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Avec la prise de poste de Gabriel Attal au cours de l’été, la France a vécu une rentrée scolaire très politique. En effet, alors que l’école manque de moyens humains et financiers, une polémique sur la laïcité a poussé le ministre de l’Éducation à interdire le port l’abaya dans les établissements scolaires. Pour rappel, le gouvernement considéré cette robe longue et ample, comme un signe ostentatoire d’appartenance à une religion. Cette affaire a créé de nombreux débats sur les plateaux de télé. Mais certains déplorent que d’autres problèmes, touchant plus d’élèves, n’aient pas eu droit à tant d’intérêt dans les médias. En effet, une semaine après la rentrée, beaucoup de parents révèlent que leurs enfants ne peuvent pas suivre leur scolarité, faute de place dans les lycées. Révélée dans Familles Nombreuses, Amandine Pellissard a décidé de monter au créneau !
Amandine Pellissard : son fils ne peut pas suivre sa scolarité…
Généralement, la mère de famille fait plutôt parler d’elle pour ses activités avec son époux, ou encore sa vie privée. Depuis son passage dans le programme diffusé sur TF1, elle a gagné une immense notoriété. Ainsi, sur Instagram, plus de 380 000 internautes suivent le quotidien d’Amandine Pellissard et de sa famille. L’occasion pour eux de connaître ses humeurs et ses activités. Récemment, elle a même pris la parole sur les réseaux sociaux, pour évoquer sa dépression post-partum, faisant suite à la naissance prématurée de Maéna.
Mais cette fois-ci, la jeune femme a décidé de s’exprimer sur un sujet bien plus sérieux. Un problème qui concerne chaque année de plus en de parents. Le manque de place dans les établissements scolaires ! En effet, Amandine Pellissard et les siens ont déménagé au cours de l’été, pour se rapprocher de Montpellier. Dans ce contexte, elle a souhaité inscrire son fils dans un lycée situé près de son domicile. Malheureusement, l’établissement se dit incapable d’accueillir Léo. Aussi, alors qu’il devrait suivre son parcours, en Terminale (filière technologique), il n’a pas encore pu faire sa rentrée.
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Investie et soucieuse de donner le meilleur à son enfant, Amandine Pellissard a contacté le rectorat, pour trouver une solution. Ce mardi 12 septembre, elle pensait même avoir enfin résolu le problème. Aussi, lorsqu’elle a reçu un courriel de l’académie de Montpellier, elle a partagé une capture dans sa story. Le message l’invité à se connecter en ligne, sur la plateforme qui gère les affectations des élèves.
« Alors, alors… de bonnes nouvelles ? »
Amandine Pellissard perd patience
Malheureusement pour la femme d’Alexandre, il s’agissait d’une simple réponse automatique. Une fois connectée à son espace personnel, elle a découvert un message bien moins encourageant pour son fils aîné. En effet, l’administration se dit impuissante à trouver une place pour Léo. Si les équipes de l’académie semblent comprendre l’inquiétude d’Amandine Pellissard, elles avouent aussi qu’elles n’ont pas de solutions à proposer.
« Ah ben non, c’est pas grave. Ce n’est pas leur faute… Le sujet de l’abaya est plus important que nos gamins, laissés sur le carreau, en marge du système scolaire. », s’indigne la mère de famille.
Devant une si mauvaise nouvelle, la maman de Léo a décidé de s’emparer de son téléphone pour partager son désarroi avec ses abonnés. Selon elle, la faute revient ministère de l’Éducation nationale. Amandine Pellissard affirme que ces derniers jours, l’abaya a monopolisé le débat public. Alors que les élèves français font face à bien d’autres difficultés. En clair, selon la jeune femme, la récente polémique sur la tenue correcte à l’école, servirait à masquer d’autres problèmes bien plus graves.
Pour enfoncer le clou, l’ancienne candidate de Familles Nombreuses a donné quelques chiffres, pour faire réagir sa communauté. Mais aussi en s’adressant aux médias.
« Parlez des vrais sujets ! 18 000 lycéens sans établissements scolaires ! Ça vous dit quelque chose ? Merci l’Éducation Nationale ! »
Or, si on se fie aux données publiées ces derniers jours par Claire Hédon (la Défenseure des droits), Amandine Pellissard n’exagère pas. Bien au contraire. Rappelons aussi qu’en ce moment, près d’un établissement scolaire sur deux, manque de professeurs. Tout un programme…