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Le 5 décembre 2017, la famille du Taulier a vécu un terrible drame. Effectivement, ce jour-là, après 74 ans de vie sur terre, Johnny Hallyday s’en est allé des suites d’un cancer des poumons. En rejoignant les cieux, le rockeur a laissé des milliers de fans endeuillés et une famille complètement déchirée. Pour rappel, de son vivant, le monument de la chanson française était le père aimant de 4 enfants : David, Laura, Jade et Joy. Pour ces derniers, nul doute que son absence reste pesante. 5 ans après cette immense tragédie, l’ainé du Taulier, a décidé de lui rendre hommage en chanson. Fils de deux monstres sacrés, David Hallyday ne garde pas forcément un souvenir joyeux de son enfance. Et ce, comme en témoignent ses propos lors de son entrevue avec le Figaro.
David Hallyday, un enfant de la balle
Sylvie Vartan et Johnny Hallyday formaient jadis l’un des couples les plus emblématiques de la chanson française. En août 1966, de leur romance passionnelle est né un fils, David Hallyday. Enfant de deux immenses stars, celui-ci était amené à vivre une vie sous les feux des projecteurs.
D’ailleurs, le jour de sa naissance, son visage était déjà connu du monde entier. En effet, pour célébrer la venue au monde de leur bébé, Johnny Hallyday et Sylvie Vartan ont décidé de partager en exclusivité les photos de l’heureux événement au magazine Paris Match.
Et ce, pour le plus grand bonheur des fans envers qui l’enfant gardera une certaine amertume plus tard. Bref, concernant son fils, à l’époque, l’interprète de J’ai un problème avait déjà des projets bien définis.
L’imaginant devenir avocat, la chanteuse a déclaré qu’elle ne souhaite pas que son gamin devient plus tard une idole. Hélas pour une elle, au lieu de faire un plaidoyer dans les tribunaux, en grandissant, David Hallyday a décidé de monter sur scène. Pour autant, le quinquagénaire n’est pas devenu une idole.
David Hallyday s’est senti « orphelin »
Effectivement, bien qu’il se soit fait un nom dans la musique, David Hallyday, contrairement à son père, n’a pas déchaîné les passions. Une situation qui ne lui déplaît nullement.
Pour cause, ce dernier est assez critique vis-à-vis de la célébrité, et plus précisément de l’engouement des fans. Chose qu’il a vécue durant son enfance, lorsqu’une horde de fans s’accaparaient ses parents. Par conséquent, durant ses premières années, David Hallyday avait fortement l’impression que ces derniers lui étaient « volés ».
Et ce, comme en témoignent ses propos lors de son entrevue avec Le Figaro. Effectivement, à l’occasion de la sortie de son autobiographie intitulée Meilleur album, jeudi 23 novembre 2023. Avec beaucoup sincérité, le papa d’Ilona Smet affirme avoir parfois eu l’impression d’être un orphelin.
« C’est très difficile à vivre. Cela peut donner l’impression de se sentir orphelin donc on en fait des tonnes quand on voit ses parents, on a envie qu’ils nous regardent. »
D’après le média quotidien, David Hallyday garde encore en mémoire cette foule d’inconnus. Et ce sentiment de dépossession, le chanteur avait l’impression de le revivre après le décès de son père.
« Aujourd’hui j’ai pardonné »
Plus précisément suite au litige concernant l’héritage de son père, un drama vivement relayés dans les médias. Il a déclaré :
« Quelle anomalie, quelle aberration, quelle folie que de voir la mort de son père devenir un spectacle entre deux coupures publicitaires. Rien, pas même l’hommage qu’ils prétendent relayer, ne parvient à cacher l’obscénité du procédé. »
Comme nous l’avons dit plus haut, lors de son entrevue, David Hallyday est revenu sur sa relation avec son célèbre papa. Il reconnaît que cette dernière n’avait pas toujours été facile. Pour cause, Johnny était un père absent pour lui.
Néanmoins, le Taulier l’aimait profondément. Et pour s’excuser de son absence, Johnny Hallyday lui offrait de grands cadeaux. Cependant, ils ne pouvaient pas combler le manque que ressentait son fils.
« Si grands qu’ils soient, les présents ne sont jamais une présence », a déclaré David Hallyday.
Fort heureusement, avec le temps, ce dernier a fini par comprendre la situation. À cœur ouvert, il a déclaré :
« Mes parents ont traversé des époques compliquées, une folie médiatique, c’était compliqué. Je comprends aujourd’hui j’ai pardonné mais pardonner, ce n’est pas ne pas souffrir. »
