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Face à la flambée des prix de l’énergie, de nombreux Français optent pour une chaudière à bois ou à granulé. En effet, ce mode de chauffage est non seulement économique, il est aussi bon pour l’environnement. Mieux encore, face à l’hiver qui s’annonce, ce type de dispositif vous garantira un confort thermique optimal.
Faites vite son installation avant que le froid ne s’installe. Vous vous dites peut-être qu’avec l’inflation, le coût de la rénovation va être salé. Vous n’avez pas tort, mais n’oubliez pas que pour l’installation d’une chaudière à bois le gouvernement vous propose plusieurs aides. Découvrez tous les détails dans cet article.
Chaudière à granulés : une alternative écologique
Quand on parle de chaudière à bois, à granulés ou à pellets, on désigne le même système de chauffage. Le nom varie souvent selon le type de combustible qui lui sert à produire de la chaleur. Ainsi, les chaudières à granulés fonctionnent avec du bois.
De quels types de bûches exactement ? Une chaudière qui utilise le bois comme source d’énergie peut-elle être respectueuse de l’environnement ? Oui, car contrairement à la cheminée classique qui nécessite de couper des arbres, une chaudière à pellets se nourrit de bois recyclé.
En effet, les granulés ou les pellets sont fabriqués à partir des résidus des scieries et autres activités liées au bois. Ces granulés sont 100 % naturels, sans aucun additif chimique, juste du bois pressé et traité. Ce n’est pas tout, ces pellets de bois est une énergie peu émissive en CO2, comparée aux énergies fossiles.
Chaudière à granulés : les conditions à remplir
Les chaudières à pellets sont des systèmes de chauffage écologiques et économiques qui utilisent des granulés de bois comme combustible. Mais comment savoir si votre maison peut accueillir ce type d’équipement ? Voici quelques critères à prendre en compte.
La présence d’un système de chauffage central
Les chaudières à pellets sont conçues pour se raccorder facilement à des radiateurs ou à un plancher chauffant. Possédez-vous déjà un système de chauffage central fonctionnant au charbon, au gaz ou au fioul ? Vous pouvez donc le remplacer par une chaudière à pellets sans avoir à faire de gros travaux.
La ventilation du local
Il faut que l’air circule bien pour évacuer les fumées et éviter les risques d’incendie ou d’intoxication. En effet, si le local n’est pas suffisamment ventilé, vous devrez alors installer un système de ventilation mécanique afin d’assurer la sécurité et le bon fonctionnement de la chaudière.
Et si votre maison respecte ces deux critères, vous pouvez envisager l’installation d’une chaudière à pellets.
Les aides à l’installation d’une chaudière à bois
Comme vous pouvez vous en doutez, installer une chaudière nécessite une rénovation. Forcément, cela implique certaines dépenses budgétaires. Un article de Démarches Administratives mis en ligne le 18 octobre 2023 vous donne une fourchette de prix pour ce type d’installation.
« Pour une maison de 100 m², le coût d’achat d’une chaudière à bois est compris entre 12 000 et 24 000 € en moyenne, pose incluse », révèlent nos confrères.
Cependant, ne vous arrêtez pas à ces montants, car une chaudière à granulés vous permettra de faire des économies sur le long terme. Comment ? En utilisant un combustible moins cher que le gaz, le charbon ou le fioul.
Ce n’est pas tout ! L’État vous soutient dans votre projet et vous propose plusieurs aides financières, comme :
- La prime à la conversion d’une chaudière à granulés en remplacement d’une chaudière au fioul polluante ;
- Les subventions de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) ;
- L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) ;
- La TVA réduite à 5,5 % ;
- MaPrimeRénov’ jusqu’à 10 000 euros ;
- Les primes CEE (d’un montant pouvant aller jusqu’à 4 400 euros) et les primes CEE bonifiées ;
- Les aides locales et régionales.
Pour bénéficier de ces aides, il faut respecter certaines conditions d’éligibilité. Aussi, pour connaître ces dernières, consultez les conseils avisés de FranceRénov avant de commencer les travaux.
Enfin, sachez qu’une chaudière à bois demande un entretien régulier : au moins une fois par an. Cela vous coûtera notamment dans les 200 euros.
