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Ce 25 mai 2023, la Dares a transmis un document démontrant la part d’étudiants qui font du cumul emploi et études. Selon le rapport, un étudiant de 20 ans sur cinq travaille en parallèle de leurs études. Quel impact cela peut-il avoir sur les retraites ? On vous dit tout dans cet article.
Le cumul emploi-études selon l’âge
La Dares s’est penchée sur l’impact de l’âge de sortie des études initiales sur l’insertion dans l’emploi et la suite de la carrière. Dans un document, elle répond à la question de savoir quelle part d’étudiants pratiquent le cumul emploi et études. La Dares est, notons-le, un service de statistiques qui dépend du ministère du Travail.
Le document répond également à la question de savoir comment évolue cette réparation selon l’âge. Le Conseil d’orientation des retraites a discuté de toutes ces questions lors d’une réunion qui s’est tenue le jeudi 25 mai 2023.
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En effet, le cumul emploi permet d’ajouter sa rémunération à ses trimestres retraites. En 2023, pour valider un trimestre, il est nécessaire d’atteindre 1 690,50 euros brut dans l’année. C’est l’équivalent de 150 heures au SMIC. Cela permet aussi de gagner des points pour la retraite complémentaire.
En outre, cela peut également permettre d’intégrer les dispositifs de départ anticipé pour carrières longues. Selon le rapport, entre 2014 et 2020, en moyenne, moins de 10 % des étudiants de jusqu’à 18 ans cumulent un emploi avec leurs études.
15 % des étudiants de 19 ans par contre font un cumul emploi et études dans la même période. Chez les étudiants de 20 ans, ce taux monte à 20 % et à 27 % chez les 22 ans. 51 % parmi les 25 ans ou plus.
L’alternance représente 10 à 15 % des étudiants
En toute logique, aux jeunes âges, l’alternance, entre apprentissage et contrats de professionnalisation, domine de manière nette. Cependant, même après 20 ans, elle représente encore 10 à 15 % des étudiants. Par contre, à 25 ans ou plus, près de 10 % de ceux qui font du cumul emploi-études sont des stagiaires. Ils sont marginaux dans la catégorie étudiante à 20 ans ou moins.
« Au total, si la situation de cumul d’un emploi avec ses études devient majoritaire pour les étudiants ayant 25 ans ou plus, cette situation ne concerne que 3 % de cette classe d’âge, qui a majoritairement terminé ses études et occupe un emploi (74 %) », indique la Dares.
Des disparités entre hommes et femmes
À en croire les auteurs, les jobs étudiants sont rares avant 20 ans (2 % des étudiants) et peu rémunérateurs. Et ce, qu’il s’agisse de jobs occasionnels ou réguliers. À cet âge, près d’un étudiant sur deux travaille moins de 15 heures par semaine. Ils sont aussi peu nombreux à percevoir un salaire de moins de 500 euros par mois.
« Au-delà de cet âge, les jobs étudiants concurrencent l’alternance, concernant 9 % des étudiants âgés de 20 ans et plus de 30 % des étudiants âgés de 25 ans ou plus. La part de CDD et CDI s’y répartit alors presque équitablement, quel que soit l’âge », ajoute la Dares.
À 23 ans, 40 % perçoivent au moins 1 000 euros par mois. Dans ce document, les analyses montrent également des disparités entre les femmes et les hommes. Cela dit, les femmes font du cumul emploi et études à une fréquence moins importante que les hommes (sauf aux âges élevés). Si elles le font, le plus souvent, c’est du job étudiant qu’elles effectuent.
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Chez les hommes par contre, c’est la formation en alternance qui est la plus fréquente. L’étude montre qu’à l’âge de 19 ans, 13 % des étudiantes font du cumul emploi et études alors que 6 % font de l’alternance. Parmi les hommes par contre, 17 % font du cumul emploi et études et 11 % sont en études initiales.
Cumul emploi-étude : une pratique saisonnière
Selon l’Insee, il y a une variation du cumul emploi au cours de l’année avec le calendrier des études. En effet, l’étude montre qu’au printemps, il est plus fréquent à cause des stages (14 % au 2e trimestre). Aussi, l’apprentissage et les stages représentent en moitié les emplois que les jeunes en formation initiale occupent, selon l’étude.
L’apprentissage étant le type d’emploi le plus fréquent. Quant à l’emploi régulier, il représente un tiers des emplois que les jeunes étudiants effectuent. L’emploi occasionnel représente un sixième des emplois effectués.