Courses : est-il possible de payer seulement en petite monnaie ?

Vous avez tendance à garder vos petites pièces ? Mais peuvent-elles vraiment vous servir à régler vos courses ?

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De nos jours, les ménages font face à une inflation record. Résultat ? Certains aliments, à la base de nos régimes, ont vu leur prix grimper de façon spectaculaire. Dans ce contexte économique difficile, faire ses courses peut finir par prendre des allures de casse-tête. D’autant que les consommateurs ne peuvent pas tous compter sur des revenus qui suivent la hausse des prix. Pour boucler ses fins de mois, chacun a ses propres solutions. Ainsi, certains guettent les promotions. D’autres tentent d’acheter en gros. Et enfin, les moins chanceux ont déjà commencé à se priver sur leurs achats essentiels. Aussi, les plus précaires réfléchissent à racler les fonds de tiroirs ou à casser leur tirelire pour remplir leur caddie. Mais les supermarchés ont-ils vraiment l’obligation d’accepter vos petites pièces ? On fait le point !

Courses : la monnaie, seule valeur sûre ?

On entend souvent que l’espèce et les pièces restent les seuls moyens de paiement qu’aucun commerçant ne peut vous refuser. Dans les faits, cette croyance se vérifie fréquemment, car les magasins n’ont rien à reprocher à la monnaie. Et d’après l’avocat, experte en droit de la consommation, Me Elsa Raitberger, cette idée s’appuie sur une part de vérité.

« C’est la différence avec la carte bancaire ou les chèques qui peuvent toujours être refusés. »

A priori, vos piécettes restent donc tout à fait recevables pour payer vos courses.

Pour autant, il va sans dire que les clients qui insistent pour payer avec de la petite monnaie agacent beaucoup. En effet, lorsqu’il y a du monde à la caisse, ils imposent un temps d’attente important aux autres consommateurs. Pire, ils rendent le travail des hôtes de caisse bien plus long.

Dans ce contexte, la loi prévoit une limitation à l’usage des pièces pour régler votre panier de courses. Ainsi, l’Institution nationale consommation détaille un principe juridique à connaître.

« Le pouvoir libératoire, c’est-à-dire la possibilité de régler avec des pièces, est limité, quelles que soient les catégories de pièces. »

Cette réglementation qui s’explique donc par des raisons purement pratiques. Et que vous pouvez retrouver ici.

Une cliente faisant ses courses en surveillant les prix.
Une cliente faisant ses courses en surveillant les prix. – Crédits Photos : iStock

Faire des économies au supermarché

Si vous voulez éviter d’énerver les autres avec de la petite monnaie durant vos courses, vous pouvez aussi changer vos pièces dans un automate. Ainsi, les entreprises Coinstar et Eurocycleur propose des bornes qui les collectent, et vous permettent d’obtenir un bon d’achats équivalent.

Autre rappel : les magasins ont le droit de refuser les chèques ou les cartes bancaires. En revanche, ils doivent indiquer clairement les conditions et interdictions au niveau des caisses.

Toutefois, le mode de paiement, en soi, n’est pas le détail qui pose le plus de problèmes aux consommateurs ces temps-ci. Ainsi, depuis quelques mois, ces derniers ne cessent de s’affoler devant les hausses de prix constatées en grandes surfaces. Pour réussir à faire vos courses sans vous ruiner, ils peuvent donc compter sur le trimestre anti-inflation, lancé le 15 mars. Ce dispositif, coordonné par le gouvernement, permet aux clients de retrouver une sélection de produits essentiels en rayons, à un tarif abordable. Mais là encore, ouvrez l’œil. Car cette mesure n’a pas vraiment d’effets contraignants sur les acteurs de la grande distribution.

Sources : tf1info.fr

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