Jane Birkin : ce regret qui la hante depuis le décès de sa première fille

Dans une interview récente, la chanteuse Jane Birkin a partagé un regret déchirant qui la hante depuis la perte de sa fille aînée, décédée tragiquement en 2013.

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Ce samedi 8 avril 2023, Kate Barry, décédée tragiquement en 2013, aurait célébré son 56e anniversaire. Dans une interview récente, la chanteuse Jane Birkin a partagé un regret déchirant qui la hante depuis la perte de sa fille aînée.

Le 11 décembre 2013, Jane Birkin a perdu sa fille Kate Barry dans des circonstances tragiques. Cette dernière est décédée après avoir chuté, côté cour, du cinquième étage de son appartement à Paris, où elle venait récemment d’emménager. Jusqu’à maintenant, la cause de sa chute est restée inconnue.

Alors que Kate aurait célébré son 56ème anniversaire ce samedi 8 avril 2023, la célèbre actrice et chanteuse s’est confiée sur un regret qui la hante depuis la mort de sa fille. Cela fera bientôt dix ans que sa fille s’en est allée. Jane Birkin se souvient avec émotion de cette perte déchirante.

« Oh, il y a eu tellement d’erreurs »

C’est lors de son passage sur le plateau de Quotidien, en janvier 2022, que Jane Birkin s’était confiée à propos de son aînée. Venue pour présenter son documentaire Jane par Charlotte, Jane Birkin s’est ouverte comme rarement sur sa relation avec ses trois filles, Kate Barry, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon.

L’ex-compagne de Serge Gainsbourg a notamment déclaré regretter d’avoir été peut-être un peu trop autoritaire avec sa première fille, Kate Barry. Apparemment, cette dernière a subi de véritables scènes et des crises d’hystérie.

« Le premier enfant essuie tout. Oh la pauvre Kate ! Qu’est-ce que j’ai fait comme scènes, qu’est-ce que j’ai fait comme hystérie », confiait-elle à Yann Barthès, avant de poursuivre : « Je souhaitais être chouette. Je voulais être sa copine en plus. Donc, il n’y avait pas de règlement. Oh, il y a eu tellement d’erreurs. »

Jane Birkin se confie sur la perte de sa fille
Jane Birkin lors du NDR Talk Show aux studios NDR le 2 décembre 2022 à Hambourg, Allemagne – Crédits photos : Getty Images

Jane Birkin, un deuil compliqué

La vie de Jane Birkin a été profondément bouleversée par la mort tragique de sa fille. Sa disparition lui a laissé une douleur que rien ne pouvait apaiser. Elle ne pouvait pas s’habituer à son absence. Ainsi, pendant une longue période après cet événement, Jane Birkin a sombré dans une profonde dépression.

Dans le documentaire Jane Birkin et nous, la célèbre interprète de Je t’aime… moi non plus, a exprimé sa culpabilité.

La chanteuse a déclaré « qu’elle avait failli » en tant que mère et « qu’elle n’avait plus le droit d’exister ».

Cette épreuve a eu un impact considérable sur elle. Perdue, confuse, noyée dans le chagrin, Jane Birkin a décidé d’exprimer ses sentiments les plus profonds à travers sa musique.

En 2020, sur son album Oh ! Pardon tu dormais, Jane Birkin a écrit une chanson dédiée à sa fille, intitulée Cigarettes. Une chanson qui a été saluée pour sa beauté poignante et sa profondeur émotionnelle.

Dans cette chanson, elle aborde la tragédie de la mort de sa fille avec des paroles dures :

« Ma fille s’est foutue en l’air, et par terre on l’a retrouvée ».

C’était une façon pour elle de traiter sa douleur et sa souffrance, mais aussi de rendre hommage à sa fille.

Dans une interview accordée aux Inroks, Jane Birkin a expliqué que cette première chanson était arrivée très vite et de manière évidente. Elle a également parlé des autres chansons sur l’album, qui traitent de la terreur du cimetière et des fleurs de printemps déposées à la hâte sur la tombe de sa fille. Ces chansons sont une exploration émotionnelle de sa douleur. Une tentative de guérison des blessures laissées par le drame familial.

Le soutien infaillible de ses proches

Dans cette épreuve douloureuse, Jane Birkin a pu compter sur le soutien infaillible de ses proches. Voyant qu’elle n’arrivait pas à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait, sa belle-sœur lui a donné un livre dans lequel elle pouvait écrire les choses qu’elle aurait aimé dire à sa fille.

« Ma belle-sœur était mignonne. Elle m’a donné un livre et m’a dit : ‘Tu peux écrire dedans les choses que tu aimerais lui dire’. Mais je n’étais pas assez romanesque pour ça », raconte Jane.

Et d’ajouter avec une profonde tristesse :

« Je savais qu’elle était morte. Il n’y avait rien à dire. Tout s’est arrêté comme une horloge. »

Peu de temps après le drame familial, Jane Birkin est tombée malade. Sans être mélodramatique, elle avait considéré ce problème de santé comme « le bienvenu ». Elle a finalement réussi à trouver du réconfort grâce à son pygmalion Serge Gainsbourg, qui l’a aidée à surmonter la perte de sa fille.

En effet, elle a pu travailler sur les textes de Serge dans des théâtres français et jusqu’au Canada, ainsi qu’une version symphonique proposée par une journaliste qu’elle apprécie beaucoup. Cette expérience l’a portée pendant deux-trois ans et lui a permis de surmonter son chagrin.

Sources : gala.fr

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