Afficher Masquer les titres
Présente à la radio depuis sa jeunesse, Laurence Boccolini a aussi sur faire ses preuves à la télévision. Dans les années 1990, elle animait la matinale de Fun Radio. Au début des années 2000, sur TF1, elle jouait la maîtresse de jeu intraitable dans Le maillon le faible. Plus récemment, on a aussi pu la retrouver dans Money Drop, et même dans Tout le monde veut prendre sa place. Depuis que Laurent Ruquier a quitté France 2 pour rejoindre BFMTV, la présentatrice a maintenant l’opportunité d’animer Les Enfants de la télé. Une belle promotion, qui s’accompagne d’une rémunération revue à la hausse. Comment s’y prend la maman de Willow pour négocier son salaire ?
Le sens des affaires de Laurence Boccolini ?
L’ex-femme de Mickaël Fakaïlo fera sa première le 22 octobre 2023. En effet, la chaîne a dû décaler le retour des Enfants de la télé, en raison du mondial de rugby. Très populaire auprès du public, l’animatrice assume parfaitement la lutte qu’elle a menée tout au long de sa carrière. Son objectif ? Percevoir un revenu correspondant à sa valeur. En particulier par rapport à ses collègues hommes. Laurence Boccolini estime qu’elle travaille aussi bien qu’eux, et qu’elle a autant de mérite.
« Je ne vois pas pourquoi je serai payée moins qu’un animateur. », a déclaré l’animatrice sur RTL.
En effet, les inégalités salariales entre hommes et femmes persistent dans de nombreux secteurs. Une situation que la présentatrice ne laisse pas passer. Cela dit, elle ne considère pas qu’elle se montre intraitable avec ses employeurs. Pour Laurence Boccolini, il ne s’agit pas de demander toujours. Mais plutôt de ne pas se laisser duper. Après tout, elle n’est plus une débutante. De ce fait, il est normal qu’elle ait certaines attentes.
« Dure en négo ? Non, je suis juste. Je sais ce que je rapporte à une chaîne et je sais ce que je vaux. À 60 ans, ce serait triste quand même de ne pas le savoir. Donc je ne vois pas pourquoi on essaie de m’entourlouper en disant ‘on n’a pas beaucoup d’argent en ce moment’. »
Laurence Boccolini n’a pas peur de faire valoir ses droits
Certaines s’imaginent que les vedettes de la télévision ont la belle vie. Mais l’ancienne présentatrice du maillon faible révèle qu’il s’agit d’une profession assez difficile. En effet, les animateurs doivent accepter d’exploiter leur image, et voir assumer les conséquences en cas d’échec d’un programme.
« C’est un travail de fou, c’est nous qui portons l’émission. Le public ne considère pas que c’est une mauvaise émission de la production, mais que c’est une mauvaise émission de Laurence Boccolini. C’est moi qui prends le risque et il faut l’assumer. »
Dans la vie de tous les jours, Laurence Boccolini fait d’ailleurs tout son possible pour préserver sa fille Willow de sa notoriété. Si elle sait négocier son salaire, elle déclare que l’argent n’est pas vraiment sa priorité. Pour elle, il s’agit surtout d’obtenir les mêmes droits que les hommes, à compétences et expériences égales.
« Il faut se battre, vous passez pour quelqu’un qui aime l’argent, ce qui est absolument faux. Parce que je suis tout sauf une business woman, ça ne m’intéresse pas. Mais vous devez faire valoir vos droits, comme dans le travail, je trouve ça juste. »
Même si elle a évoqué la question de la rémunération avec France 2, Laurence Boccolini reconnaît que ses nouveaux revenus n’ont rien à voir avec ceux d’une grande chaîne concurrente. Le 19 juin dernier, dans les colonnes du Parisien, elle révélait même que son salaire avait baissé. Sans que cela dissuade de partir chez France Télévisions.
« L’argent n’est pas un moteur ! Je gagne ma vie, mais il faut diviser par cinq ou six par rapport à une prime sur TF1. »
Espérons que l’animatrice saura convaincre les téléspectateurs. Rappelons qu’entre 2021 et 2023, elle avait pris la suite de Nagui dans Tout le monde veut prendre sa place. Finalement, elle a cédé sa place à Jarry cet été. Toujours au micro de RTL, elle a indiqué qu’elle admirait beaucoup le travail de son successeur. À la fois inquiète et impatiente, elle fera sa rentrée dans quelques jours…
