« Ça cartonnait » : quand Marianne James faisait la manche à ses débuts

Marianne James a révélé combien elle gagnait par jour en faisant la manche dans les rues de Paris dans les années 80.

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La célèbre chanteuse et jurée de La France à un incroyable talent, Marianne James révèle qu’elle avait fait la manche dans les rues de Paris à ses débuts. Elle raconte comment elle gagnait très bien sa vie en chantant sur le parvis de Beaubourg ou à la Butte Montmartre.

Marianne James : de la rue à la scène

Marianne James ne mâche pas ses mots pour juger les candidats amateurs de La France à un incroyable talent. En effet, elle sait de quoi elle parle, car elle a été confrontée à de nombreux talents médiocres lorsqu’elle était jurée de La Nouvelle Star.

Hélène Ségara, qui partage le plateau avec elle, trouve qu’elle est trop dure et lui fait des reproches. Mais la cantatrice n’en a que faire, elle assume son rôle de critique exigeante.

Par ailleurs, l’artiste est fan de Julien Doré et fidèle au divertissement de M6 depuis dix-huit saisons. Elle ne perd pas sa motivation, malgré une règle qui lui déplaît et qu’elle aimerait modifier.

Marianne James ne chôme pas à la rentrée, elle parcourt la France avec le spectacle Tout est dans la voix. Avant de monter sur scène, elle s’est confiée au Figaro sur ses premiers pas dans le métier, quand elle chantait dans les rues de Paris, non loin de La Cigale.

« J’ai chanté sur le trottoir en 1980, 1981, 1983 et 1987. Ça a été les quatre années où je n’avais pas de boulot et je n’avais pas envie de garder des enfants », a-t-elle confié.

Diplômée du Conservatoire national de Paris, elle n’a pas trouvé sa voie dans le milieu classique. Elle a donc décidé de se lancer dans la chanson populaire, en interprétant des titres des Beatles, des airs de bossa-nova ou encore des opéras.

La jeune femme de 20 ans à l’époque déclare :

« Je faisais la manche et ça marchait bien. Je chantais à la Butte Montmartre, dans le métro et sur le parvis de Beaubourg ».

Marianne James : une manche lucrative

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, Marianne James n’a pas fait la manche par nécessité, mais par choix. Elle a même affirmé qu’elle gagnait très bien sa vie grâce à cette activité.

« J’ai gagné très bien ma vie. Les mauvais jours, c’était 100-120 euros et les bons jours 600-700 euros. Ça cartonnait », a-t-elle révélé.

En outre, elle a expliqué qu’elle avait une allure « avenante et sympathique », qui attirait les passants. L’artiste chantait à la Butte Montmartre, dans le métro ou sur le parvis de Beaubourg. Elle n’avait pas honte de son statut de chanteuse de rue. Au contraire, elle l’assumait pleinement.

La chanteuse n’avait pas les mêmes revenus que quand elle était jurée, mais elle a développé sa personnalité en se confrontant au public. Elle a chanté dans la rue avec courage et détermination.

Une artiste accomplie

Finalement, Marianne James a réussi à percer dans le monde du spectacle. Elle a formé un duo comico-lyrique avec Hélène Alevi. Puis elle a créé son personnage solo de Maria Ulrika von Glott, une diva déjantée. Elle a aussi joué dans des pièces de théâtre, comme Miss Carpenter ou Tatie Jambon.

L’artiste s’est également fait connaître du grand public en tant que jurée de La Nouvelle Star, puis de La France à un incroyable talent. Elle est appréciée pour son humour, sa bienveillance et sa franchise. Elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, quitte à se fâcher avec certains collègues ou candidats.

Sources : voici.fr

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