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Très productif entre les années 1970 et 2000, Jean-Jacques Goldman a beaucoup marqué le public en France. Dans les années 1980, il a ainsi sorti plusieurs tubes devenus cultes, comme Envole-moi, ou encore Je marche seul. Au cours de sa carrière, il a également fait des merveilles comme auteur et compositeur. Ainsi, sous pseudonymes, il a signé des chansons pour beaucoup de stars. À l’image de Patricia Kaas, Johnny Hallyday ou encore Garou et Florent Pagny. Il n’a plus sorti le moindre album depuis 2002. Cela dit, jusqu’en 2016, il apparaissait régulièrement dans les spectacles et les clips des Enfoirés. Or, il a fini par quitter le collectif. On vous explique tout !
L’engagement de Jean-Jacques Goldman pour les Restos du cœur
Si le grand public a découvert l’artiste grâce à ses chansons dans les années 1980, il a aussi su mettre en avant de nombreuses causes humanitaires. Ainsi, en 1985, il avait déjà participé au tube Éthiopie, sortie par l’association Chanteurs sans frontières. La même année, dans l’hexagone, l’humoriste Coluche lance les Restos du cœur. L’objectif ? Offrir des repas aux plus démunis. Initialement, c’est Daniel Balavoine qui assure le rôle de parrain de l’association. Malheureusement, il décède l’année suivante, au cours d’un accident d’hélicoptère en marge du Paris-Dakar. Dès lors, Jean-Jacques Goldman lui succède dès 1986. Mais ses fonctions couvrent aussi l’écriture de La Chanson des Restos et même l’organisation des spectacles. En 1992, Muriel Robin devient marraine du projet, à sa place.
Mais en tant qu’initiateur, dans le collectif des Enfoirés, il écrira d’autres tubes, interprétés par la troupe. Notamment le single Encore un autre hiver, en collaboration avec Grégoire. En effet, s’il a délaissé le rôle de parrain des Restos du cœur en 1992, par la suite, il a continué à gérer les concerts assurés par les artistes. Une mission exigeante, qui demandait beaucoup de temps et d’efforts, selon Jean Bender, ami de longue date de Jean-Jacques Goldman. Invité dans TPMP, il estime que cette activité a beaucoup fatigué le célèbre chanteur.
« Je pense qu’il était un petit peu usé parce que ça lui prenait, je ne m’en étais pas rendu compte, la moitié de l’année. (…) Il faisait tout. La distribution, les costumes, les dialogues, les concerts, les enregistrements, répéter avec tout le monde… C’était un travail énorme. »
Jean-Jacques Goldman face à une polémique en 2015
De nos jours, l’interprète de Là-bas, peut toujours compter sur une incroyable popularité. Et même sur des fans qui continuent à écouter régulièrement ses meilleurs titres. Mais cela ne signifie pas que Jean-Jacques Goldman n’a pas eu son lot de polémiques. Ainsi, il y a 8 ans, la chanson des Enfoirés, intitulée Toute la vie, avait suscité l’indignation chez une partie de public. En effet, dans le clip on pouvait voir des jeunes, s’opposant aux artistes du collectif, dans un dialogue intergénérationnel. Or, certains avaient trouvé ce tube plutôt moralisateur à l’égard de la jeunesse.
À l’époque, le compositeur a tenté de prendre la parole, pour dissiper les malentendus autour de ce morceau.
« C’est une chanson dans laquelle des adolescents reprochent aux générations qui les ont précédées l’état du monde qu’ils leur laissent. Les Enfoirés jouent le rôle des adultes qui leur répondent comme trop souvent: en se dédouanant et avec mauvaise foi, mais en espérant qu’ils feront mieux. »
D’après Jean-Jacques Goldman, l’objectif n’était absolument pas de critiquer la nouvelle génération.
« Le fait que la jeunesse nous demande des comptes me semble la moindre des choses. Le fait que la chanson se termine en faisant confiance à l’avenir aussi. »
Or, il semble que cette affaire ait précipité la mise en retrait du chanteur. De nature discrète, il aspire à mener une vie simple. On peut ainsi comprendre que la vedette n’ait pas spécialement bien vécu cet épisode. C’est en tout cas, l’une des explications données par son ami Jean Bender sur le plateau de Cyril Hanouna.
« Il y a eu un petit quiproquo sur une des dernières chansons avec le clip et on l’a un petit peu vilipendé. »
