Chèque énergie : 3 avantages à connaître pour les bénéficiaires

Vous avez droit au chèque énergie ? Mais connaissez-vous tous les bénéfices qu'il peut vous apporter ? On fait le point tout de suite !

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En 2022, le pouvoir d’achat des Français a connu une baisse non négligeable. En cause ? Une inflation records, qui a fait grimper les tarifs dans tous les secteurs. Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, nous traversons également une grave crise de l’énergie. Dans ces conditions, le gaz et l’électricité coûtent de plus en plus cher. D’ailleurs, leurs prix ont augmenté de 15 % au 1er février 2023. Cependant, les ménages les plus modestes peuvent compter sur le chèque énergie. Son montant varie de 48 à 277 euros. Et les bénéficiaires vont recevoir ce coup de pouce progressivement, d’ici au mois de mars 2023. Mais ce dispositif donnent aussi lieu à des droits, souvent méconnus. On vous explique tout.

Chèque énergie : évitez les frais de mise en service

Autrefois, les foyers les plus modestes bénéficiaient des tarifs sociaux de l’énergie. Mais depuis quelques années, ce système a disparu. À la place, ceux qui ont le moins de ressources peuvent désormais obtenir un chèque énergie, dont le montant varie selon leurs revenus et composition du ménage. Mais quelle que soit la valeur de l’aide obtenue, elle vous permet aussi de réaliser des économies à d’autres niveaux.

Ainsi, si vous déménagez, et que vous souscrivez un nouveau contrat auprès de votre fournisseur, celui-ci peut vous facturer le lancement de votre accès à l’énergie. Or, selon Caroline Keller, en charge de la communication pour le médiateur de l’énergie, le chèque énergie peut vous aider. En effet, il donne lieu à :

« La gratuité de la mise en service de l’électricité ou du gaz. » 

Pour en profiter, vous devrez transmettre une copie des attestations reçues avec votre chèque. Votre fournisseur en tiendra compte, et vous n’aurez aucun frais à régler en emménageant dans votre nouveau logement.

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Restez à l’abri même en cas d’impayés

En France, ceux qui bénéficient du chèque énergie ont droit à une protection accrue, pendant la trêve hivernal. En effet, les fournisseurs d’énergie n’ont pas le droit de couper l’accès des ménages, et ce, même en cas d’impayés. En revanche, ils peuvent tout à fait appliquer des sanctions, au moyen d’une baisse de puissance. Généralement, le ménage passe de 9 kVA à 3 kVA. Résultat ? Certains appareils comme les radiateurs ou les chauffe-eaux ne peuvent plus tourner correctement. Face à cette menace, les bénéficiaires du chèque énergie n’ont rien à craindre. Le dispositif les protège aussi des baisses de puissance en hiver.

Enfin, en dehors de la période de trêve, les fournisseurs d’énergie peuvent décider de couper l’alimentation des mauvais payeurs. Ainsi, ils envoient habituellement un technicien peut réaliser cette manœuvre, entre le 1er avril et le 31 octobre. Or, dans ce cas, l’entreprise peut vous facturer des frais, liés à cette intervention. Mais rassurez-vous : si avez droit au chèque énergie, vous n’aurez pas à payer l’intégralité de ce coût. Une astuce souvent oubliée, mais relayée par nos confrères de Capital.

« Mais pour les bénéficiaires du chèque énergie, ces frais sont réduits puisqu’ils ont le droit à un abattement de 80% sur le prix du déplacement pour l’arrêt de l’approvisionnement en énergie pour impayé. »

Sources : moneyvox.fr

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