« J’ai signé bêtement » : Yvan Attal exprime ses regrets concernant la tribune en soutien à Gérard Depardieu

Yvan Attal fait partie des signataires de la tribune soutenant Gérard Depardieu. Ce 20 janvier, il a avoué regretter cette décision.

© Getty Images

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56 artistes ont exprimé leur soutien à Gérard Depardieu dans une tribune intitulée N’effacez pas Gérard Depardieu. Parmi ceux-ci se trouvent Arielle Dombasle, Jacques Dutronc, Nathalie Baye, Pierre Richard et Yvan Attal. Le 25 décembre, nos confrères ont publié la pétition très controversée. Et depuis, le comédien de 75 ans se retrouve au cœur d’un long débat médiatique. Lors d’une récente interview avec Léa Salamé, Yvan Attal a évoqué son regret sur sa participation à cette tribune. Mais contrairement à d’autres, le comédien a maintenu sa signature, ce qui a relancé la polémique dans l’espace public.

Yvan Attal fait part de son désaccord

Yvan Attal a révisé sa position lors de son passage sur le plateau de l’émission Quelle époque ! ce samedi. L’acteur a reconnu avoir commis une erreur en signant sur la tribune en soutien à Gérard Depardieu.

À la découverte de la pétition, celui-ci a trouvé son contenu « abominable ». Selon Yannis Ezziadi, l’auteur de la tribune, le réalisateur serait le seul à demander une réécriture.

Celui-ci a surtout relevé une phrase du texte suggérant que tout critique envers Depardieu équivaut à une attaque contre l’art. Il rejette l’idée, mais a insisté sur le droit de l’acteur de ne pas être soumis à un lynchage public. Il a aussi souligné l’importance de laisser la justice suivre son cours.

Sa signature, explique ce dernier sur BFMTV, ne visait pas à soutenir une position contre les femmes. Selon Yvan Attal, elle vient dénoncer le lynchage public de certains individus.

Il a tout de même déploré avoir signé de façon impulsive. Mais celui-ci était exaspéré face à cet acharnement persistant auquel il avait assisté pendant des mois. Celui-ci a admis n’avoir pas mesuré pleinement la problématique du texte lors de son entretien avec Léa Salamé.

Yvan Attal clarifie sa position

Yvan Attal ne remet pas en question la renommée de Gérard Depardieu dans le monde du cinéma. Mais il a affirmé que cela ne le rend pas intouchable devant la justice.

Le compagnon de Charlotte Gainsbourg est opposé à l’idée d’une impunité totale pour Gérard Depardieu. Aussi, il a clairement dissocié sa position de la tribune litigieuse qui soutient cela.

Pendant la polémique, Yvan Attal a pris la parole.

« Quand j’ai vu que j’avais blessé des gens (…) j’ai voulu m’expliquer. »

L’artiste a précisé qu’il ne défendait pas Depardieu en tant qu’acteur, mais en tant que citoyen. Il a aussi fait part de son malaise lié à une prétendue tyrannie morale qui veut remplacer la justice.

En dépit de ses explications, le réalisateur n’a pas voulu retirer sa signature. Ce dernier insiste sur le fait qu’il l’a juste maintenu parce qu’il s’est déjà expliqué.

Sur le plateau de l’émission de la deuxième chaîne, celui-ci précise ne pas être l’avocat de Gérard Depardieu. L’homme affirme qu’il ne le connait même pas et n’avait pas de contact direct avec lui.

Lio dénonce les signataires

La parution de la tribune a suscité une vive controverse. Aussi, plusieurs personnalités comme Pierre Richard, Caroline Bouquet et Jacques Weber se sont rétractées de la pétition.

Dans le même contexte, la chanteuse Lio a critiqué les artistes signataires de la tribune en faveur de Gérard Depardieu. Elle les qualifie de « bouffons » et regrette qu’ils représentent encore un « ancien monde » trop puissant.

Yvan Attal
L’acteur Yvan Attal participe au photocall de « Maestro » lors du 15ème Festival du Film Francophone d’Angoulême – Jour 4 le 26 août 2022 à Angoulême, France – Crédits photos : Getty Images

Elle a surtout ciblé les propos de Patrick Chesnais sur BFMTV. Pour rappel, celui-ci avait minimisé l’importance des paroles de Depardieu dans Complément d’enquête.

Lio s’est juste dite indignée de la réaction de Chesnais. Toutefois, Depardieu ne serait même pas au cœur de la polémique si ses propos n’étaient pas « si graves ».

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