Judith Godrèche évoque des abus de Jacques Doillon : « C’était hallucinant »

Connue pour ses talents d'actrice, Judith Godrèche a récemment brisé le silence concernant Benoît Jacquot mais aussi Jacques Doillon.

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La belle a vu le jour en 1972 à Paris. Elle se fait connaître en 1988, dans Les mendiants, réalisé par Benoît Jacquot. Malheureusement, ce dernier n’a pas seulement été un mentor sur le plan professionnel. Dernièrement, Judith Godrèche a révélé que ce dernier lui avait imposé des relations intimes alors qu’elle n’avait que 14 ans. Par la suite, la comédienne, qui déclare avoir été sous emprise, a vécu avec le réalisateur pendant quelque temps. Invitée par Sonia Devillers sur France Inter, elle a aussi fait de nouvelles révélations sur une autre star du cinéma français. À savoir Jacques Doillon. On vous explique tout !

Judith Godrèche revient en détail sur l’emprise de Benoît Jacquot

Le destin de la jolie blonde a basculé durant les vacances d’été, entre sa classe de quatrième et de troisième. À l’époque, la jeune fille avait déjà quelques rôles à son actif. Mais cette fois, elle tombe sur un réalisateur qui, selon elle, va instiller très rapidement une ambiance étrange entre eux deux. Benoît Jacquot, qu’elle voit d’abord comme une figure paternelle, lui fait peu à peu croire à une idylle. Ce 6 février 2024, Judith Godrèche a décidé d’aller déposer plainte à la brigade de la mineure. Au micro de France Inter, elle décrit une relation abusive particulièrement rude. Encore adolescente, elle n’a pas le souvenir d’avoir vécu un coup de foudre à l’époque.

« Mais je me suis retrouvée avec lui, dans son lit, et j’ai été son enfant femme. (…) Quand je l’ai quitté, j’ai essayé de réfléchir et de me dire, ‘à quel moment j’ai regardé cet homme et je me suis dit que j’avais envie de sortir avec lui, oh, il est super beau’, mais en fait, jamais ! »

Elle précise en revanche qu’elle avait à l’époque beaucoup d’admiration pour le réalisateur. Et de son côté, Benoît Jacquot savait quelle posture tenir pour amadouer la jeune fille.

« L’autorité sur le tournage. Qui était quelqu’un qui faisait des grandes phrases définitives. Qui vous parlait de vous comme si vous n’aviez jamais été vue avant. Comme s’il créait un portrait d’une fille, d’une enfant. Qui va devenir le vôtre. »

Rapports intimes imposés, règles de vie stricte, Judith Godrèche a aussi été confrontée à la violence de Benoît Jacquot. Ses tenues vestimentaires, son alimentation… Tout faisait l’objet d’un minutieux contrôle, d’après la comédienne.

« C’est à partir du moment où j’ai commencé à émettre des désirs qui ne correspondaient pas à ces règles que c’est devenu terrifiant. »

Les accusations de l’actrice concernant Jacques Doillon

Tout comme Benoît Jacquot, ce réalisateur, longtemps en couple avec Jane Birkin, a une place de choix dans le monde du 7ᵉ art. On lui doit des films comme L’An 01 ou encore La Drôlesse. Or, en 1990, Judith Godrèche a eu l’occasion de tenir le premier rôle, dans son long-métrage, La Fille de 15 ans. Elle-même n’avait pas encore fêté ses 16 ans à l’époque. Ce 8 février 2024, elle raconte, à mots couverts, des gestes déplacés du réalisateur, en privé.

« Sans le bureau de Jacques Doillon. (…) Personne ne l’a vu et je n’en ai parlé à personne. »

Mais d’après l’actrice, Jacques Doillon aurait aussi commis d’autres abus inacceptables, devant tout le monde. En utilisant le film comme prétexte.

« Sur le tournage, c’était hallucinant. (…) Tout d’un coup, il décide qu’il y a une scène d’amour, une scène de sexe entre lui et moi. Et on fait 45 prises. J’enlève mon pull, je suis torse nu, il me pelote, me roule des pelle. »

Judith Godrèche déclare que cette scène a eu lieu sous les yeux de Jane Birkin. Alors mariée au réalisateur. Et visiblement peinée de subir ça.

« Une situation extrêmement douloureuse pour elle. », se souvient la comédienne. 

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