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Au moins trois mauvaises nouvelles vous attendent dès le 1er février en matière de budget. Premièrement, le tarif bleu d’EDF grimpe de 10 % environ, selon le contrat souscrit. Ensuite, le Livret d’épargne populaire (LEP) perd de son attrait avec un taux en baisse. Enfin, les péages autoroutiers font flamber la facture. Le point.
La facture d’électricité va alourdir votre budget
C’est une mauvaise nouvelle pour les 20 millions de ménages français qui ont souscrit au tarif bleu d’EDF. En effet, à partir du 1er février prochain, ils vont subir une forte hausse de leur facture. Cela aura bien sûr des répercussions sur leur budget.
D’ailleurs, quelle est la raison de cette hausse ? La réponse : la suppression progressive du bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement. Ainsi, le tarif Base va bondir de 8,6 %, les options heures pleines/heures creuses vont quant à elles grimper de 9,8 %.
Selon les estimations de nos confrères d’Ouest-France :
- Un client Base EDF, qui consomme 2 400 kWh par an, va débourser 4,20 euros de plus par mois
- Un client type heures pleines/heures creuses va débourser environ 15 euros par mois
Notons par ailleurs que cette flambée des prix s’ajoute aux précédentes hausses du tarif réglementé. À savoir : 4 % en février 2022, 15 % en février, 2023 et 10 % en août 2023. En tout cas, cette augmentation est un coup dur pour le budget des Français.
Face à cette envolée des tarifs, les offres fixes apparaissent donc comme une solution avantageuse. En effet, ces derniers permettent de bloquer le prix du kilowattheure pour une durée de 12, 24, 36 ou 48 mois, sans subir les variations du tarif réglementé.
« Prendre une offre à prix fixe ne permet pas d’échapper à la hausse de la taxe décidée par le gouvernement. Mais il y a effectivement des offres à prix fixe moins chères que le tarif réglementé », explique Caroline Keller, porte-parole du médiateur de l’énergie.
La baisse du taux de rémunération du LEP
Le Livret d’épargne populaire (LEP) voit son taux de rémunération passer de 6 à 5 % à compter du 1er février 2024. Cette baisse va sans aucun doute affecter le budget des épargnants qui bénéficient de ce produit d’épargne réglementé.
Toutefois, le LEP reste le seul placement sans risque à offrir un rendement supérieur à la courbe ascendante de l’inflation. D’ailleurs, avec un taux de 5 % et un solde de 10 000 euros, votre LEP vous rapportera 250 euros entre février et août.
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Cela dit, le taux peut changer en août, selon la conjoncture. Pour rappel, le LEP est réservé aux contribuables dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas un certain seuil. N’oubliez pas non plus que le LEP est limité à un par personne et à deux par foyer fiscal.
Si vous avez atteint votre plafond, sachez que le LEP coexiste avec le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Pour ces deux livrets d’épargne, le taux s’établit à 3 % jusqu’à la fin de l’année. Une bonne nouvelle pour votre budget !
Les péages vont augmenter significativement
Si vous comptez prendre la route des vacances en février, préparez-vous à payer plus cher. En effet, les tarifs des péages d’autoroutes vont grimper de 3 % en moyenne. Combiné à la hausse déjà salée de 4,75 % en 2023, il y a de quoi faire fondre votre budget voyage.
Toujours selon nos confrères d’Ouest-France, voici les possibles augmentations en fonction des réseaux d’autoroutes :
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- +2,71 % pour les autoroutes du groupe Vinci (ASF, Cofiroute et Escota)
- +2,79 % pour Sanef
- +3,02 % pour APRR
- +3,04 % pour AREA (groupe Eiffage)
- +3,08 % pour SAPN
Et ce n’est pas fini ! Oui, car un autre problème se profile à l’horizon. Il s’agit de la taxe sur les concessions d’autoroute qui est déjà à l’étude. Si elle entrait en vigueur, les tarifs pourraient tout bonnement exploser en 2025. Reste à voir si cela aura un impact sur votre budget.