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Certains foyers modestes qui doivent s’occuper d’enfants âgés de 6 à 18 ans ont droit à l’allocation de rentrée scolaire (ARS). La CAF distribue cette aide lorsque la famille remplit toutes les conditions nécessaires à son obtention. Pour répondre à l’inflation, le plafond de l’allocation de rentrée scolaire a été revalorisé cette année. Découvrez les détails.
Un plafond qui augmente de 1,6 %
Près de 3 millions de Français bénéficient chaque année de l’Allocation de rentrée scolaire. La Caisse d’allocations familiales (CAF) distribue l’ARS à partir du mois d’août. Pour être éligible à cette aide, un foyer doit avoir en son sein au moins un enfant âgé de 6 à 18 ans.
Une autre condition est aussi à prendre en compte. Sur son site internet, la CAF indique que cette aide bénéficie aux foyers dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond. La période d’inflation que nous traversons semble s’installer dans la durée.
L’État a alors décidé de revoir à la hausse les plafonds de l’Allocation de rentrée scolaire. Cette année, cette revalorisation sera à hauteur de 1,6 %. Pour ce qui est du premier enfant, ledit plafond ne devra pas excéder les 25 775 euros par ménage.
Le plafond était de 25 370 euros par foyer auparavant. Ce qui nous fait une augmentation de 405 euros. Pour chaque enfant supplémentaire dans un même foyer, celle-ci sera majorée de 5 948 euros.
Allocation de rentrée scolaire : Les nouveaux plafonds
Les plafonds en vigueur au 31 juillet 2023 seront calculés en fonction de ressources datant de 2021. Voici les nouveaux plafonds de revenus :
- 25 775 euros pour un foyer ayant 1 enfant à charge
- 31 723 euros pour un foyer ayant 2 enfants à charge
- 37 671 euros pour un foyer ayant 3 enfants à charge
- 43 619 euros pour un foyer ayant 4 enfants à charge
Au jeu des comparaisons, en 2022, une famille ayant un enfant de 6 à 10 ans à charge recevait 376,98 euros. Quant à ceux qui ont un enfant âgé de 11 à 14 ans, l’allocation de rentrée scolaire était de 397,78 euros. Enfin, les ménages ayant un enfant de 15 à 18 ans recevaient une aide de l’ordre de 411,56 euros.
Pour vous aider à y voir clair, le site internet du service public met à votre disposition un simulateur. Celui-ci vous permettra de calculer, de manière personnalisée, le montant des allocations familiales que vous pouvez percevoir.
Allocation de rentrée scolaire : Il n’y a aucune démarche à faire
Notons que vous n’avez aucune démarche à faire pour obtenir l’allocation de rentrée scolaire. Celle-ci est automatiquement versée par la CAF. Il faudrait juste que vous ayez effectué :
« la déclaration de vos revenus 2021 aux impôts et la déclaration de revenus 2020 ».
Cela se fait à la caisse de mutualité sociale agricole (MSA).
Cependant, vous devez prévenir la CAF si votre enfant entre en CP au mois de septembre 2023, mais qu’il n’a pas encore 6 ans. Pour ce faire, il vous faudra demander un certificat de scolarité auprès de l’établissement scolaire. Envoyez ledit certificat à votre caisse pour obtenir l’allocation de rentrée scolaire.
Il peut arriver que l’ARS prenne du retard à cause du délai imposé par votre banque. L’allocation de rentrée scolaire devrait arriver dans votre compte en banque avant la fin du mois d’août. Si vous pensez être éligible et que la somme prévue n’arrive pas, n’hésitez pas à contacter la CAF.
Une aide sujette à polémiques
Chaque année, l’allocation de rentrée scolaire suscite une vive polémique dans la classe politique. Et pour cause, certaines personnalités affirment que des parents utilisent cet argent pour acheter autre chose que des fournitures scolaires. Certains vont jusqu’à dire que les parents utilisent l’ARS pour acheter des produits électroménagers, des téléviseurs ou même de l’alcool.
Malheureusement, ces accusations ne reposent sur aucune preuve. La dernière étude menée à ce sujet date de 2013. Il a été constaté à cette époque que 99 % des parents d’élèves utilisent l’allocation de rentrée scolaire pour acheter des fournitures scolaires.
95 % d’entre eux s’en servent aussi pour acheter de nouveaux vêtements à leurs enfants à l’occasion de la rentrée. Même si les abus sont marginaux, certains persistent à vouloir mettre en place un système de contrôle. À cela, le gouvernement répond qu’une réforme de ce système coûtera encore plus cher à l’État.
