Cet impôt particulier qu’est la taxe foncière repose sur plusieurs critères. Ainsi, il concerne les propriétaires et usufruitiers de bien immobiliers. En outre, chaque localité reste libre d’en déterminer le montant. D’ailleurs, son montant est déterminé par un calcul simple. Il s’agit de 50% de la valeur locative sur un an, multiplié par le taux d’imposition. L’année 2024 a augmenté de 3,9% les valeurs locatives pour palier l’inflation. En revanche, tous ne se trouvent pas logés à la même enseigne.
En effet, passé 75 ans, il est possible de faire l’objet d’une exonération. Ceci dit, entre 75 et 65 ans, vous pouvez bénéficier d’une réduction de 100€. Avant cela, ce sera plein pot. Mais l’accession à la propriété n’est pas directement dépendante des revenus. Ainsi, les ménages les plus modestes peuvent avoir du mal à payer la taxe d’habitation. Cependant, il existe des moyens de bloquer ce montant. On vous explique.
Taxe foncière : un plafonnement possible
C’est une procédure très encadrée, mais néanmoins faisable. Plafonner sa taxe foncière peut intervenir en cas de faibles revenus. Ou encore, si la commune a décidé l’augmenter de manière drastique. Dans tous les cas, il faudra remplir les critères suivants :
- Ne pas être soumis à l’impôt sur la fortune
- Ne pas dépasser certains revenus
Ainsi, le plafond pour l’année 2024 est de 29 288 euros pour la première part de quotient familial. Puis 6 843 euros pour la première demi-part. On descend à 5387 euros par demi-part supplémentaire. Certaines subtilités sont mentionnées dans le formulaire à remplir. Cependant, si c’est validé pour le fisc, votre taxe d’habitation sera plafonnée à 50% de vos revenus. Hâtez-vous, la procédure pour 2025 doit être envoyée avant le 31 décembre. En outre, il existe d’autres moyens d’avoir une baisse de son montant.