Changer ses fenêtres : quelles sont les aides disponibles ?

Souhaitez-vous changer vos fenêtres ? Vous pouvez bénéficier de plusieurs aides si vous remplissez les conditions. Découvrez les détails.

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Vous voudriez changer vos fenêtres, mais faute de moyens, vous ne pouvez pas lancer les travaux ? Sachez qu’il existe des aides auxquelles vous pouvez prétendre si vous remplissez certains critères.

Le plan France Relance

Le bâtiment est au deuxième rang des secteurs émettant le plus de gaz à effet de serre en France. Son taux d’émission de CO2 est de 27 %. De ce fait, le gouvernement souhaite accélérer les efforts et met en priorité la rénovation énergétique. D’où le plan France Relance.

La rénovation énergétique vise à lutter contre le changement climatique, soutenir le pouvoir d’achat des Français et améliorer leur qualité de vie. Plusieurs aides existent pour la rénovation énergétique, notamment pour le changement de fenêtres.

Parmi celles-ci : MaPrimeRénov’ et CAF, les chèques énergie, les aides CEE, l’éco-prêt à taux zéro et la TVA à 5,5 %.

MaPrimeRénov’

Il y a deux versions à MaPrimeRénov’. La première version est accessible aux propriétaires occupants, propriétaires bailleurs et aux copropriétaires. Elle permet à ces derniers d’effectuer des travaux d’isolation au froid et au soleil pour l’isolation thermique des vitres.

MaPrimeRénov’ prend en charge une partie des travaux et les bénéficiaires peuvent obtenir un bonus selon la performance de leur projet. S’il n’y a pas de condition de revenus pour en bénéficier, les nouvelles fenêtres doivent toutefois remplacer des vitres en simple vitrage.

La construction du logement doit avoir eu lieu il y a au moins 15 ans. À préciser aussi que le montant que vous percevez dépend de votre revenu fiscal de référence. Pour demander cette subvention, vous devez déposer votre dossier sur le site MaPrimeRenov.

Aides
Concept de rénovation énergétique – Crédits photos : iStock

Si vous êtes éligible à cette aide, vous devez solliciter un professionnel RGE pour réaliser les travaux. Par ailleurs, il vous est possible de cumuler MaPrimeRénov’ avec les aides suivantes :

  • Les CEE
  • Les aides des collectivités locales et d’Action Logement
  • L’éco-prêt à taux zéro

MaPrimeRénov’ Sérénité

La deuxième version de cette subvention est MaPrimeRénov’ Sérénité. Celle-ci s’adresse aux propriétaires à revenus modestes ou très modestes. Elle ne concerne que les résidences principales construites il y a au moins 15 ans.

Les travaux entamés permettraient un gain d’au moins 35 % d’énergie. Pour bénéficier de cette aide, vous ne devez pas, dans les 5 dernières années, avoir bénéficié d’un prêt à taux zéro ou d’une MaPrimeRénov’.

Cela étant, elle est aussi cumulable avec les CEE et l’éco-prêt à taux zéro. Avec les aides chauffage et la TVA à 5,5 % aussi. Outre MaPrimeRénov’, les ménages aux ressources modestes et très modestes peuvent aussi bénéficier du bonus sorti de passoire énergétique.

Ce bonus est d’un montant de 1 500 euros. Les ménages aux revenus intermédiaires et supérieurs peuvent aussi en bénéficier, mais à des montants plus bas. Par ailleurs, des fournisseurs d’énergie proposent des aides aux travaux de rénovation énergétique comme le changement de fenêtres.

Ce faisant, ils peuvent obtenir des certificats pour avoir rempli leur obligation d’encourager les consommateurs à faire des économies d’énergie. Ces aides, qui peuvent prendre différentes formes, concernent les propriétaires et les locataires.

L’éco-prêt à taux zéro

Vous pouvez aussi financer le remplacement de vos fenêtres avec ces aides : l’éco-PTZ et le prêt à l’amélioration de l’habitat. L’éco-PTZ, qui est un prêt sans intérêt, se destine aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs et aux copropriétaires. Son montant peut atteindre 50 000 euros.

Cela dit, pour remplacer des vitres, il peut atteindre jusqu’à 7 000 euros pour une action seule. Pour un lot de travaux, ce montant peut aller jusqu’à 30 000 euros. Pour en bénéficier, il faut un logement construit il y a plus de deux ans et occupé à titre de résidence principale.

Tout du moins, il faut prévoir de l’occuper à ce titre plus tard. Ceux qui souhaitent demander ce prêt doivent s’adresser à une banque ayant signé une convention avec l’État. Le prêt à l’amélioration de l’habitat est accessible à ceux qui réalisent des travaux de rénovation d’isolation dans leur résidence principale.

Aides
Concept de taux d’intérêt à zéro pour cent – Crédits photos : iStock

Pour en faire la demande, ils doivent s’adresser à leur CAF. Son montant, qui est limité à 1 067,14 euros, peut aller jusqu’à 80 % du montant des travaux. Les prétendants à cette aide doivent percevoir une prestation familiale et résider en France métropolitaine.

Ceux qui résident en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique ou à La Réunion peuvent aussi y prétendre.

Taux réduit de TVA

Vous pouvez aussi, grâce à certains travaux d’amélioration des performances énergétiques, bénéficier d’un taux réduit de TVA. Ce taux de 5,5 %, ce sont les professionnels qui les appliquent à votre facture. Vous n’avez donc rien à faire.

Cette réduction peut bénéficier aux propriétaires occupants, bailleurs, syndicat de copropriétaires ou une société civile immobilière. Seulement voilà, la construction du logement doit avoir eu lieu il y a plus de deux ans.

En outre, les ménages aux revenus modestes peuvent régler leurs factures d’énergie grâce au chèque énergie. De plus, ce chèque peut servir à financer des travaux de rénovation énergétique. Il est aussi possible de l’utiliser pour remplacer ses fenêtres.

Son montant s’étale entre 48 et 277 euros et on peut le recevoir de manière automatique si l’on y est éligible. D’autres aides locales existent pour l’amélioration des performances énergétiques de votre logement. Allez vous renseigner auprès de votre mairie ou de l’Anil pour vous renseigner.

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