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De nos jours, tous les professionnels de santé vous le diront : faire de l’exercice permet de garder la forme et de faire travailler nos muscles. Certains vont transpirer par passion, quand d’autres le font avant tout pour perdre quelques kilos en trop. Mais on oublie trop souvent, les activités sportives ont aussi la capacité d’éviter certaines maladies. Notamment, au niveau du cardiaque. Partant de ce constat, plusieurs députés estiment que la sécurité sociale devrait agir pour inciter les Français à faire du sport. Il s’agit là d’une nouvelle forme de prévention qui pourrait bien d’avérer très efficace pour l’Assurance maladie.
La sécurité sociale : pourquoi inciter les citoyens à se dépenser ?
En France, nous avons la chance de pouvoir compter sur un système de santé sophistiqué, qui garantit à chacun l’accès aux soins médicaux. Ainsi, les consultations auprès de votre médecin traitant font l’objet d’un remboursement. Il en va de même si on vous prescrit des médicaments ou encore des examens. Tous ces avantages permettent aux Français de soigner sans se ruiner.
Pour autant, toutes ces aides peuvent coûter cher à la sécurité sociale. Or, en faisant la promotion des activités sportives, elle pourrait bien faire de belles économies. Car la pratique d’exercice physique permet d’éviter l’apparition de plusieurs pathologies :
- Tension artérielle
- Maladies cardiovasculaires.
- Diabète
- Cancer
Dans ce contexte, les activités sportives pourraient, en gardant les citoyens en bonne santé, limiter leurs frais médicaux à l’avenir. Aussi, pour l’assurance maladie, inciter les assurés à faire du sport revient faire de belles économies, tout en préservant leur santé.
Activités sportives : les députés mobilisés
Le député Aurélien Saintoul, de la France Insoumise, représente la circonscription des Hauts-de-Seine. Et selon lui, la question d’un rembourser des exercices physiques se pose. Il s’agit même d’un véritable enjeu de santé publique. Il a donc déposé une proposition de loi en ce sens, avec 80 autres parlementaires de l’hémicycle.
En effet, étant donné que les activités sportives permet d’agir en amont sur la santé des patients, il suggère de favoriser cette habitude, via un dispositif de remboursement par la sécurité sociale. En France, de nombreuses personnes renoncent à s’inscrire en salle de sport, faute d’équipements ou de moyens. Or, les soins nécessaires en cas de maladies coûtent bien plus cher qu’un abonnement au club de gym. Dans certains cas, les malades doivent même subir de lourdes opérations. Et ces actes, pris en charge par la sécurité sociale, pèsent lourd sur son budget.
Les élus qui présentent ce projet de loi, le décrivent comme une :
« Politique ambitieuse de santé doit donc s’appuyer sur la pratique sportive en prévention de pathologies longue durée, ou au cours de celles‑ci. »
Pour l’heure, il faudra encore attendre avant de savoir si cette proposition sera adoptée à l’Assemblée Nationale. Dans ce cas, il s’agirait d’une grande première. Mais finalement, on doit aussi reconnaître que cette idée s’appuie sur un dispositif déjà utilisé par de nombreux médecins. Ainsi, depuis 2016, ces professionnels de santé ont la possibilité de prescrire des séances de sports à leurs patients. Il s’agit bien sûr d’activités sportives choisies en lien avec les capacités et la pathologie des personnes. Le souvent, ces prescriptions concernent des individus atteints d’affection de longue durée.
