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Avec la numérisation croissante des informations, des services et des ventes, une nouvelle forme d’arnaque se répand. Étant donné que tout est réalisé à distance, l’usurpation d’identité des entreprises est fréquemment signalée sur Internet. Cependant, l’article de l’UFC-Que Choisir révèle que ces pratiques se sont étendues dorénavant au démarchage téléphonique.
De nombreuses entreprises cherchent à sensibiliser les consommateurs à ce nouveau fléau qu’est le détournement de marque. Cette pratique frauduleuse affecte tant les entreprises que les consommateurs, causant une perte sérieuse pour l’une et l’autre. Dans cet article, vous découvrirez comment se pratique le détournement de marque et comment l’éviter.
Usurpation d’identité : clé du brandjacking
Les entreprises célèbres sont souvent confrontées à des tentatives malveillantes d’usurpation d’identité. Interflora, Comme J’aime, Fnac, Relais & Châteaux et Carglass font régulièrement l’objet de brandjacking. C’est-à-dire que des entreprises indépendantes usurpent leur nom de marque sur Internet pour attirer la clientèle.
Cette pratique nuit considérablement aux propriétaires légitimes de marque, car elle engendre une perte de clients. Pire encore, elle peut même nuire à leur réputation. En effet, il arrive qu’un usurpateur trompe les acheteurs et c’est alors la notoriété de la société qui prend un coup. Malheureusement, ce type de pratique est autorisé sur la Toile.
Usurpation d’identité brandjacking : une pratique malsaine, mais légale
Le brandjacking est une pratique frauduleuse consistant à usurper l’identité d’une personne ou d’une entreprise sur Internet. Pour ce faire, les escrocs achètent des mots-clés sur Google, qui sont des patronymes ou des noms d’entreprises bien connus. Il s’agit donc d’une usurpation d’identité pour arriver en tête des résultats de recherche sur le moteur de recherche.
L’article de l’UFC-Que Choisir précité a donné une illustration :
« Lorsqu’on cherche par exemple l’occurrence « Comme j’aime » sur Google, la société officielle n’apparaît pas en première position. »
Cela peut en effet induire les internautes en erreur. Pire encore, il est possible que la page qui apparaît en premier soit un site miroir de la plateforme spoliée.
Usurpation d’identité : un acte qui s’étend aux démarches téléphoniques
L’usurpation d’identité des grandes entreprises ne se limite pas à Internet. Désormais, les usurpateurs appellent leur victime par téléphone. L’UFC-Que Choisir a détaillé le cas de Michel Bodossian dans un de ses articles du mois d’avril 2023.
Michel Bodossian a été contacté par une société qui prétendait être Carglass. Au téléphone, la société démarcheuse demandait à Michel Bodossian de faire changer son pare-brise, car celui-ci était âgé de plus de 4 ans. Toutefois, tout cela n’était qu’une arnaque.
D’après UFC-Que Choisir, ce monsieur a été victime d’une double supercherie :
« La première est qu’il n’y a aucune obligation de remplacement d’un pare-brise au-delà de 4 ans. La seconde est que ce n’est pas Carglass qui l’a contacté. »
Contacté par le magazine qui protège les consommateurs, Carglass affirme qu’aucun M. Bodossian ne figure dans leur liste de clients. La société ajoute même qu’elle ne pratique pas le démarchage téléphonique pour ses services.
L’UFC-Que Choisir juge que :
« Il s’agirait ici de sociétés indépendantes qui revendent les rendez-vous pris au téléphone à d’autres acteurs du remplacement de pare-brise. »
Comment discerner le vrai du faux ?
Sur Google, pour reconnaître le vrai du faux parmi les innombrables sites douteux, vérifiez si le résultat n’est pas sponsorisé. Les résultats sponsorisés s’affichent toujours en premier. Pour ne pas tomber dans le panneau, vérifiez plus bas le véritable site que vous cherchez.
Concernant l’usurpation d’identité via les sites miroirs, pour les reconnaître, il faut être vigilant. Pour certains cas, comme le disaient les différentes sensibilisations publicitaires des grandes entreprises, vérifiez bien le fameux « .fr ». C’est-à-dire, vérifiez que l’adresse du site Internet se termine par le suffixe « .fr ». Il faut être vigilant aussi face à l’identité visuelle des marques.
« L’usurpation véritable n’est pas légale donc ils jouent sur la nuance et cela se niche dans le détail : la police de caractères, les couleurs… », précise Sébastien Guyot, responsable communication corporate de Carglass, relayé dans l’article de l’UFC-Que Choisir.
Pour finir, concernant la nouvelle forme d’usurpation d’identité, sachez que chaque entreprise dispose d’un numéro fixe pour les services qu’elle propose. Ainsi, si quelqu’un essaie de vous contacter par téléphone, vérifiez bien le numéro. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter la vraie entreprise afin de demander plus d’informations.
