Afficher les titres Masquer les titres
Gérard Jugnot a vu le jour le 4 mai 1951 dans la capitale française. Largement connu pour ses talents d’acteur, il a longtemps travaillé en groupe. Mais, s’il a commencé dans une troupe, il a fini par faire sa carrière en solo. En plus de la casquette d’acteur, il a aussi pu prendre celle de réalisateur, scénariste et même producteur de cinéma. Il a pu évoluer aux côtés d’autres grands noms du cinéma Français comme Christian Clavier, Thierry Lhermitte ou même Michel Blanc. Il a réussi à connaître de grand succès aussi bien devant que derrière la caméra. De quoi le rendre fier à 72 ans de tout ce qu’il a pu accomplir. On vous explique tout ici.
Gérard Jugnot, les débuts
Gérard Jugnot a évolué dans une famille avec une mère au foyer et une grande sœur. Son père quant à lui travaille comme entrepreneur dans le bâtiment. Alors que la famille vit à Vincennes, elle déménage à Puteaux. Et là-bas, le jeune garçon va recevoir un prix d’honneur de l’école. Et il ne se rendait sûrement pas compte à quel point cela allait changer sa vie. En effet, avec cette récompense, il a pu se faire admettre au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Là-bas, il va faire de belles rencontres.
C’est donc dans l’enceinte de ce lycée que Gérard Jugnot va pouvoir faire la connaissance de Christian Clavier, Thierry Lhermitte ou encore Michel Blanc. Tant de noms aujourd’hui bien connus en France. Et cette belle bande de copains semble déjà montrer son penchant pour les films en réalisant de petits films pastiches en double 8 mm. Ils vont même jusqu’à fonder leur propre troupe de théâtre amateur. Rapidement, ils doivent en apprendre plus et décident de suivre des cours d’art dramatique. Et deux après après le début de cet apprentissage, ils font leur tout premier spectacle nommé Non Georges, pas ici.
À lire Maxime Dereymez : qui est le danseur qui excelle dans Danse avec les stars ?
Une belle carrière s’annonce
Avec cette troupe comique, Gérard Jugnot commence de plus en plus à se faire remarquer. Mais il n’est pas le seul. La bande d’amis avec Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Maire-Anne Chazel, Michel Blanc et Josiane Balasko font leur premier succès. Il s’agit bien sûr des Bronzés, suivis par Les Bronzés font du ski et même Le père Noël est une ordure. Tant de classiques du cinéma Français qui permettent à chacun de commencer de belles carrières. Gérard Jugnot fait lui aussi l’objet de convoitise puisqu’il tient souvent le rôle du Français moyen avec son ventre, sa calvitie, sa voix aiguë et sa moustache.
Un changement de registre
À partir des années 80, la carrière de Gérard Jugnot va évoluer. Il va pouvoir réaliser son premier succès, Pinot simple flic. Plus tard, il va même raser sa moustache, pourtant son symbole. C’est une façon de changer son image et de sortir de cette case de Français moyen. Dans les années 90, sa carrière va commencer à prendre un nouveau tournant. Alors qu’il a commencé à se faire connaître avec des projets humoristiques, il va dévier vers le dramatique. On trouve notamment Une époque formidable qui parle de la société et lui vaut même une nomination aux Césars. Il y a aussi Casque bleu qui parle de géopolitique ou Fallait pas ! sur les sectes.
Gérard Jugnot, les années 2000
Dans les années 2000, l’acteur va continuer de confirmer sa position en tant qu’acteur, mais aussi producteur. En 2002 il se fait remarquer dans le rôle d’un père de famille durant l’occupation de la France dans Monsieur Batignole. Puis deux ans plus tard son célèbre film Les Choristes. Il a un des rôles principaux, mais aussi la casquette de producteur associé. Il devient même son plus gros succès jusqu’à la sortie des Bronzés 3. Peu de temps avant la sortie de ce projet, Gérard Jugnot avait d’autres envies. Il a notamment souhaité faire un nouvel Astérix et Obélix. Mais le co auteur de la bande dessinée a clairement mis son véto. Alors, il décide de se lancer dans Boudu, avec Gérard Depardieu à l’affiche. Mais il semble difficile de nier que ce fut un échec.
Finalement, en 2009, l’acteur va faire un nouveau succès. Il s’agit du film Rose et Noir que la critique adore. Cette dernière le juge même comme une façon de prôner la tolérance. Malgré cette casquette de réalisateur, il continue aussi d’accepter des rôles au cinéma. On le trouve donc dans Les Brigades du Tigre, L’île aux trésors ou même Le Petit Nicolas.
À lire Pierre de Maere : naissance, passion, évolution… Tout savoir sur l’étoile montante
Vie personnelle
Du côté plus personnel, Gérard Jugnot semble très engagé. Il a participé de très nombreuses fois aux concerts des Enfoirés. Avec cela, il participe au financement des repas pour les personnes dans le besoin. Il a aussi pu se porter deux fois parrain pour le Téléthon. Et depuis longtemps, il soutient l’association Le Rire Médecin. L’auteur a pu partager sa vue avec la costumière Cécile Magnan avec qui il a son fils, Arthur Jugnot. Mais depuis 2016, il a pu dire oui de nouveau à une femme. Il s’agit de Patricia Campi, une ancienne juriste de la ville de Marseille.
Gérard Jugnot a aussi pu recevoir de nombreuses récompenses. En tout, quatre César du meilleur acteur, deux Molière de l’adaptateur, et un Molière du comédien. En 2005, il devient Officier de la Légion d’honneur, puis Officier de l’ordre national du Mérite et Officier de l’ordre des Arts et des Lettres. Une anecdote sur la vie de ce dernier rapporte que dans les années 1990, un homme aurait usurpé son identité un certain temps. Ce dernier semblait en effet un sosie et en profiter. Finalement traduit en justice, cette histoire aura inspiré Michel Blanc et Bertrand Blier. Ils ont donc pu donner naissance à Grosse Fatigue, primé au Festival de Cannes.