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Né en 1971, l’artiste a commencé à s’intéresser à la musique dès son plus jeune âge. Très tôt, il a vite appris à jouer du piano, de la basse ou encore de la flûte. À 16 ans, il fait ses débuts en rejoignant un groupe, Les Charts, en compagnie de son frère. Mais le grand public le connaît surtout pour sa carrière solo, démarrée en 1999. Avec 9 albums à son actif, Calogero a su faire ses preuves dans le monde de la musique. Mais il va également s’essayer à la comédie dans un téléfilm, diffusé sur M6. Pour l’occasion, il a accepté d’évoquer le harcèlement scolaire qu’il a connu en grandissant. On fait le point tout de suite !
Calogero se confie sur son passé
Ces derniers mois, plusieurs affaires impliquant le suicide de jeunes collégiens ont ému la France. Lucas ou encore Lindsay ont tous deux mis fin à leurs jours à 13 ans seulement. En cause ? Des moqueries répétées, de la part de leurs camarades de classes. Ces deux adolescents ne fréquentaient pas le même établissement. Mais comme des milliers de jeunes, ils subissaient chaque jour le harcèlement scolaire. Aujourd’hui, on sait que Calogero, a vécu la même chose dans sa jeunesse. D’ailleurs, parmi dans la chanson, beaucoup d’autres vedettes ont déjà fait des confidences similaires, à l’image de Louane ou encore Slimane. Certains ont eu des remarques sur les poids, leur comportement, leur apparence… N’importe quelle particularité peut servir de prétexte à des harceleurs à l’école.
Si le chanteur a choisi de revenu sur ce mauvais souvenir, c’est parce qu’il incarne en ce moment un enseignant, dans le téléfilm Respire. Diffusée le 12 septembre 2023, cette fiction suit le parcours d’une jeune fille qui souhaite devenir chanteuse. Dans ce contexte, l’adolescente va recevoir l’aide son professeur de musique (Calogero). Or, elle subit aussi du harcèlement scolaire de la part d’autres élèves. En décrochant ce rôle, le chanteur a vu certains aspects de son passé lui revenir en mémoire. Même s’il a 52 ans, cette thématique le touche beaucoup. Interviewé par Télé Magazine, il a accepté de donner des détails sur cette période de sa vie. Pour l’artiste, les rapports avec les adultes à l’école n’ont pas non été simples.
« Il a réveillé des choses en moi, qui étais aussi en échec scolaire. Tout est parti du primaire, un jour où une prof m’a donné une violente paire de claques parce que je ne mettais pas les points sur les ‘i’ ! C’est peut-être pour ça que j’ai été en échec toute ma scolarité. »
Mais Calogero a aussi vécu la brutalité de certains camarades.
« Sans compter le harcèlement et les violences. Le collège Pablo-Picasso, à Échirolles, était un établissement avec des cas difficiles. Je m’y suis fait casser la gueule deux fois. »
Pour ses enfants, Calogero a gardé le silence
Même si aujourd’hui, le collégien d’autrefois à plus que réussi sa carrière, il garde une blessure lorsqu’il repense à cette époque. Et même s’il sait bien qu’il n’a pas mérité le harcèlement scolaire, il a, jusqu’ici, soigneusement éviter d’en parler avec ses fils et filles. Pudique, Calogero a préféré laisser quelques indices dans certaines de ses chansons.
« Longtemps, je leur ai caché. Même s’il y avait des petits indices détournés dans certaines de mes chansons, Stylo vert par exemple où un père tait à ses fils son analphabétisme pour qu’ils ne baissent pas les bras. »
Pour lui, raconter ces mauvais souvenirs à Romy, Rita, Pio et Nina, aurait pu avoir des conséquences délétères. Comme beaucoup de parents, il a fait le choix de préserver ses enfants. De cette façon, Calogero pensait leur éviter des problèmes au cours de leur scolarité.
« J’ai été dans cette démarche avec mes enfants : je ne voulais pas leur dire ce que j’avais subi car j’avais peur qu’ils ne travaillent plus à l’école. »
Finalement, en jouant un professeur sur le petit écran, le chanteur a eu l’occasion de faire la paix avec son passé, tout en laissant ce lourd secret derrière lui.
