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L’évolution des tarifs du gaz est devenue une préoccupation majeure pour des millions de foyers en France. Depuis la disparition des tarifs réglementés de vente du gaz (TRV) en juillet dernier, le tarif est en constante mutation.
À la place des TRV, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a instauré le « prix repère ». Il s’agit de la nouvelle référence pour les 12 millions de foyers qui utilisent du gaz. Découvrez ce nouvel outil dans l’article suivant.
Hausse des tarifs du gaz en novembre
Les tarifs du gaz sont un sujet brûlant ces derniers temps. Il est évident que les tarifs des fournisseurs vont subir une nouvelle augmentation en novembre.
Par exemple, à ce moment-là, un ménage qui utilise le gaz pour le chauffage ou la cuisine devrait payer en moyenne 8,58 euros pour la part fixe de la facture. Et ce, en plus de sa consommation personnelle de gaz.
Le tarif moyen du mégawattheure (mWh) est de 120,77 euros. En revanche, dans les zones les mieux desservies, il peut chuter à 117,73 euros. Les particuliers qui se chauffent au gaz devront débourser davantage pour leur abonnement (21,43 euros par mois).
Toutefois, le prix du kilowattheure sera nettement plus bas (97,84 euros le mWh), soit une réduction de 19,5 % par rapport aux « petits consommateurs ». Il faut tout de même retenir que le coût du gaz n’est pas le même pour chaque ménage.
Les prix inscrits sur la facture comportent beaucoup de variables. En revanche, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) est responsable de l’établissement du prix repère du gaz. Ce dernier est calculé en fonction d’un abonnement fixe et d’un prix variable basé sur la consommation de gaz.
Il sert de référence pour évaluer les coûts supportés par les fournisseurs et facilite la comparaison des offres pour les consommateurs. Il est important de noter que le prix repère est une valeur indicative et les fournisseurs ne sont pas tenus de s’y conformer.
Ils peuvent modifier les termes des contrats, y compris les prix, avec un préavis d’un mois. Cette flexibilité peut être source d’instabilité pour les consommateurs.
Le prix repère utilisé comme un outil ?
Le prix repère est devenu une référence depuis la disparition des tarifs réglementés de vente (TRV) en juillet. Cela dit, son augmentation entraînera probablement la hausse du prix du gaz. De toute évidence, les tarifs servent d’indicateur pour évaluer les coûts supportés par les fournisseurs.
Cela englobe notamment l’approvisionnement en gaz, sa commercialisation des contrats, ainsi que son acheminement et son stockage. Il s’agit d’un outil important pour permettre aux particuliers de distinguer les fournisseurs qui pratiquent des marges excessives de ceux qui proposent des tarifs plus compétitifs.
Il est toutefois important de noter que chaque acteur du marché est libre de fixer ses tarifs, tout en fournissant des informations et des conseils appropriés aux clients. Le Médiateur national de l’énergie se sert aussi du prix repère pour comparer les offres des fournisseurs.
Les offres à tarifs indexés sont liées au prix repère, tandis que les offres à prix fixe ne le sont pas. Ainsi, les ménages qui ont opté pour ces derniers n’ont pas accès à ce baromètre.
Choisissez bien votre fournisseur de gaz
La concurrence sur le marché du gaz a conduit à la création de nombreuses offres. Depuis la suppression des tarifs réglementés et du bouclier tarifaire, les consommateurs se posent des questions dans le choix de leur fournisseur de gaz.
Cela offre aux consommateurs plus de choix, mais aussi plus de responsabilités dans leur décision. Il vaux mieux prendre en compte les variations constantes dans le paysage des tarifs du gaz. Les fluctuations des prix de gros du gaz ont un impact direct sur les tarifs que les fournisseurs proposent.
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Les consommateurs doivent rester vigilants et comparer régulièrement les offres disponibles sur le marché. Pour rappel, ils sont libres de changer de fournisseur à tout moment sans pénalité. Ils doivent être conscients des conditions contractuelles, dont les prix, qui peuvent être modifiées à partir du préavis.
En outre, ils doivent être actifs dans la gestion de leur consommation de gaz pour optimiser leurs dépenses. Cette attitude est importante pour garantir une facture d’énergie maîtrisée.