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Rien ne laissait présager que le petit garçon né à Lyon en 1963 devrait un animateur expert sur le sujet de la monarchie. Mais Stéphane Bern a peu à peu réussi à faire sa place dans le monde de la télévision. Et désormais, il fait même partie des figures incontournables du PAF. Souvent imité et parodié, il n’a pas son pareil pour commenter les mariages princiers. D’ailleurs, au fil des années, il a présenté de nombreuses émissions comme Sagas ou plus récemment Secrets d’histoire. Pourtant, Stéphane Bern ne souhaite pas jouer les prolongations sur le plan professionnel. On vous explique tout.
Le passionné d’histoire fait preuve de philosophie
Pour l’animateur, l’année 2022 a marqué un tournant. En effet, il a dû faire face au décès de son père. Et la disparition de la reine Elizabeth II l’a aussi beaucoup affecté. Ces évènements le conduisent maintenant à voir la vie avec une certaine sagesse. Alors que Stéphane Bern s’apprête à présenter les Victoires de la musique classique, le 1er mars 2023, il a fait des confidences à Télé-Loisirs. Et selon lui, cette cérémonie pourra très bien se passer de lui à l’avenir.
« Je vois cette émission exister beaucoup plus longtemps que moi ! (…) Ce genre d’institutions ne vieillit pas, elles se régénèrent au fil du temps grâce aux jeunes qui montent. Je ne suis pas trop inquiet. »
En plein débat sur la réforme des retraites, l’animateur de 59 ans aborde les choses sans complexe. Une chose est sûre : Stéphane Bern ne compte pas s’accrocher indéfiniment à sa carrière audiovisuelle.
« Je fais mon âge, je ne vais pas présenter des émissions pendant 107 ans encore !«
Taquin, il estime qu’il vaut mieux accepter de partir à temps.
« Il y a des dates de péremption. Je pense qu’il faut savoir laisser sa place aux autres. »
D’ailleurs, le présentateur a même dévoilé l’identité de son potentiel successeur.
« Je verrais bien Clément Rochefort, qui commente la cérémonie pour Radio France, même s’il fait mine de ne pas vouloir me remplacer… Il est très doué !«
Stéphane Bern : son rapport au pouvoir
Sa passion pour l’Histoire et les dynasties royales nait durant son enfance, alors qu’il séjourne chez ses grand-parents, au Luxembourg. Il s’agit d’un intérêt qui n’a rien à voir avec une ascendance noble. D’ailleurs, Stéphane Bern a toujours voulu éviter de passer pour un fanatique ou un envieux. Dans une interview de 1998, dans le journal suisse Le Temps, il avait d’ailleurs mis les choses au clair.
« Je ne suis pas mondain. Je fais toujours en sorte de rester à ma place pour éviter que l’on m’y remette. »
Désormais, c’est plutôt sa supposée proximité avec le couple présidentiel qui fait parler. En effet, même si l’animateur ne souhaite pas travailler trop tard, on lui prête certaines affinités avec Emmanuel Macron et son épouse. Une réalité que Stéphane Bern a tenu à nuancer, dans un entretien accordé à Sept à Huit.
« Les gens disent que je suis l’ami de Macron, mais non, je suis le fou du roi. »
Toutefois, il reconnaît avoir une certaine estime concernant la première dame. Sans pour autant la considérer comme une amie intime.
« Mais vous savez, ce n’est peut-être pas la personne que je vais appeler à trois heures du matin si je sens que mon cœur est en train de cesser de battre, vous voyez ? »
