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Pascal Obispo, figure emblématique de la chanson, signe son retour avec l’album « Le beau qui pleut ». Interviewé sur Canal+ lors de l’émission Clique le 14 septembre, le chanteur de 58 ans a particulièrement ému les téléspectateurs.
Le compositeur a accepté de jouer quelques notes dans « l’interview en chanson ». Cette brève entrevue a mis en lumière l’amitié profonde qui lie Pascal Obispo à Florent Pagny. Les détails dans les prochaines lignes de cet article.
Le nouvel album de Pascal Obispo
Pascal Obispo célèbre ses 30 années de carrière avec la sortie de son 14e album, intitulé Le beau qui pleut, ce 15 septembre. Le titre fait référence à ses souvenirs d’adolescence passée en Bretagne, où il a découvert la pluie bretonne et le rock.
Dans la chanson phare de l’album, il chante :
« J’aime les camaïeux de bleu et de gris, j’aime le bleu qui pleut et le ciel qui plie. »
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Dans une autre chanson intitulée Le temps qu’il nous reste, Pascal Obispo aborde la question du temps qui passe et de la jeunesse éphémère. À l’approche de ses 60 ans, il ressent le besoin de maximiser son temps, conscient que :
« La voix change quand on vieillit. »
Son nouvel album est le fruit d’une collaboration avec des artistes tels que Giordana Angi et Alexia Gredy, ainsi que la co-écriture avec Pierre-Dominique Burgaud. Le jazzman Fred Nardin et Max Pinto ont assuré la réalisation de l’album.
De plus, des musiciens renommés comme Manu Katché et Gautier Capuçon ont contribué à l’ensemble. Enregistré et mixé par Youri Benaïs, puis masterisé par Miles Showell à Abbey Road, l’album se distingue par « sa poésie ».
Cette œuvre explore le thème de la beauté, qu’elle soit sublimée ou démantelée, tout en mettant en avant la créativité et la sensibilité de Pascal Obispo.
Le chanteur rend hommage à Florent Pagny
Le jeudi 14 septembre dernier, Pascal Obispo était de passage dans l’émission Clique sur Canal+. Lors de sa venue, l’auteur-compositeur a accepté de jouer le jeu de « l’interview en chanson » de Mouloud Achour.
Ce jour-là le journaliste lui a proposé d’envoyer « beaucoup d’amour à Florent Pagny » et de lui offrir « du soutien et de la force » dans sa lutte contre le cancer. Évidemment, Pascal Obispo n’a pas hésité.
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Lorsqu’on lui a demandé ce que Florent Pagny lui avait enseigné dans la vie à travers sa bataille contre la maladie, celui-ci a réagi instantanément. Il a entamé les premières notes de la chanson emblématique de son ami, Savoir aimer, sortie en 1997.
Ses paroles étaient empreintes d’une émotion profonde. Elles exprimaient l’amour et la générosité du cœur :
« Savoir donner. Donner sans reprendre, ne rien faire qu’apprendre. Apprendre à aimer. Aimer sans attendre, aimer à tout prendre. Apprendre à sourire. Rien que pour le geste, sans vouloir le reste. Et apprendre à vivre, et s’en aller. »
Ces mots, chargés d’amour et de vérité, prennent une signification encore plus poignante aujourd’hui. Ils reflètent la passion de Florent Pagny pour la vie, malgré son combat acharné contre le cancer.
Pascal Obispo : « C’est moi qui l’ai appelé »
Le 16 juillet dernier, dans une interview accordée au Parisien, Pascal Obispo a parlé de son grand ami, Florent Pagny :
« Ce n’est pas Florent qui m’a appelé, c’est moi qui l’ai appelé. »
Il a expliqué qu’il avait eu un pressentiment troublant peu de temps avant que l’ex-juré de The Voice ne lui annonce qu’il était malade.
« Sur une émission de télé, on m’a demandé de le remplacer au dernier moment, et je n’ai pas compris », a-t-il dit.
Il a également partagé ses sentiments, se disant « choqué et dévasté » pour son ami. Lors d’une interview avec RTL le 14 mai dernier, Pascal Obispo a parlé de son amitié avec ce dernier.
« On a connu des succès incroyables, on a quelque chose de fort. Ça laisse des traces, quand j’ai appris ça, ça m’a bouleversé », a-t-il confié.
Florent Pagny lui aurait dit :
« Tu ne te rends pas compte à quel point il y a un tri naturel sur tout, tu rentres avec un entonnoir, tu mets tout dedans, mais à la fin qu’est-ce qu’il reste, c’est l’essentiel. »
Par « l’essentiel », il faisait référence à Azucena, son épouse, à Ael et Inca, ses deux enfants, et à « la santé ». Le chanteur a terminé en disant que :
« Le reste, les motos, les voitures, on s’en fout. »