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Alors que les Français profitent des vacances d’été, une mauvaise nouvelle vient les miner. Mardi 1er août 2023, les tarifs réglementés de vente d’électricité ont augmenté de 15 %. Cela entraîne un alourdissement des factures d’électricité qui augmentent de 10 %. Une hausse prévisible depuis l’annonce de la fin programmée du bouclier tarifaire.
Fin progressive du bouclier tarifaire
Une nouvelle hausse des factures d’électricité que les Français pourraient bien s’en passer. L’association de consommateurs CLCV la considère même comme un « coup de poignard dans le dos ».
« L’annonce le 18 juillet par le gouvernement d’une nouvelle hausse de 10 % des prix de l’électricité (après une première hausse en février de 15 %), sans la moindre concertation et en dépit des multiples engagements pris depuis janvier, est un coup de poignard dans le dos des habitants que nous ne pouvons tolérer », indique la CLCV sur son site.
En effet, les Français ne s’attendaient pas vraiment à l’annonce de la hausse des tarifs de l’électricité et donc des factures. Il y a quelques mois, l’exécutif avait promis que la hausse des prix serait limitée à 15 % pour 2023. Cela a été constaté le 1er février dernier avec une augmentation des tarifs réglementés de 15 %.
Pourtant, le prix de l’électricité a encore été revu à la hausse pour la seconde fois cette année. Il ne s’agit pas ici d’une hausse des prix classique, mais plutôt une conséquence de la fin programmée du bouclier tarifaire.
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Aujourd’hui, cette mesure continue de protéger les ménages et les TPE/PME des hausses colossales des factures d’électricité. Toutefois, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a annoncé en avril que le bouclier tarifaire va disparaître progressivement.
« Je nous donne deux ans pour en sortir, il sera maintenu jusqu’à début 2025 », avait annoncé Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie.
Factures d’électricité : une hausse de 160 euros
Selon Bercy, le pays doit sortir « de la politique du chéquier » et de la politique du « quoi qu’il en coûte ». Le but du gouvernement est de faire baisser les dépenses globales. La fin du bouclier tarifaire lui permettrait d’économiser 30 milliards d’euros d’ici 2025.
Après l’annonce de la disparition programmée du bouclier tarifaire, il fallait donc s’attendre à une hausse des prix de l’électricité. Le bouclier compensait jusqu’alors 43 % de la facture des ménages. Aujourd’hui, il ne soutient plus les Français qu’à hauteur de 37 %.
Cela a évidemment un impact direct sur les factures d’électricité. Elle entraîne une hausse sur la facture moyenne d’un ménage français. Si aujourd’hui, elle tourne autour de 1 640 euros, elle passera à 1 800 euros avec la hausse.
Les factures d’électricité des consommateurs qui se chauffent à l’électricité augmentent donc d’environ 160 euros par an. Cela représente un peu plus de 15 euros de hausse par mois. Une mauvaise nouvelle pour le budget de près de 23 millions de Français.
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Dans les détails, la hausse représentera 117 euros de plus par an pour les moyens consommateurs (environ 5 000 kWh/an). Par ailleurs, elle sera d’environ 224 euros pour les gros consommateurs (environ 10 000 kWh/an).
Plus de 30 % de hausse en un an
Le 24 juillet dernier, la CLCV a estimé que l’électricité a augmenté de plus de 30 % en un an. Malheureusement, la revue à la hausse des tarifs ne fait que commencer. Tenant compte de la disparition progressive du bouclier tarifaire, les Français devront encore voir leurs factures d’électricité augmenter dans quelques mois.
La prochaine révision des tarifs de l’électricité interviendra le 1er février 2024. Celle-ci précédera les hausses qui auront lieu avant la fin définitive du bouclier programmée en 2025. Le seul moyen pour contrer cette hausse des factures d’électricité pour les Français sera de se tourner vers une offre à tarif fixe.
Ce type de contrat leur épargnera des évolutions à la hausse comme les TRV. Avec ce type de contrat, le tarif de l’électricité reste stable jusqu’à la fin de l’accord. La durée d’un contrat peut aller d’un an à plusieurs années. Cependant, il faut savoir que s’il protège des hausses, il ne permet pas de profiter des baisses du TRV.
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