Aides sociales, logement, salaires… ce qui change à compter d’aujourd’hui

Pour faire face aux difficultés, les Français peuvent compter sur diverses aides sociales. Zoom sur les nouveautés qui arrivent 2023.

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Ces derniers mois, les ménages doivent composer avec une forte inflation. Ainsi, lorsqu’ils doivent faire les courses ou payer leurs factures, la note devient de plus en plus salée. Matières premières, aliments, énergie… Partout les tarifs flambent. Pour limiter la casse, le gouvernement multiplie les aides sociales. À coup de chèques et primes exceptionnelles, il tente de préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Aussi, l’année 2023 va voir de nombreux changements s’opérer dans les politiques publiques. Et ces évolutions concernent deux axes très importants : l’économie et l’énergie. Pour vous y retrouver, la rédaction d’Il était une pub vous propose de faire le point sur les mesures à venir.

Protéger les consommateurs contre les abus

En période de crise, il n’y a pas que les aides sociales qui peuvent soulager les Français. Aussi, les pouvoirs publics vont désormais agir contre les abus de certaines entreprises. L’objectif ? Éviter aux ménages de subir du démarchage abusif ou du harcèlement, de la part de professionnels malhonnêtes. Par exemple, les appels commerciaux ne pourront plus utiliser de numéros en 06 ou 07. De cette façon, vous saurez que vous avez affaire à du démarchage, avant même de décrocher.

De plus, dès 2023, le gouvernement va satisfaire aux exigences de traçabilité des Français. En effet, savoir ce que l’on consomme vaut bien toutes les aides sociales du monde. Alors à présent, les commerçants auront l’obligation d’indiquer la provenance des vêtements sur l’étiquette. Confection, tissage ou impression… Les fabricants devront mentionner tous les pays traversés par le produit. Cette contrainte va se déployer de manière progressive. A priori, les géants du secteur feront office de chefs de file, en adoptant cette pratique en premier.

Des aides sociales pour la mobilité

Ces derniers mois ont pu paraître bien difficiles pour tous ceux qui voyagent régulièrement. Qu’on fasse ses trajets en voiture ou en train, l’année 2022 a connu de nombreuses grèves qui ont pu pénaliser nos déplacements. Et de mauvaises nouvelles vont aussi tomber, notamment la hausse des prix pour les trains et transports en commun des grandes villes. Pour tenter de compenser cette situation bancale, le gouvernement va déployer plusieurs aides sociales.

Ainsi, les Français modestes souhaitant acquérir un vélo pourront désormais compte des primes. Ces coups de pouce vont connaître une hausse de 50 % en 2023. De plus, les critères d’éligibilité pour ces aides sociales feront l’objet d’un élargissement. L’État espère ainsi convaincre les citoyens de passer à la mobilité douce au quotidien.

De plus, le gouvernement souhaite aussi inciter davantage à réaliser des trajets partagés en voiture. En clair, il s’agit de développer la pratique du voiturage. À cet effet, les primo conducteurs pourront bénéficier d’aides sociales allant jusqu’à 100 euros. Bien sûr, il faudra prouver que les voyages avec plusieurs passagers ont bien eu lieu pour toucher l’intégralité de ce coup de pouce.

Enfin, les 50 % de ménages les plus modestes pourront compter sur le chèque carburant, dès janvier 2023. D’un montant de 100 euros, il viendra remplacer la ristourne de 10 centimes par litre, appliquée en 2022. Pour bénéficier de ce dispositif, comme pour d’autres aides sociales, il faudra indiquer son revenu fiscal de référence (RFR). Mais il faudra également transmettre sa plaque d’immatriculation. Pensez aussi à joindre une attestation sur l’honneur, certifiant que vous utilisez votre véhicule pour aller travailler. En effet, cette mesure ne concerne pas les demandeurs d’emploi.

Salaires et revenus en hausse

Dans l’opinion, beaucoup reprochent à l’État de n’aider que les bénéficiaires des minimas sociaux. Or, si plusieurs aides sociales existent, le gouvernement a aussi pensé à tous ceux qui se lèvent tôt. De manière générale, ils peuvent donc s’attendre à toucher davantage chaque mois. Un geste qui semble crucial alors que les prix s’envolent.

Pour commencer, rappelons que, comme chaque année, le SMIC connaîtra une revalorisation au 1er janvier 2023. Celle-ci le fera grimper de 1,81 %. Néanmoins, elle s’ajoute aux différentes hausses survenues au cours de l’année 2022. Là encore, il ne s’agit pas d’aides sociales. Ni même d’un coup de pouce gracieusement accordé par notre gouvernement. En réalité, l’augmentation du salaire minimal reste prévue par la loi. Il doit alors voir son montant relevé à chaque nouvelle année, mais aussi en cas d’inflation supérieur à 2 %.

Enfin, pour ceux qui ont mené leur carrière à terme, les retraites ont aussi connu une revalorisation. Les pensions versées aux plus âgés ne font partie des aides sociales. Néanmoins, elles dépendent, en partie, d’organismes publics. Ainsi, les retraites de base versées par la CNAV augmenteront de 0,8 % en 2023.

Aides sociales : agir face à la crise de l’énergie

L’électricité et le gaz représentent un poste de dépenses important pour les ménages. Or, ces derniers mois, les tarifs en explosé dans ce secteur. Pour épauler les plus modestes face à des factures qui enflent, la Première Ministre a annoncé le versement d’un chèque énergie en 2023. Le montant de ces aides sociales peut varier selon vos revenus et la composition de votre foyer. Il oscillera donc entre 100 et 200 euros.

D’autres aides sociales plus ciblées s’adresseront également à ceux qui utilisent du fioul pour se chauffer (50 à 200 euros). Même chose pour les foyers qui ont recours au bois de chauffage. L’objectif ? Aider les Français à passer l’hiver au chaud. De plus, l’ensemble de la population pourra aussi compter sur le bouclier tarifaire. Longtemps en suspens, ce dispositif a finalement été reconduit pour l’année 2023. Il permet ainsi de mieux encadrer des tarifs de l’énergie qui ne cessent de s’envoler ces derniers mois.

De manière générale, de nombreuses aides sociales vont évoluer ou voir le jour prochainement. Par exemple, la CAF va désormais occuper une place centrale dans le paiement des pensions alimentaires. Elle deviendra ainsi l’intermédiaire entre les conjoints séparés. Et ce, même en l’absence de pension impayée.

Mais tous ces changements s’accompagnent aussi de mesures orientées vers l’austérité. Ainsi, le gouvernement présentera, dans les prochains jours, sa réforme des retraites. Un texte très controversé et attendu, qui devrait repousser l’âge légal de la fin de carrière. Autre sujet brûlant de l’actualité politique : la réforme de l’assurance chômage. Alors, restez connectés ! Car certaines aides sociales risquent de diminuer. Ou de disparaître à l’avenir.

Sources : actu.fr

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