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Patrick Fiori de son vrai nom Patrick Chouchayan est l’un des artistes les plus populaires de la chanson française. Il a su conquérir le cœur du public grâce à sa voix puissante et ses mélodies entraînantes. Mais avant de connaître le succès, il a dû faire face à de nombreux obstacles et à des moments de doute. Dans Un dimanche à la campagne, il nous raconte son histoire.
Patrick Fiori, un artiste accompli
Après le succès d’Un air de famille (150 000 ventes), avec le tube J’y vais en duo avec Florent Pagny, Patrick Fiori prépare son nouvel album. Le chant est libre sortira ainsi le 9 février, avec la participation de nombreux artistes. On peut citer Ycare qui a signé six chansons, ensuite Slimane, Claudio Capéo, Amel Bent et même Michel Drucker chante avec lui !
Pour ce nouvel album, Patrick Fiori explique à Purecharts qu’il a opté pour des musiques et des thèmes variés. Il a fait ce qu’il s’interdisait parfois, en croyant que c’était irréalisable. Le chanteur a, pour une fois, écouté son cœur et son cerveau tout en essayant des choses qui vont peut-être étonner les gens.
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Avant de lancer son album et sa tournée, Patrick Fiori a été invité à l’émission Un dimanche à la campagne sur France 2 accompagné de Julie Andrieu et Michaël Jeremiasz.
Il vient d’une famille qui aime chanter
Durant cette entrevue avec Frédéric Lopez, l’interprète de Belle a parlé de son enfance et de ses débuts difficiles dans la musique. Pour rappel, il a commencé à écrire des chansons à l’école, au lieu de suivre les cours sérieusement !
« J’ai écrit très petit, j’ai commencé à écrire des textes j’avais 8-9 ans. Je parlais déjà des blessures de mon âge », confie l’artiste.
Il a aussi mentionné « les moqueries très très costaudes » qu’il subissait à l’école, comme celle sur son nez. Patrick Fiori a ensuite révélé au passage qu’il venait d’une famille musicale :
« Ma mère chantait, mon père chantait en arménien, mais un peu plus discret et mes sœurs chantaient. »
Il a aussi raconté qu’il s’était inscrit à des concours de chant avec son frère, « pour rigoler ». Il ne se doutait pas de la belle carrière qui l’attendait !
« Je ne gagnais pas du tout ma vie »
Le jeune chanteur qu’il était a remporté le premier concours, et les suivants. Patrick Fiori a même provoqué la jalousie dans la région.
« Le premier, on prend, on le gagne. Le deuxième, on le gagne, trois, quatre, cinq… Ça commençait à faire des jaloux dans la région. Tout le sud de la France, on l’avait épuré en long, en large et en travers, des campings aux troquets », affirme aujourd’hui le chanteur avec humour.
Son rêve était de chanter, mais son entourage l’a pris autrement à l’époque :
« On me posait la question : “Tu veux faire quoi comme métier ?” Je répondais : “Chanteur”. J’ai commencé à chanter, mais je ne gagnais pas du tout ma vie. Je trouvais des petits boulots : des déménagements avec mon père, un cousin qui était maçon, un pote électricien… Je me débrouillais à avoir des petits sous pour m’acheter des micros et des pianos pour performer et avancer dans la musique ».
D’ailleurs, son premier single Stéphanie est sorti quand il avait 16 ans.
Ses parents étaient les seuls à croire en lui. Il était un petit chanteur insignifiant. Sa famille l’aidait avec de l’argent. Quant au père de famille, il ignorait qu’il allait réussir régionalement avec sa chanson. Et pourtant, il en a écoulé 15 000 exemplaires à l’époque, ce qui est dérisoire aujourd’hui.
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Ce petit succès lui a ouvert la voie à une carrière réussie qui dure encore. Il a conseillé le jeune Patrick Fiori de l’époque, en voyant sa photo, comme s’il pouvait changer le passé :
« Va au bout de tes envies et de tes ambitions. Ne pousse personne pour y accéder. Prends juste une place et garde-là. »