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- Retraites : pensez à solliciter l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)
- Pensez à l’allocation personnalisée d’autonomie (APA)
- Retraites : l’allocation simple
- Des aides pour le logement de nos aînés
- CAF : l’Aide Personnalisée au Logement
- Retraites : peut-on demander l’Allocation de Logement Sociale ?
Depuis quelques mois, nous traversons une période très marquée par l’inflation. Dans ce contexte, faire ses courses ou payer ses factures peut vite devenir un vrai casse-tête. Aussi, les ménages connaissent de nombreuses difficultés financières au quotidien. Et parmi eux, ceux qui perçoivent des retraites ont aussi du mal à s’en sortir. En effet, le niveau de certaines pensions, obtenues en fin de carrière, n’a pas de quoi faire rêver. Toutefois, les seniors peuvent compter sur différents dispositifs pour arrondir leurs fins de mois.
Retraites : pensez à solliciter l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)
Ce coup de pouce fait l’objet de versements, effectués via les caisses de retraites. Cependant, les sommes perçues au titre de l’ASPA peuvent varier au cas par cas. Car cette aide tient compte de votre patrimoine et de vos ressources. Il faut également remplir ces quelques conditions :
- Avoir 65 ans ou plus.
- Résider de façon stable et permanente en France (plus de 6 mois par an).
- Vos revenus ne doivent pas dépasser 10 881,75 euros par an pour une personne seules. Si vous vivez en couple, cette limite passe à 16 893,94 euros par an.
Voici en quoi l’ASPA peut aider ceux qui perçoivent de petites retraites.
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- Si vous vivez seul, et que vous gagnez moins de 10 881,75 euros par an, l’allocation de solidarité aux personnes âgées viendra compléter cette différence.
- Pour les couples gagnant moins de 16 893,94 euros par an, l’ASPA pourra compléter leurs revenus de manière à ce qu’ils atteignent enfin ce seuil minimal.
Pensez à l’allocation personnalisée d’autonomie (APA)
Cette prestation sociale cible aussi les seniors qui perçoivent de petites retraites. Son objectif ? Financer, en partie ou en totalité, les dépenses induites par une perte d’autonomie. Cela peut passer par les services d’un auxiliaire de vie permettant le maintien à domicile. Mais ce coup de pouce permet aussi de régler les frais liés à un hébergement dans un établissement adapté aux plus âgées. En France, ce sont les départements qui prennent en charge l’attribution de l’APA. Voici la liste des dépenses pouvant donner lieu à cette allocation :
- Le recours aux services d’aide à domicile ;
- L’achat d’équipements spécifiques, nécessaire pour continuer à vivre à domicile.
- L’achat de produits d’hygiène.
- Le paiement de repas, notamment via la livraison de plats préparés.
- Les frais liés l’aménagement du logement.
- Le règlement de frais de transport : pour se rendre à des consultations médicales.
- Les dépenses induites par l’emploi d’un aidant familial.
Afin de prétendre à l’APA, il faut avoir 60 ans ou plus, et habiter en France de manière stable. D’ailleurs, cette aide vise les personnes subissant une perte d’autonomie. Ce critère fait l’objet d’une évaluation pat une équipe de professionnels de santé. Mais dans quelle mesure ce dispositif peut-il compléter les petites retraites ? Son montant peut, selon le degré de la perte d’autonomie. Pour déterminer cet aspect, les seniors se répartissent en plusieurs niveaux, notés GIR 1, 2, 3, ou 4 :
- GIR 1 : 1 747,58 euros
- GIR 2 : 1 403,24 euros
- GIR 3 : 1 013,89 euros
- GIR 4 : 676,30 euros
Retraites : vérifiez votre éligibilité à l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI)
Ce dispositif concerne les seniors titulaires d’une carte d’invalidité. Néanmoins, elles ne concernent pas les personnes qui touchent des retraites, et ont atteint l’âge de 65 ans. Dans ce cas, il vaut mieux demander l’ASPA. Si vous faites partie des publics éligibles, vous pourrez obtenir l’ASI, dont le montant maximum atteint 846,98 euros par mois pour une personne seule. En revanche, pour un couple, elle peut grimper jusqu’à 1 482,21 euros. Pour solliciter cette allocation, il faut contacter Pôle Emploi pour y faire les démarches administratives requises.
Seniors et Allocation de Solidarité Spécifique (ASS)
Pour avoir droit à cette aide, il faut avoir épuisé ses droits à l’ARE (allocation de retour à l’emploi). De plus, il faut que vos ressources n’excèdent pas la limite de 1 183,70 euros par mois. Si vous vivez en couple, ce plafond monte toutefois à 1860,10 euros. Enfin, sachez que le montant maximum de l’ASS s’élève à 507,30 euros par mois et par personne. Une bonne alternative pour améliorer les petites retraites. Seulement, cette aide ne concerne que les personnes n’ayant pas encore dépassé l’âge légal de la fin de carrière.
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Retraites : l’allocation simple
Cette prestation sociale permet de garantir un minimum de ressources aux seniors, ayant 65 ans ou plus. Elle permet aussi de financer les frais liés à la vieillesse. À l’image du financement d’une aide à domicile. Vous devez tout de même savoir que ceux qui peuvent bénéficier ne doivent pas toucher de retraites, même très modestes.
Des aides pour le logement de nos aînés
Avec de petites retraites, la question de l’accès au logement se pose aussi pour les seniors. Mais là encore, les plus âgés peuvent s’appuyer sur plusieurs dispositifs.
CAF : l’Aide Personnalisée au Logement
Aussi connue sous le nom d’APL, cette prestation s’adresse à tous les ménages sans distinction d’âge ou de statut. Pour octroyer cette aide, la CAF tient seulement compte des niveaux de revenus du foyer, du montant du loyer, ainsi que la commune dans laquelle réside le bénéficiaire. En revanche, sachez que seuls les logements conventionnés permettent d’obtenir ce coup de pouce. Cela permet à l’administration de s’assurer de la salubrité des biens occupés par les locataires les plus modestes.
Retraites : peut-on demander l’Allocation de Logement Sociale ?
Là encore, l’ALS fait partie des prestations gérées par la CAF (ou la MSA). Elle s’adresse aux ménages qui n’ont pas droit aux APL. Elle peut concerner les personnes souffrant d’un handicap, ou qui perçoivent de petites retraites.
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En dernier lieu, sachez qu’en France, les plus pauvres peuvent aussi compter sur le chèque énergie. Ce dispositif permet de régler ses factures d’électricité ou de gaz. Dans ce contexte, cette aide cible les travailleurs, les chômeurs, mais aussi ceux qui touchent des retraites. En effet, pour déterminer votre éligibilité et le montant de la prime, l’État prend en compte deux éléments :
- Votre revenu fiscal de référence.
- Le nombre de personnes qui composent votre foyer.
D’ailleurs, le versement du chèque doit avoir lieu dans les prochains jours. Une bonne nouvelle, alors que nous traversons une crise de l’énergie sans précédent, depuis le début de l’année 2022. Les bénéficiaires devraient ainsi recevoir ce coup de pouce en mars ou en avril 2023.