Patrick Bruel : l’avis sans filtres du chanteur sur la réforme des retraites

Patrick Bruel monte la voix pour contester la réforme des retraites qui est actuellement l’objet de vives manifestations dans le pays.

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Actuellement au cœur des manifestations qui secouent l’Hexagone, la réforme des retraites n’indiffèrent pas les célébrités. Patrick Bruel n’a pas mâché ses mots en donnant son avis. En effet, le gouvernement a finalement choisi le passage en force pour faire passer la réforme.

Patrick Bruel condamne la réforme des retraites

La réforme des retraites est un sujet qui touche tous les Français, des anonymes aux célébrités. Beaucoup se sont prononcés sur leur retraite personnelle. Parmi eux, les stars de « Scènes de ménages » Marion Game et Gérard Jugnot.

Certaines célébrités se sont engagées contre cette réforme des retraites et elles n’hésitent pas à dire à voix haute ce qu’elles en pensent. À noter que le gouvernement a décidé de forcer le passage pour faire valider le projet avec le 49.3.

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Ce samedi 18 mars 2023, le chanteur Patrick Bruel était l’invité de l’émission « Quelle époque » sur France 2. La réforme des retraites était l’un des sujets abordés sur le plateau. Patrick Bruel n’a pas hésité à condamner le fond ainsi que la forme de ladite réforme.

Patrick Bruel s’interroge sur le timing

Tout d’abord, Patrick Bruel, qui a 63 ans, se pose des questions sur le timing de cette réforme des retraites. Notons que les Français sont dans une période d’inflation record qui perdure depuis presque 18 mois. Ces derniers voient malgré eux leurs maigres économies diminuer comme peau de chagrin.

« La réflexion qu’on peut se faire, c’est, est-ce qu’il était obligatoire de faire ça maintenant. Est-ce qu’on ne pourrait pas reporter un peu, décaler, remettre le débat sur la table, renouer le dialogue », s’est interrogé le chanteur.

Pour aller plus loin, Patrick Bruel a avancé que le recours du gouvernement au 49.3 était une forme de mépris envers les Français. L’interprète de « Casser la voix » ne remet en question ni la constitutionnalité du 49.3 ni le fait qu’il soit adressé à des parlementaires.

Selon lui, il n’est pas seulement question des parlementaires, il est aussi question du peuple qui exprime sa colère dans la rue.

« Comment est-ce qu’ils ne peuvent pas prendre cette décision comme une offense ? (…) Il y a quelque chose qui a crispé. On a choisi une fracture », a-t-il affirmé.

Cela dit, il faut admettre qu’une grande partie des citoyens sont du même avis que le chanteur. Et le passage en force de la réforme n’a fait qu’intensifier les manifestations, les blocages ainsi que les grèves partout sur le territoire.

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La colère des Français est légitime

Si l’on en croit ce qu’a dit Patrick Bruel, il est normal que les Français soient en colère. C’est selon lui totalement légitime et compréhensible. L’artiste de 63 ans se révolte pour les autres qui vont devoir poursuivre une activité professionnelle. Et il y en a certains qui sont physiquement éreintants.

À noter que Patrick Bruel ne subira pas de plein fouet cette réforme. L’une des mesures phares de cette réforme des retraites est le passage de l’âge légal de départ à 64 ans en 2030. Cette mesure impactera directement tous les Français ayant vu le jour après 1967.

Cette réforme prévoit également de mettre fin aux régimes spéciaux, comme ceux des salariés de la SNCF. Cela étant dit, les opposants à cette réforme ont déposé une motion de censure transparente qui doit se faire voter. À partir du jeudi 23 mars 2023, une nouvelle phase de grève et de mobilisation aura lieu dans toute la France.

Le gouvernement face à des motions de censure

Bien qu’Emmanuel Macron ait dit ne pas vouloir passer sa réforme des retraites en force en recourant à l’article 49.3 de la constitution. L’exécutif a finalement opté de recourir au dit article ce jeudi 16 mars, jugeant qu’il était trop risqué d’aller au vote. Évidemment, cette décision a entraîné beaucoup de réactions de la part des ténors de l’opposition.

« Le Parlement aura jusqu’au bout été bafoué, humilié », a dénoncé Fabien Roussel, député communiste.

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De son côté, Marine Le Pen a déclaré :

« C’est un constat d’échec total de ce gouvernement […] et pour Emmanuel Macron. »

Maintenant, le gouvernement conduit par Elisabeth Borne fait face à différentes motions de censure. Cela étant, les députés de la coalition présidentielle gardent une majorité relative à l’Assemblée nationale. Il faudrait donc que tous les députés se mettent d’accord pour espérer mettre le gouvernement en minorité. Qu’ils soient de l’extrême gauche ou de l’extrême droite.

Sources : aufeminin.com

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