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Un vent de changement soufflera sur vos pensions de retraite Agirc-Arrco à partir du 1er septembre 2023. En effet, selon la situation dans laquelle vous vous trouvez, vous pourriez voir votre revenu mensuel soit s’envoler soit s’effondrer.
Quels sont les critères qui feront la différence ? Quelles sont les conséquences pour votre pouvoir d’achat ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette réforme qui va bouleverser la vie de millions de Français dans cet article.
Hausse ou baisse de la pension de retraite ?
La rentrée prochaine va certainement désorienter les seniors qui touchent des pensions de retraite Agirc-Arrco. Pour cause, selon votre situation fiscale, vous pourriez toucher plus, moins ou autant que d’habitude, comme le rapporte Le Particulier. La raison ?
L’arrivée de nouveaux taux personnalisés de prélèvements à la source, décidés par la DGFiP. Ainsi, si vous faites partie des 13 millions d’ex-salariés du secteur privé touchant une retraite complémentaire gérée par Agirc-Arrco, vous devez savoir que votre pension va peut-être évoluer.
Depuis cette année, Agirc-Arrco prend en effet en compte votre déclaration de revenus pour ajuster le montant de votre retraite complémentaire. En clair, selon vos revenus imposables de l’année précédente, vous pourriez percevoir plus ou moins chaque mois.
Pourquoi un tel changement ? En réalité, ce nouveau mode de calcul vise à adapter la retraite complémentaire aux besoins réels des bénéficiaires. Toujours est-il qu’une fois le calcul fait, trois cas de figure peuvent se présenter :
- Si le taux de prélèvement à la source est supérieur à celui de l’année antérieure, le montant de la pension de retraite sera amoindri
- Si le taux de prélèvement à la source est inférieur à celui de l’année antérieure, le montant de la pension de retraite sera plus conséquent
- Si le taux de prélèvement à la source n’a pas bougé par rapport à celui de l’année antérieure, le montant de la pension de retraite reste le même
Retraites : vérifiez le taux de prélèvement
Pour que chaque senior sache s’il est concerné par le prélèvement à la source, l’Agirc-Arrco lui indique, sur son espace personnel, le taux qui lui est appliqué. Attention, certains seniors verront leur taux changer seulement à partir du mois d’octobre. En effet, les mises à jour ne seraient pas encore terminées, indiquent nos confrères.
D’autres changements à prévoir à la rentrée
À partir du 1er septembre, tout va changer avec la réforme des retraites. Ainsi, plus de régimes spéciaux, plus de différences entre les travailleurs et l’âge légal de départ va être reporté à 64 ans.
Si le montant de la pension risque d’augmenter ou de baisser à la rentrée prochaine, ce ne sera pas le seul changement. En effet, les choses vont également bouger concernant les petites pensions et le cumul emploi-retraite.
Revalorisation des petites pensions
C’est un des points forts de la réforme des retraites : le coup de pouce aux pensions les plus modestes. Dès le 1er septembre, les nouveaux retraités qui ont cotisé suffisamment de trimestres verront leur minimum contributif augmenter de 100 euros par mois.
Il passera ainsi de 681,16 euros à 747,57 euros brut par mois, selon l’âge de départ, à 781,16 euros pour tous. Une mesure qui concerne environ 200 000 personnes chaque année, soit un quart des nouveaux retraités (salariés, artisans-commerçants et agriculteurs).
Le minimum de pension sera désormais indexé sur le SMIC, et non plus sur l’inflation. Cela profitera aussi à près de 1,7 million de retraités actuels qui touchent une petite retraite. Parmi eux, environ 700 000 verront leur pension revalorisée dès l’automne 2023.
Les autres devront attendre le printemps 2024, avec un effet rétroactif au 1er septembre 2023. Le ministère du Travail assure que cette mesure permettra de garantir un niveau de vie décent aux retraités les plus modestes.
Cumul emploi-retraite
La retraite progressive, c’est le rêve de beaucoup de travailleurs. Pouvoir réduire son temps de travail et toucher une partie de sa pension avant l’âge légal. Eh bien, ce rêve va devenir une réalité pour tous.
En effet, ce dispositif s’ouvre aux fonctionnaires et aux professionnels libéraux, en plus des salariés, des artisans et des commerçants. Et ce n’est pas tout : la retraite progressive devient plus facile à obtenir.
Pourquoi ? L’employeur doit en effet motiver son refus de temps partiel et son silence vaut acceptation au bout de deux mois. Et si vous voulez continuer à travailler après avoir liquidé votre retraite, vous ne cotiserez plus pour rien.
Ainsi, vous pourrez demander une « seconde pension » calculée selon les mêmes règles que la première.
