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Michel Cymes est revenu sur une étude réalisée par l’OMS. Cette étude porte sur le niveau d’activité physique des jeunes. Selon le médecin et animateur français, les adolescents d’aujourd’hui ont un état de santé alarmant. Ils seraient beaucoup trop enclins à la maladie. Les détails dans cet article.
Un souci de taille pour les jeunes
Michel Cymes s’inquiète énormément pour les jeunes. Alors que l’inflation et la pénurie font rage dans l’hexagone, le médecin spécialiste a soulevé un autre problème tout aussi préoccupant. La condition physique des adolescents de 16 à 18 ans.
Selon Michel Cymes, les jeunes d’aujourd’hui sont plus vulnérables que ceux d’autrefois. Chose qu’il faudrait essayer de changer pour assurer un meilleur avenir au pays.
Durant son interview dans C à vous, Michel Cymes est revenu sur une étude réalisée par l’OMS. Une étude qui porte sur « le niveau d’activité physique des jeunes » et qui a donné des résultats troublants.
« 145 pays ont été étudiés. La France est quand même un pays plutôt riche… Vous savez quelle place on a sur 145 ? On est 119e. C’est une catastrophe », a-t-il raconté.
Se sentant également concernées. Anne-Elisabeth Lemoine, animatrice de C à vous, a souligné le véritable problème des jeunes d’aujourd’hui.
« Ils ne se préparent pas seulement à l’infarctus, mais ils se préparent à toutes les maladies de société », a-t-elle déclaré.
Selon la présentatrice, la France est dans une situation sanitaire :
« pour les jeunes qui est absolument catastrophique ».
Un cancer diagnostiqué par hasard
En 2008, Michel Cymes apprenait par hasard qu’il était atteint d’un cancer. Sa vie a alors changé du tout au tout. Pour espérer vaincre ce mal, le médecin et animateur a dû suivre des traitements et subir une opération.
Il est revenu sur ce triste épisode de sa vie dans le podcast du Monde Rebond, vivre avec le handicap. Tout en détaillant les faits marquants de cette douloureuse expérience, Michel Cymes a raconté la façon dont il a découvert son cancer.
Tout a commencé à la station de ski de La Clusaz. En voulant faire du « half-pipe » avec son fils, le médecin chute violemment et se casse plusieurs côtes. De retour à Paris, ses douleurs ne disparaissent pas. En plus, il se sent en permanence fatigué.
Michel Cymes décide alors de faire un scanner pour découvrir ce qu’il ne va pas. À son grand étonnement, les médecins lui diagnostiquent un cancer « qui fait trois centimètres et demi ».
« Il ne donnait aucun symptôme (…) Il était placé à un endroit où il ne faisait pas parler de lui (…) Si je ne tombe pas ce jour-là à La Clusaz, on ne découvre pas cette tumeur », a raconté le chirurgien français spécialisé en otorhinolaryngologie.
Michel Cymes a eu de la chance pour avoir découvert son cancer assez tôt. S’il avait tardé, il aurait eu beaucoup plus de mal à vaincre la maladie.
Michel Cymes conscient de sa chance
Michel Cymes sait qu’il a eu beaucoup de chance avec son cancer. Comme il a pu le découvrir à un stade moins avancé, il a pu faire le nécessaire pour se soigner. Ce qui n’est pas le cas de tous les patients.
D’autres, moins chanceux, ne sont malheureusement diagnostiqués qu’à un stade avancé, ce qui réduit les chances de survie. Aujourd’hui, Michel Cymes se donne pour mission d’inviter tout le monde à se faire dépister. Pour lui, c’est le seul moyen de sauver des vies.
« On a la chance d’avoir une médecine qui nous permet de dépister plusieurs cancers », a-t-il déclaré.
Malheureusement, trop de gens sont encore réticents à l’idée de se faire dépister. La peur de trouver un cancer fait qu’ils préfèrent ne rien savoir et vivre dans le doute.
« Tous les médecins ont entendu des gens leur dire, et moi compris : “Je préfère ne pas aller faire le dépistage au cas où on me trouverait un cancer” », se désole Michel Cymes.
Lors d’une interview accordée à Gala en octobre dernier, Michel Cymes a raconté comment il a géré la nouvelle de son cancer. Selon ses dires, il aurait essayé de tout garder pour lui. Et ce, pour ne pas inquiéter son entourage.
Le médecin spécialiste a aussi préféré ne rien dire à ses enfants. Son but était de les préserver pour qu’il puisse continuer à vivre normalement.
