Michel Cymes : ses confidences sur le cancer dont il a été atteint

À l’occasion de la campagne « Une jonquille contre le cancer », Michel Cymes évoque sa maladie. Il souligne l’importance du dépistage.

© Crédits photos : Getty Images

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Le 14 mars 2023, l’Institut Curie a organisé une grande campagne de sensibilisation contre le cancer. Cette initiative baptisée « Une jonquille contre le cancer » a pour but de sauver un maximum de personnes. Michel Cymes y a participé en apportant son témoignage. À cette occasion, le médecin le plus populaire de la PAF a rappelé l’importance de se faire dépister.

« Il faut arrêter d’avoir peur du cancer »

Lors de sa prise de parole du lundi 13 mars 2023 sur RTL, Michel Cymes a expliqué les craintes des gens vis-à-vis du cancer.

« Les gens touchés par le cancer s’identifient à ceux qu’ils aiment et ça donne l’occasion d’en parler », dit-il.

Le médecin de 65 ans a aussi enjoint le grand public à dépasser la peur du diagnostic. Il rappelle que cela donne une grande chance de guérison. En effet, 60 % des patients peuvent guérir du cancer lorsqu’il est diagnostiqué à temps.

« On a peur du diagnostic, on a peur de mourir. Il y a 60 % de guérison totale des cancers en France. Il faut impérativement arrêter d’avoir peur du cancer », explique le médecin.

Il est revenu sur son expérience personnelle en disant que c’est grâce à un diagnostic qu’il a pu vaincre la maladie. En effet, le fait d’avoir été soigné à temps lui a permis d’éviter les séances de radiothérapie et de chimiothérapie.

« Quand on m’a annoncé que j’avais un cancer, j’ai pris le même coup sur la tête que n’importe quel patient, mais après, il faut se relever et se dire : « J’aimerais bien faire partie des 60 % de guérison, et pour ça, il faut se faire dépister » », explique le médecin.

Michel Cymes insiste sur l’importance du dépistage

Michel Cymes a révélé au grand public la vérité sur sa maladie à l’automne 2022.

« J’avais besoin de le digérer et j’avais une situation un peu particulière à l’époque, je voyais des patients à l’hôpital. Et je ne voulais pas qu’à chaque fois que j’annonçais un cancer à un patient, il me dise : « ah bah vous voyez ce que c’est docteur » (…) Et puis, il y a toujours ce côté de gens qui disent : « il veut parler de son cancer pour faire parler de lui » », a-t-il expliqué.

Le fait d’être une célébrité a donc beaucoup influé sur la manière dont il a communiqué sur sa maladie. Après une longue hésitation, le sexagénaire a décidé de briser le silence, car cela pouvait aider un certain nombre de personnes.

« Moi, j’ai voulu en parler parce que je me suis dit que ça pouvait déclencher – et ça a été le cas – un certain nombre de débats autour du dépistage nécessaire », a-t-il conclu.

Michel Cymes clair au sujet des antivax

Les propos d’Alexandra Henrion-Caude n’ont pas du tout été du goût de Michel Cymes. La généticienne a, en effet, affirmé que la vaccination contre la Covid-19 provoquerait certains cancers.

Alexandra Henrion-Caude est devenue une figure de proue des antivax depuis un certain temps. Et ce, grâce à différentes prises de position dans les médias et les réseaux sociaux. Celle-ci assure à qui veut l’entendre que les vaccins provoquent les « turbo-cancers ».

De nombreux chercheurs spécialisés dans la recherche contre le cancer ont critiqué à plusieurs reprises les affirmations de cette femme. Michel Cymes a aussi critiqué vivement la généticienne.

« Je suis en train de replonger dans la période du Covid, où on invitait des médecins qui racontaient n’importe quoi. On le sait aujourd’hui. Des médecins qui pour certains étaient complotistes et pour d’autres se prenaient pour Pasteur parce qu’ils pensaient avoir trouvé le traitement anti-Covid. Ces médecins ont été invités dans tous les médias, c’est un véritable scandale », réagit Michel Cymes à l’antenne de RTL.

Le médecin a aussi suggéré qu’on ne donne plus de tribune à Alexandra Henrion-Caude et aux antivax. Il estime que cela peut dérouter les personnes les plus naïves.

« Il faut arrêter de donner la parole aux antivax. Ils arrivent à influencer des gens influençables, qui ne savent plus où ils en sont. Il faut arrêter de donner la parole à ces antivax qui font un mal fou à la médecine en France », explique le médecin.

Source : La Dépêche

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