Carte bancaire : les nouvelles mesures qui devraient faciliter votre quotidien

Avec la DSP3, la carte bancaire et les autres moyens de paiement vont bénéficier de nouvelles règles plus avantageuses. On fait le point.

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La Commission européenne a décidé de donner un coup de pouce à vos paiements quotidiens (carte bancaire, virement, etc.). Cette amélioration se nomme la DSP3 ou 3ᵉ directive sur les services de paiement. Cette directive ne se contente pas de fluidifier les transactions, elle veille aussi à les sécuriser.

En effet, dans les grandes lignes, cette nouvelle directive touche aux règles de partage de vos données financières dans le cadre des « services bancaires ouverts ». Par ailleurs, elle vise aussi à éliminer certains obstacles qui gênent les modes de paiement actuels. Voici les 5 changements apportés par la DSP3.

1. Des opérations plus claires sur les relevés

Vous avez déjà connu cette situation : vous consultez votre relevé de compte et vous ne comprenez pas certaines transactions. Vous vous demandez alors si c’est un paiement que vous avez zappé ou si c’est un prélèvement frauduleux.

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D’après un article de MoneyVox publié le 13 juillet dernier, le coupable est souvent ailleurs : le « libellé de l’opération ». En effet, il arrive fréquemment que les noms commerciaux d’un magasin soient différents de son nom sur un compte bancaire.

Ainsi, il est compliqué pour les consommateurs de reconnaître ce nom quand ils vérifient l’historique de leur compte courant. Et cela se produit surtout lors d’un paiement par carte bancaire. Quelle est alors la solution ?

Carte bancaire
Gros plan d’une calculatrice, d’un stylo et d’un état financier – Crédits photos : iStock

Nos confrères de MoneyVox ont décrit la mesure proposée par la DSP3 comme ceci :

« La DSP3 veut obliger les prestataires de services de paiement à intégrer dans ce libellé le nom du commerce. »

2. Amélioration des cautions par carte bancaire

Une caution par carte bancaire est une opération où le client fournit son empreinte bancaire comme garantie d’une transaction. Par exemple, pour une location à 80 euros, l’agence de location de voitures peut réserver 150 euros de votre budget.

Ce montant est bloqué en tant que garantie. Quels sont les désagréments de ce principe ? Le problème avec cette procédure est que cette somme est parfois gelée trop longtemps (45 jours). Qui plus est, le coût estimé est souvent excessif.

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Heureusement, la Commission européenne a déjà identifié ces problèmes et les solutions sont déjà envisagées dans la DSP3.

3. Sans achat, 50 euros à retirer chez les vendeurs

Avec la carte bancaire et le paiement sans contact, l’argent devient de plus en plus virtuel. Pourtant, le besoin de cash est toujours réel. La demande d’argent liquide est telle que les distributeurs automatiques et les agents de banque n’arrivent plus à y répondre.

Parfois, il faut même faire la queue pour accéder à un distributeur. Dans la DSP3, la Commission européenne a proposé une version optimisée du système de « cashback ». En gros, elle veut rendre plus faciles les retraits d’espèces aux caisses des commerces.

Ainsi, même si vous n’achetez rien dans le magasin, vous pouvez leur demander de faire un retrait d’argent. La Commission a proposé un échange ne dépassant pas les 50 euros.

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4. Contrôle automatique des noms des destinataires

Comme indiqué plus haut, avec la DSP3, la Consommation européenne ne va pas seulement simplifier les transactions, elle veut aussi les sécuriser. Manifestement, cette nouvelle directive prévoit de renforcer la sécurité des virements bancaires.

Carte bancaire
Gros plan d’une main entrant le code PIN/pass pour un transfert d’argent – Crédits photos : iStock

Cette intensification de contrôle est due à la multiplication de l’arnaque au virement. En effet, outre l’arnaque par carte bancaire, les escrocs s’en prennent ce dernier temps au virement. D’après le même article de MoneyVox, voici comment se passe cette escroquerie :

« L’escroc se fait passer pour un créancier (un artisan, un notaire, un bailleur, etc.) et fournit un faux RIB à sa victime. Cette dernière croit régler une facture, elle vient en fait de faire un virement vers un compte inconnu. »

Ainsi, la solution proposée est qu’avant de confirmer un virement, les banques vérifient le RIB et le nom du bénéficiaire. En cas de divergence, les banques doivent alerter le payeur.

5. Une forte authentification sans mobile

Aujourd’hui, le téléphone mobile est devenu l’élément essentiel des transactions monétaires. En effet, avec le paiement sans contact, il est possible d’y enregistrer votre carte bancaire. Avec les différentes applications de la banque, faire des virements est très simple. Et le plus important, la plupart des authentifications fortes sont faites par téléphone.

Pourtant, tout le monde ne fait pas confiance à un smartphone. En effet, cet appareil peut se perdre facilement et être aisément piraté. Consciente de cela, la DSP3 envisage d’inclure dans la réglementation d’autres modes d’authentification forte ne dépendant pas d’un téléphone mobile. Ce qui augmente la sécurité.

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Sources : moneyvox.fr

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