Afficher les titres Masquer les titres
Depuis 18 ans, cette téléréalité diffusée sur M6 captive le public. Présentée par Karine Le Marchand, cette émission aide les agriculteurs à rencontrer l’âme sœur. Au cours des dernières saisons, plusieurs couples ont pu se former. Certains ont même fini par se marier et par fonder une famille. Mais L’amour est dans le pré fonctionne applique également des règles strictes lors des castings et tournages. Si vous aimez ce programme, voici 5 secrets à découvrir…
L’amour est dans le pré : démasquer les « fausses » candidatures
Au cours des 18 dernières années, cette émission a fini par devenir culte. D’ailleurs, celles et ceux qui y participent peuvent gagner une petite notoriété en apparaissant sur le petit écran. Dans ce contexte, les castings et appels à candidatures peuvent parfois attirer des personnes, pour de mauvaises raisons. Aussi, l’équipe de L’amour est dans le présélectionne les candidats avec soin. Lorsque quelqu’un soumet son profil, pas moins de huit personnes vérifient sa demande. Il faut par ailleurs passer un entretien téléphonique, pour démontrer la sincérité de sa démarche.
Vous l’aurez compris, la production de L’amour est dans le pré fait tout pour éviter de choisir des participants peu sérieux. Elle redoute aussi les candidatures, envoyées par les proches d’un agriculteur à sa place. La démarche doit venir des célibataires, et non de leurs parents ou amis.
« C’est dur à croire, mais on reçoit beaucoup de blagues. Par exemple, on trouve une femme parfaite, on l’appelle et elle nous dit qu’elle n’est pas du tout au courant… En réalité, ce sont des copains qui lui ont fait une blague. », a révélé Gabriella Mather, la productrice de l’émission, dans les colonnes de Télé-Loisirs.
Ce travail de vérification exige beaucoup d’organisation et peu prendre beaucoup de temps. Ainsi, pour la saison 18, l’équipe du programme a traité pas moins de 4 000 candidatures.
L’amour est dans le pré : un repas pour briser la glace
Si vous suivez l’émission, vous savez qu’elle se découpe en plusieurs étapes. À savoir :
- La diffusion des profils de ceux qui cherchent leur moitié
- La phase de speed dating
- Le séjour des prétendant.e.s à la ferme
Or, avant de rencontrer qui que ce soit, les agriculteurs participent d’abord à un dîner, au cours duquel ils font connaissance avec les équipes de L’amour est dans le pré. Ce repas permet aux participants de se détendre avant leurs premiers rendez-vous. Pour rappel, lors de cette étape cruciale, les candidats doivent se rendre à Paris.
« Durant ce repas, on essaie de résumer leurs pensées. De leur faire prendre conscience de ce qu’ils ont envie de poser comme questions le lendemain. De ce qu’ils ont envie de découvrir de ces femmes-là, de ce qu’elles ne disent pas dans leur lettre et de ce qu’ils auraient envie d’approfondi. », a indiqué Anne Thomas, la directrice de casting, aux journalistes de Puremédias.
Cela dit, il ne s’agit pas de donner des consignes aux candidats. Ils restent libres de mener les conversations avec les prétendant.e.s, le plus naturellement du monde.
« À aucun moment, on ne les coache en leur disant ’il faut dire telle ou telle phrase’. Il n’y a pas de répétition, c’est plus une façon de remettre avec eux l’église au milieu du village. Leur rappeler ce qu’ils cherchaient au moment du portrait. (…) La spontanéité de la rencontre, c’est ce qui est primordial dans L’Amour est dans le pré. »
Les participants ont droit à un soutien psychologique
Sortir de l’anonymat pour faire des rencontres amoureuses peut avoir l’air d’un conte de fée. Cela dit, pour certains agriculteurs, le passage dans L’amour est dans le pré peut s’avérer difficile. Ainsi, avant tout, la production a recours à une psychologue, pour sélectionner les candidats. L’objectif ? Éviter de mettre en difficulté certains profils, qui auront du mal à gérer la médiatisation. Par la suite, cette professionnelle reste en contact avec les participants.
« Elle est présente durant tout le processus à leurs côtés. Ils peuvent la joindre à tout moment. », a déclaré Gabriella Mather dans Le Point.
Cet accompagnement se poursuit même après le tournage. En effet, lors de la diffusion de L’amour est dans le pré, les agriculteurs peuvent avoir besoin de soutien, pour affronter leur soudaine notoriété.
L’amour est dans le pré : gare à ceux qui en disent trop
Les épisodes de cette téléréalité ne passent pas sur M6 en direct. Bien sûr, les tournages ont lieu plusieurs semaines avant la diffusion des images. Aussi, pendant ce laps de temps, les participants doivent rester discrets. En effet, il ne faut rien révéler concernant le déroulement de l’aventure. Ainsi, dans la saison 17 de L’amour est dans le pré, Guillaume, originaire d’Auvergne, avait bien failli faire une grosse gaffe. Pensant bien faire, ce dernier avait partagé informations dans sa story Instagram, alors qu’elles devaient être confidentielles.
« Début de la vie à la ferme avec l’accueil de mes deux prétendants. Afin de prévenir les visiteurs de la possibilité d’être filmés, la production avait mis un petit avertissement à l’entrée de la ferme. (…) Tournage en cours ! Si vous ne souhaitez pas être filmé, merci d’éviter cette zone. », avait écrit le candidat dans sa story Instagram.
Heureusement, les éléments qu’il a fait fuiter n’ont pas gâché la surprise pour les téléspectateurs. Ouf !
À savoir : Il était une pub a déjà eu l’occasion d’échanger avec des candidats de L’amour est dans le pré. Or, la rédaction confirme que ces derniers doivent respecter des consignes bien précises, notamment avant d’accorder des interviews. Généralement, ils évitent de s’exprimer dans la période qui sépare le tournage de la diffusion des images sur M6.
Couvrez ces marques que nous ne saurions voir….
Dans L’amour est dans le pré, comme dans toutes les émissions, le fait de citer des marques restent très encadrés. En effet, il ne faudrait pas que le programme ne fasse de la publicité à certaines entreprises. Aussi, la production prend le temps de cacher les logos et griffes avant de tourner. Par exemple, lors des repas, les bouteilles de soda ou emballages alimentaires sont recouverts de rubans adhésifs. Une étape fastidieuse, mais indispensable, pour rester dans le cadre de la réglementation. Et ainsi, éviter des sanctions de l’Arcom (autrefois connu sous le sigle CSA).