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Sur le petit écran, certains présentateurs marquent durablement le public. À l’image de Claire Chazal ou encore Jean-Pierre Pernaut, qui ont su devenir de vrais poids lourds du PAF. Mais Anne-Sophie Lapix appartient à une nouvelle génération de journalistes. Elle a commencé sa carrière au début des années 1990. Aujourd’hui, elle apparaît très régulièrement sur les chaînes du groupe audiovisuel public, France Télévisions. Elle présente même le JT sur la Deux depuis 2017. Mais comment envisage-t-elle la suite son parcours sur la chaîne ? Comme réagirait-elle en si elle devait quitter France 2 ? La présentatrice a accepté de livrer son point de vue. On vous explique tout !
Le journalisme : la vocation d’Anne-Sophie Lapix
Née en 1972, à Saint-Jean-de-Luz, la jolie blonde rêve de faire ce métier depuis sa plus tendre enfance. Après un baccalauréat type C, elle a entamé un cursus en sciences politiques, à l’IEP de Bordeaux. Cette formation lui a ensuite permis de se diriger vers des études au CFJ de Paris, pour se spécialiser dans le journalisme, et plus précisément à la télévision. Elle sort diplômée en 1996, et intègre LCI en 1999. À partir de 2005, le grand public découvre Anne-Sophie Lapix en tant que présentatrice dans Zone Interdite, sur M6.
Dès 2006, elle intervient déjà en tant que joker pour le JT de TF1. Mais en 2008, elle décide rejoindre la chaîne cryptée, Canal+. Elle anime alors Dimanche+. À partir de 2013, elle commence également à apparaître sur France 5. D’ailleurs, elle y présentera C à vous, jusqu’en 2017. Après cela, elle succède à David Pujadas, à la rédaction du JT de France 2. Et même avec cette prestigieuse carrière, Anne-Sophie Lapix ne néglige pas sa vie privée. Elle a deux fils : Esteban et Aurélien. Et depuis 2010, elle partage la vie du publicitaire, Arthur Sadoun. Mais comment imagine-t-elle son avenir à la télévision ?
Anne-Sophie Lapix : entre humilité et assurance
Même si elle occupe un rôle de premier plan sur le petit écran, la journaliste garde beaucoup de recul. En effet, les présentateurs des journaux télévisés exercent un métier d’image. Et les chaînes n’hésitent à renouveler les animateurs régulièrement. Anne-Sophie Lapix a donc conscience que sa place n’a rien d’éternel.
« Le jour où on me demandera de partir, cela ne me traumatisera pas dans le sens où je m’y attends. », a déclaré Anne-Sophie Lapix dans Le Parisien, le 26 août dernier.
Même si elle adore son poste actuel, elle sait que la rédaction du JT de France 2 peut aussi travailler sans elle.
“Je suis absolument convaincue qu’on n’est pas propriétaire du journal. »
Cela dit, pour l’heure, Anne-Sophie Lapix n’a pas à rougir de son parcours, bien au contraire. Souriante, mais aussi acharnée au travail, elle semble pour l’instant parfaitement à la hauteur.
« Il y a six ans, quand la présidente de France Télévisions m’a confié ce poste, des oiseaux de mauvais augure prédisaient le pire. Finalement, ça s’est bien passé et je suis heureuse d’être encore là. »
Elle révèle aussi que son prédécesseur lui avait promis qu’elle trouverait vite ses marques dans l’équipe. Et à présent, elle lui donne bien raison.
“À mon arrivée, David Pujadas m’avait prévenue : plus on se sent l’aise, plus connaît on connaît la rédaction, plus on prend de plaisir. Effectivement, il n’y a aucune lassitude.”
Pourtant, beaucoup de rumeurs ont circulé, concernant un éventuel départ d’Anne-Sophie Lapix. Il faut dire que la belle n’a aucun mal à aborder des sujets qui fâchent en interview. À tel point que certaines personnalités politiques, comme Emmanuel Macron ou Marine Le Pen, ont déjà refusé de lui accorder de l’entretien. Et que dire de son récent échange avec Elon Musk, qui paraissait à bout de nerf devant l’insistance de la journaliste. Si la pugnacité et la curiosité font partie du métier, certains estiment que la quinquagénaire va parfois trop loin.
Qu’à cela ne tienne, sa hiérarchie la soutient. Interrogée dans le Figaro, Alexandre Kara, directeur de l’information pour France 2, a tenu à démentir les bruits de couloirs concernant Anne-Sophie Lapix.
“Si on changeait de présentateur de JT à chaque fois qu’une femme ou un homme politique n’est pas content, nous n’aurions plus assez de journalistes pour présenter les journaux !”
