Né en 1940, à Caen, Alain Duhamel s’est formé à l’Institut d’études politiques de Paris. Dès les années 1960, il se lance comme journaliste auprès du journal Le Monde. Quelques années plus tard, il débarque sur le petit écran, avec plusieurs émissions cultes comme À armes égales ou encore Cartes sur table. Dans les années 1970, il était un visage incontournable de l’ORTF et la deuxième chaîne, animant de nombreux débats politiques. Un rôle qu’il a conservé jusque dans les années 2000 sur France 2. Notamment avec le programme 100 minutes pour convaincre.
En parallèle, Alain Duhamel a aussi fait ses preuves sur les ondes. D’abord en tant que chroniqueur chez France Culture puis Europe 1. Avant de partir sur RTL, pour révéler ses talents d’éditorialiste politique. Et depuis 2019, il intervient régulièrement sur BFMTV, avec l’émission Face à Duhamel. C’est sur cette même chaîne que ce journaliste âgé de 84 ans a annoncé la fin imminente de sa carrière. On fait le point !
Alain Duhamel : une saison, et puis s’en va…
Ce mardi 3 septembre, il était l’invité d’Apolline de Malherbe, en direct sur RMC et sur BFMTV, dans Face à Face. C’est ainsi que la journaliste a fini par l’interroger sur son avenir dans le monde des médias.
« Vous allez vraiment arrêter ? »
Décidé à aller droit au but, Alain Duhamel a donné une réponse très claire :
« À la fin de la saison ! »
Ce qui laisse plusieurs mois au public et à ses collègues pour digérer cette idée.
« Vous avez encore à me supporter une saison entière et ce ne sera pas n’importe quelle saison. », ironise l’ancien animateur de Mots croisés.
Par la suite, il a accepté de s’expliquer sur les raisons qui le poussent vers la retraite. Selon lui, il y a longtemps que son épouse attend sa décision.
« D’abord, parce que ma femme me le demande depuis 10 ans chaque année de plus en plus fort. »
Mais Alain Duhamel a également un autre argument.
« Et puis, y’a un moment… Et puis, y’a trop de gens de la famille en plus ! », admet le journaliste.
Cette réflexion a beaucoup amusé Apolline de Malherbe. En effet, l’éditorialiste fait ici référence à son neveu (Benjamin Duhamel, en poste sur BFMTV) ou encore son frère, Patrice Duhamel, qui a été directeur des antennes de France Télévisions dans les années 1990. Or, Alain Duhamel a aussi des liens de parenté avec Nathalie Saint-Cricq (sa belle-sœur, aussi journaliste) ou encore Amélie Oudéa-Castéra (sa nièce, actuellement ministre des sports). Un arbre généalogique qui pousse aujourd’hui certains commentateurs à parler d' »une dynastie Duhamel ». Ce qui agace profondément le futur retraité :
« C’est complétement idiot ! Moi, je ne suis pas une dynastie ! Mon père n’était pas journaliste et mon fils n’est pas journaliste », a-t-il déclaré face à Apolline de Malherbe.
Il faudrait donc croire que seul le talent explique cette massive réussite familiale.
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