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Situation personnelle, différents revenus, dépenses… Chaque année, pour votre déclaration fiscale, vous devez transmettre plusieurs éléments au service des impôts. On fait le point sur tout cela dans cet article.
Votre situation personnelle
Le premier élément à indiquer au fisc, c’est votre situation personnelle au cours de l’année pour laquelle vous remplissez votre déclaration. Autrement dit, l’année N-1. Dans la déclaration pré-remplie, vous n’avez qu’à vérifier les informations indiquées.
En effet, le cas échéant, vous devez indiquer tout changement intervenu lors de l’année pour laquelle vous déclarez vos revenus. Divorce, mariage, décès, déménagement, évolution de votre foyer fiscal, etc.
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Vous devez également communiquer au service des impôts les coordonnées de la banque chargées d’effectuer vos prélèvements et remboursements. Enfin, n’oubliez pas de certifier conformes toutes les informations que vous communiquez au fisc en apposant votre signature.
Les revenus soumis aux impôts
Vous devez ensuite renseigner l’ensemble des salaires que vous avez perçus au cours de l’année N-1. Les pensions que vous avez perçues aussi, vous devez les déclarer. Qu’il s’agisse d’une pension de retraite, d’invalidité ou alimentaire.
Cela peut aussi être une somme versée sous forme de capital lié à un Plan épargne retraite (PER). En outre, vous devez renseigner les rentes viagères perçues gratuitement ou à titre onéreux ou via un produit d’épargne retraite.
Idem pour les revenus issus de capitaux mobiliers placés. Vous devez les indiquer dans votre déclaration d’impôts. Par exemple, les bénéfices perçus dans le cadre d’une assurance-vie ou de contrats de capitalisation.
Enfin, en cas de déclaration pré-remplie, c’est à votre banque de transmettre, à vous et au fisc, les montants à indiquer.
D’autres revenus à déclarer au fisc
Parmi les autres revenus à déclarer au service des impôts : les revenus exceptionnels ou revenus différés. Les premiers correspondent aux sommes non habituelles que vous avez perçues en N-1. Exemples, une prime de départ à la retraite ou une gratification en plus du salaire.
On dit qu’ils sont exceptionnels en raison de leur montant. Celui-ci est généralement supérieur aux revenus imposables du foyer fiscal pour les trois années précédentes. On dit des revenus qu’ils sont différés lorsque leur versement s’est tenu hors du moment adéquat.
Comme les loyers antérieurs non perçus et versés en une fois. Par ailleurs, les revenus locatifs ou liés à la vente sont aussi à indiquer dans votre déclaration d’impôts. On parle ici des biens immobiliers dont vous tirez des bénéfices grâce à leur location ou leur vente.
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Une exception existe cependant à propos de la location. En effet, vous n’avez pas à la déclarer si elle se fait de manière saisonnière et sur une partie de votre résidence principale. Aussi, si les revenus perçus ne dépassent pas 760 euros.
Les dépenses pour une réduction d’impôts
Enfin, vous devez déclarer au service des impôts la location de biens de la vie courante. C’est-à-dire, les bénéfices que vous touchez de locations occasionnelles de votre véhicule, d’un appareil d’électroménager ou de tout autre outil.
En effet, en louant occasionnellement ces biens, vous pratiquez une activité commerciale. Vous devez donc déclarer toute somme que vous en tirez, et ce, dès le premier euro. En outre, vous avez aussi intérêt à déclarer certaines dépenses.
Cela peut notamment vous donner droit à des réductions ou crédits d’impôt. Rappelons aussi que le moment venu, vous pouvez effectuer votre déclaration sur le site officiel des impôts.
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