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Née en 1986 à Asnières-sur-Seine, la jolie brune a commencé sa carrière très jeune. En effet, dès 2008, elle obtient un rôle dans la comédie 15 ans et demi. Mais le grand public l’a surtout découverte dans la série Clem, diffusée sur TF1 depuis environ 13 ans. Dans ce feuilleton, Lucie Lucas donne régulièrement la réplique à Victoria Abril, puisqu’elle incarne la maman de l’héroïne. Or, alors que le monde du cinéma traverse une terrible tempête avec l’affaire Gérard Depardieu, la jeune femme n’a pas hésité à s’exprimer sur les réseaux, il y a quelques jours. Allant jusqu’à laisser entendre que Victoria Abril aurait commis des agressions sexuelles. Or, ce 29 décembre 2023, elle semble faire machine arrière. On vous explique tout !
Lucie Lucas fait part de ses regrets
Depuis le 7 décembre dernier, l’opinion n’en finit plus de se déchirer, après les révélations choquantes de Complément d’enquête sur Gérard Depardieu. Certains de ses fans et de ses proches le défendent bec et ongles, en dénonçant un lynchage public insupportable. Mais d’autres personnalités de la culture, comme Sophie Marceau ou Judith Godrèche estiment que l’acteur a bel et bien eu des comportements odieux envers les femmes. L’actrice évolue dans le milieu audiovisuel depuis 15 ans. Et le 26 décembre, elle avait décidé de rompre le silence, en témoignant sur des faits graves, dont elle se disait témoin. Et pour cause : elle avait été bouleversée de voir le nom de Victoria Abril, parmi les signataires d’une tribune en soutien à Gérard Depardieu.
« Combien de comportements inadmissibles ai-je tus ? J’ai beaucoup à dire sur certaines personnes de cette liste délicieuse de cosignataires… Avec TOUT ce que les jeunes générations de comédiens ont de dossiers sur vous, j’espère que vous êtes prêts pour la retraite parce qu’on ne vous protégera plus ! Hein Victoria… tu veux qu’on parle de tes nombreuses agressions, y compris sexuelles, envers tes partenaires ? »
Or, ce 29 décembre 2023, l’actrice d’origine espagnole a fait savoir, par le biais de ses avocats, qu’elle allait déposer une plainte contre Lucie Lucas, pour diffamation. Aussi, quelques heures plus tard, la jeune femme a décidé de reprendre la parole sur Instagram, pour nuancer ses précédentes déclarations. Elle explique ainsi qu’elle n’aurait pas dû interpeller sa collègue de la sorte.
« Je ne veux pas vivre dans un monde où la délation serait une vertu. Les médias, les réseaux sociaux et la violence des prises de position sans nuances nous poussent à des comportements dignes du Far West. J’ai cédé moi aussi, j’ai tiré à vue sur Victoria Abril et je n’en suis pas fière. »
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La comédienne ne renonce pas à ses convictions pour autant
Ces derniers jours, beaucoup d’internautes avaient salué le coup de gueule explosif de la jeune actrice. En dénonçant avec véhémence les gestes et propos qui ne passent plus auprès de la jeune génération, elle avait touché beaucoup de gens. Aussi, en voyant Lucie Lucas revenir sur ses déclarations, certains pourraient être déçus. Néanmoins, la belle a tenu à rassurer ses abonnés concernant son combat contre le sexisme. Si elle regrette d’avoir jeté Victoria Abril en pâture, elle reste convaincue qu’il faut combattre les abus et les violences dans le milieu du cinéma :
« En revanche, comme des millions de personnes en France, je ne peux plus supporter le laxisme de la Justice en matière de violences. Et je ne peux plus supporter que les puissants se protègent entre eux et se drapent dans leur impunité. Ce privilège qu’ils ont acquis grâce à une société idolâtre et déraisonnablement complaisante face aux abus. Si en plus, c’est au nom de l’amour de l’art, le dégoût me fait parler. »
Plutôt que de citer des noms, Lucie Lucas a, cette fois-ci, décidé de poster un texte complet et mûrement réfléchi. avec un objectif : mobiliser le public, et alerter les pouvoirs publics sur les problèmes des violences sexuelles.
« Certaines choses ne sont plus acceptables, nous devons le reconnaître et faire front ensemble. (…) Bien que je n’ai pas été un bon exemple lors de mon coup de sang, je prie de tout mon cœur pour que la parole puisse s’exprimer. Sans haine, ni déni, ni lynchage. Et que le calme, l’apaisement et le respect soient un terreau fertile pour élaborer une nouvelle façon de vivre ensemble. »