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Olivier Véran est né le 22 avril 1980 en Isère. S’il est connu comme député et un homme politique, il a aussi le rôle de médecin neurologue. Aujourd’hui, il se fait connaître comme le porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé du Renouveau démocratique. Il a déjà eu de nombreuses fonctions comme ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la vie démocratique, ministre des Solidarités et de la Santé, conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes et député Français. Autant dire que derrière lui, à seulement 43 ans, il a déjà une très belle carrière. On vous explique tout ici.
Olivier Véran milieu familiale
Olivier Véran a grandi dans un bon milieu familial. Avec un père ingénieur informatique et chef de chœur bénévole, sa mère est elle professeure d’anglais. Il a donc suivi l’intégralité de sa scolarité à Grenoble avant de partir faire des études en médecine. Des études qu’il réussit en faisant une thèse d’exercice en neurologie sur la Confusion d’origine épileptique au sein d’une population âgée. Quatre ans après cette belle réussite, il obtient aussi un exécutive master en gestion et politique de santé à l’Institut d’études politiques de Paris.
Côté vie privée, la belle carrière d’Olivier Véran ne l’a pas empêché de fonder une famille. Il a pu avoir deux enfants dans son premier mariage qui a duré près de dix ans. Il a aussi pu partager la vie de Coralie Dubost, une députée de l’Hérault.
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Carrière professionnel
Dans les soins
Olivier Véran a pu exercer en tant que neurologue au CHU de Grenoble, là où il a grandi. Mais il délaisse ce parcours quand il se voit nominé au ministère des Solidarités et de la Santé. Et déjà dans le monde de la santé, ce dernier reste une personne engagée. Il va dans le milieu syndical et associatif. Là-bas, il exerce en qualité de porte-parole de l’Intersyndical national des internes des hôpitaux. Mais également comme président de l’Association des assistant des hôpitaux de Grenoble et de conseiller titulaire à l’Ordre départemental des médecins de l’Isère.
La politique
La vie politique d’Olivier Véran commence très rapidement. Il a apporté son soutien à Nicolas Sarkozy en 2007. Et cinq ans plus tard, il devient député suppléant puis ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Pendant trois ans, il prend donc place à l’Assemblée nationale. Mais, le 5 avril 2015, il fait le choix de démissionner à cause de soucis de santé. En 2017, il apporte de nouveau son soutien à un candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron. Il en devient même son référent santé. D’après ses dires, c’est l’engagement pro-européen d’Emmanuel Macron qui lui a donné envie de le soutenir. Mais sa carrière politique ne manque pas d’honneur. Il a eu le rôle de député de la première circonscription de l’Isère de 2012 à 2015. Mais il reprend ce rôle en 2017. Il a aussi pu exercer en qualité de conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes en 2015.
Une nouvelle impulsion
Mais le 16 février 2020, sa carrière prend un nouveau tournant, un tremplin. Il devient à cette date le ministre des Solidarités et de la Santé. Olivier Véran succède de cette manière à Agnès Buzyn qui prend de nouveaux engagements. Cependant, ce nouvel emploi s’avère bien plus difficile que prévu. Pour rappel, en février 2020, la pandémie mondiale de la Covid bat son plein en France. Et le gouvernement ne sait pas encore comment réagir sans briser ni mettre en danger les Français. Olivier Véran se retrouve donc avec l’un des postes de Ministre les plus sensibles de la période. Et le 7 juillet, la Cour de cassation décide même d’ouvrir une information judiciaire sur Oliver Véran, Agnès Buzyn et Edouard Philippe pour leur manière de gérer la pandémie.
Un engagement sans faille
Mais ce poste de Ministre de la Santé scie parfaitement Olivier Véran aussi médecin neurologue. D’ailleurs, s’il se bat pour que les Français se fassent vacciner, il reste lui-même la première personne du gouvernement à recevoir le vaccin AstraZeneca comme neurologue durant une visite au centre hospitalier de Melun. Malheureusement Olivier Véran va faire une promesse qu’il ne saura pas tenir. Il déclarait :
“Il n’y aura pas d’impact de la troisième dose sur le passé sanitaire. Que vous alliez prendre votre rappel ou non, vous garderez le bénéfice du passé sanitaire”.
Mais le Président de la République n’a clairement pas annoncé la même chose quelques mois plus tard.
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Olivier Véran, ministre délégué
Le 20 mai dernier, le poste d’Olivier Véran a changé. Alors qu’il a occupé des années difficiles de ministre de la Santé, il se trouve comme ministre des relations avec le Parlement au sein du gouvernement Elisabeth Borne. Il prend ainsi la place de Marc Fesneau. Mais ce changement de poste ne reste pas vu d’un bon œil par tous. Beaucoup trouvent même que cela ressemble à un déclassement, comme une punition.
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Mais le 4 juillet de la même année, il acquiert une nouvelle qualité. Celle de ministre délégué chargé du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement. Avec ce poste, il va se faire connaître d’une grande partie des Français qui avaient déjà l’habitude de l’entrée durant la pandémie mondiale. Aujourd’hui, Olivier Véran occupe toujours ce poste. Mais cette fois encore, il se trouve dans une situation délicate. Puisqu’il reste le porte-parole du gouvernement, il doit en transmettre la parole. Et cette dernière dans le cadre de la crise sociale à cause de la réforme des retraites. Apparemment, Olivier Véran n’aura jamais le bon rôle auprès des Français.