Judith Godrèche a joué dans plus de 30 films. Notamment L’homme au masque de fer en 1998 avec Leonardo DiCaprio. Elle a également connu le succès international avec des films comme L’Auberge espagnole en 2002 et The Overnight en 2015. Toutefois, sa carrière a connu un véritable boom après son rôle dans La fille de 15 ans avec Jacques Doillon. Finalement, des années plus tard, cette dernière a révélé la sombre affaire qui se cachait derrière ce film qui a bouleversé sa vie. Elle accuse le réalisateur d’avoir abusé de sa position dominante sur la jeune fille naïve qu’elle était à l’époque. Le tout pour assouvir ses fantasmes lubriques.
En 2024, Judith Godrèche a porté plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot. De même, dans cette plainte, elle a pareillement évoqué le nom de Jacques Doillon. À ce propos, l’actrice a pris la parole sur le sujet lors de la cérémonie des César. Alors que la parole se libère dans le cinéma français, Judith Godrèche voit une nouvelle victoire à son actif. En effet, elle avait interpellé l’instance législative quant aux conditions des mineurs dans l’industrie en explique :
« Allons-nous garder le silence ? Moi, je compte sur vous, je compte sur vous pour protéger les enfants, ne plus les livrer au cinéma sans aucune protection.»
Judith Godrèche convainc l’Assemblée nationale
Ce 2 mai 2024, l’Assemblée nationale a pris le parti de croire les allégations de l’actrice. En effet, avec 58 votes pour et 0 contre, cette dernière a légitimé la parole de Judith Godrèche face à l’opacité du monde cinématographique. Une commission d’enquête se chargera de lever le voile sur les abus et violence sur mineurs de ce milieu, où l’omerta reste de mise. Par peur de voir sa carrière brisée. Francesca Pasquini, député EELV, a déclaré :
« Il est temps d’arrêter de dérouler le tapis rouge aux agresseurs.»
Ainsi, Judith Godrèche met un coup de pied dans la fourmilière afin que son cauchemar ne se reproduise pas. De leur côté, les accusés continuent de clamer leur innocence. Dénonçant un effet dévastateur sur leurs familles respectives.
« Chère Judith, si les autres ne vous ont pas entendue, nous vous avons entendue, nous députés. Alors aujourd’hui, nous allons faire mieux que vous écouter. Nous allons agir parce qu’il y a urgence. », a ajouté Perrine Goulet, élue MoDem, qui préside aussi la Délégation aux droits des enfants.
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