MaPrimeRénov’ : bonne nouvelle pour le montant maximal de l’aide, il va doubler

Le financement de MaPrimeRénov’ va augmenter l’année prochaine. Voici les augmentations que les propriétaires peuvent espérer pour 2024.

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Les aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ vont grimper l’année prochaine. Le gouvernement a réservé une enveloppe d’environ 4 milliards d’euros, soit 1,6 milliard de plus par rapport à cette année. Voici les aides MaPrimeRénov’ qui seront boostées en 2024.

Un budget de 4 milliards d’euros

Les propriétaires peuvent se réjouir : les aides de MaPrimeRénov’ vont augmenter en 2024. Le budget pour 2024 atteindrait 4 milliards d’euros, selon l’annonce du gouvernement. Une enveloppe de 1,6 milliard d’euros de plus qu’en 2023, souligne Capital.

Le but de cette augmentation est de pouvoir aider le plus de ménages qui voudront effectuer des travaux de rénovation. L’exécutif veut davantage donner des coups de pouce aux foyers dont le logement est encore au statut de passoire thermique.

La hausse des dépenses prises en charge par le dispositif MaPrimeRénov’ devrait encourager les propriétaires à rénover leur logement. D’autant plus que le gouvernement interdira la location des logements notés G à partir de 2025, puis les logements F en 2028.

« Cet effort sans précédent de l’État doit permettre d’accélérer la dynamique des rénovations, en particulier les rénovations d’ampleur », avait déclaré l’exécutif lors d’un point de presse, mercredi 11 octobre 2023, tout en précisant que le nombre de rénovations devrait atteindre 200 000 dès 2024.

MaPrimeRénov’
Évaluation des travaux de rénovation d’un logement avec une calculatrice et des plans en arrière-plan – Crédits photos : iStock

Augmentation des aides MaPrimeRénov’

Les augmentations sont surtout pour favoriser la sortie des logements du statut de passoire thermique. Le gouvernement veut que les habitats progressent de plusieurs lettres leur note pour qu’ils soient plus écologiques.

Ainsi, l’État relève le financement maximum de MaPrimeRénov’ à 70 000 euros contre 35 000 euros actuellement. Par ailleurs, l’aide MaPrimeRénov’ pour les ménages modestes et très modestes va aussi augmenter.

Effectivement, en 2024, pour ces dernier, l’aide pourra financer jusqu’à 90 % de leur facture de rénovation. Pour les ménages aux revenus modestes, l’aide MaPrimeRénov’ pourra leur rembourser jusqu’à 80 % des dépenses.

Par ailleurs, l’aide à l’installation de pompes à chaleur va aussi connaître un renforcement pour les ménages modestes et intermédiaires. En 2024, son montant va doubler et va passer de 1 000 euros à 2 000 euros. En effet, le gouvernement veut préconiser l’utilisation de ce mode de chauffage.

Dans l’espoir, notamment, que la filière Made in France puisse tripler sa production. Ainsi, elle pourra atteindre un million d’appareils fabriqués par an d’ici 2030. Tout cela dans le but de réduire la dépendance des ménages aux énergies fossiles comme le fioul ou le gaz.

D’autres mesures de changement

Une nouvelle aide MaPrimeRénov’ sera aussi accordée aux particuliers. Il s’agit d’un financement pour les aides aux travaux de « confort d’été ». Il sera réservé aux travaux de rénovation qui permettent de lutter contre les vagues de chaleur trop intenses pendant l’été.

MaPrimeRénov’
Une femme âgée équipée d’un compteur intelligent tente de se réchauffer à l’aide d’un radiateur – Crédits photos : iStock

Voici des exemples de travaux éligibles à cette aide :

  • Installation d’une pompe à chaleur permettant de rafraîchir la température
  • Installation de brasseurs d’air
  • Installation de protections solaires sur les parois vitrées

En plus des augmentations du financement, une règle va s’ajouter sur l’attribution de MaPrimeRénov’. Cette mesure vise particulièrement les logements notés F et G (passoires thermiques). À partir de 2024, l’État ne va plus leur accorder cette aide.

Du moins, pas avant qu’ils réalisent des rénovations importantes. Autrement dit, il leur faudra réaliser plusieurs « gestes » énergétiques pour obtenir un financement. Une simple isolation ou un changement de mode de chauffage ne sera donc pas suffisant.

« L’idée est que les rénovations soient globales, et aient un vrai sens écologique pour les ménages », justifie l’exécutif.

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