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Sarah, dont le fils est handicapé, souhaite faire une demande pour l’Allocation aux adultes handicapés ou AAH. Cette dernière a demandé aux experts du Grand rendez-vous de l’épargne (Capital / Radio Patrimoine) les placements qu’elle doit privilégier pour obtenir cette prestation. La réponse.
L’AAH déconjugalisée dès octobre
Chaque mois, Capital regroupe les questions de ses lecteurs pour les experts du Grand rendez-vous de l’épargne. Pour cette fois, la réflexion se concentre sur les placements exclus des ressources prises en compte pour obtenir l’AAH.
Il faut d’abord savoir que depuis le 1er octobre, le mode de calcul de l’AAH a changé. La déconjugalisation de cette prestation sociale permet en effet d’exclure les ressources du conjoint dans le calcul.
« Seul le bénéficiaire et ses ressources personnelles seront pris en compte dans le calcul de la prestation », peut-on lire sur le site service-public.fr.
C’est de ces ressources dont parle Stéphane Absolu, directeur associé chez Pyxis Conseil. Ce dernier a ainsi listé les placements à privilégier pour la demande de versement de l’Allocation aux adultes handicapés.
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Les ressources non prises en compte
Avant de répondre à la question de Sarah, il a d’abord rappelé les conditions d’attributions de l’AAH. La première concerne la condition sur l’incapacité de la personne. En général, le demandeur doit au moins avoir un taux d’incapacité de 80 %.
La deuxième condition concerne l’âge de la personne qui souhaite toucher l’AAH. Il faut avoir au moins 20 ans, mais dans certains cas, les personnes âgées de 16 ans peuvent en bénéficier. Cette exception s’applique pour les jeunes qui ne sont plus à la charge de leurs parents.
Enfin, il y a la condition sur les ressources. Pour une demande de l’AAH, ce sont les ressources de l’année N-2 qu’il faut considérer. Une demande effectuée en 2023 prend donc en compte les ressources de 2021.
Voici les placements qui n’entrent pas dans les ressources prises en compte pour obtenir l’AAH selon Stéphane Absolu :
À lire AAH : ces placements financiers exclus du calcul dont peuvent bénéficier les allocataires
- Les rentes versées dans le cadre des contrats de rente survie
- Les rentes viagères exonérées ( Un PEA de plus de cinq ans par exemple)
- Les revenus issus de la location meublée au régime BIC
- Les revenus issus des contrats d’assurance-vie sur lesquels aucun rachat n’a été opéré
Une augmentation de l’AAH en 2024 ?
L’AAH va faire l’objet d’une revalorisation à la hausse au 1er avril 2024, ce qui va être une bonne chose pour les bénéficiaires. Les déclarations de Bercy laissent en effet penser que le montant de cette prestation pourrait dépasser la barre des 1 000 euros l’année prochaine.
Une publication du ministre de l’Économie sur Twitter avait par ailleurs confirmé que la hausse des minima sociaux serait à hauteur de 4,6 %. Si l’AAH est actuellement à 971,31 euros pour une personne seule, l’allocation passera à 1 016 euros après cette revalorisation.
« Nous protégeons les Français contre l’inflation », avait assuré Bruno Le Maire sur le réseau social rebaptisé X.
À noter que l’augmentation des minima sociaux va aussi concerner l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé et l’Allocation journalière du proche aidant.