Gabriel Attal s’exprime sur TF1 : le Premier ministre évoque le budget, l’emploi et la laïcité

Ce 27 mars 2024, Gabriel Attal était l'invité de Gilles Bouleau au JT de 20 heures sur la Une. L'occasion pour lui de préciser la politique qu'il entend mener à l'avenir.

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En janvier dernier, le gouvernement d’Élisabeth Borne a tiré sa révérence. Laissant place à Gabriel Attal, désormais en poste à Matignon. À seulement 34 ans, il est le plus jeune Premier ministre de la Vᵉ République. Admiré par les uns, moqué par les autres… Il faisait déjà carrière depuis années auprès d’Emmanuel Macron. Avant que ce dernier ne le nomme à la tête du nouveau gouvernement.

En effet, entre l’été et l’hiver dernier, il a occupé un rôle clé : celui de ministre de l’Éducation Nationale. Juste après sa prise de fonction, il avait d’ailleurs marqué les esprits, en portant l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires. Moderne, mais ferme, Gabriel Attal a accepté de répondre aux questions de Gilles Bouleau en direct sur le plateau du JT de TF1. On fait le point !

Gabriel Attal : laïcité, classes moyennes et travail

Il s’inscrit dans la continuité des mesures adoptées à l’Éducation Nationale. Aussi, le Premier ministre a de nouveau insisté sur le thème de la laïcité à l’école. Notamment en revenant sur l’affaire ayant eu lieu au lycée Maurice Ravel à Paris. Où une jeune fille, contrainte à retirer son voile, aurait menacé le proviseur.

« La laïcité est sans cesse mise à l’épreuve. », a déclaré le chef du gouvernement.

Pour Gabriel Attal, la religion n’a pas sa place en milieu scolaire. Et il fera tout pour régler cette problématique à l’avenir.

« Je ne laisserai rien passer. »

Second sujet d’importance : le budget. Alors que Bruno Le Maire souhaite la fin de l’État providence, le Premier ministre a tenu à en dire plus. Selon Gabriel Attal, il n’est pas question d’alourdir les impôts. Ses éléments de langage le positionnent en faveur de ceux qui gagnent juste assez pour ne pas toucher d’aide. Enfin, Gabriel Attal martèle qu’il faut tout faire pour remettre les chômeurs à l’emploi. Ce qui signifie qu’il entend mener une nouvelle réforme de l’assurance chômage. L’objectif ? Durcir les conditions d’indemnisation. Pour limiter un effet d’aubaine.

À savoir : selon les derniers chiffres du ministère du Travail, il y avait 2,3 millions de personnes sans emploi. Pour 347 500 emplois vacants au dernier trimestre de l’année 2023. Ce qui prouve que la mauvaise volonté des chômeurs n’est pas nécessairement en cause. En clair, il reste encore 2 millions de postes à créer pour atteindre le plein emploi… Vaste programme.

Comment résoudre l’endettement ?

Entre réduction des dépenses et protection de la classe moyenne, Gabriel Attal se dit ouvert à explorer d’autres pistes. Notamment la taxation des superprofits. Une mesure déjà évoquée par Yaël Braun-Pivet, ces derniers jours. Mais écartée jusqu’ici par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie depuis 2017.

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