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Dans le portrait de la semaine de Sept à Huit, le footballeur et acteur Eric Cantona a pu être mis à l’honneur. Il faut dire qu’à 56 ans, ce dernier a un caractère bien trempé qui lui a collé une mauvaise image pendant un long moment, et encore aujourd’hui. Alors ce dimanche 23 avril, il a pu s’expliquer sur cette image entre Ange et Démon. On vous explique tout ici.
Sept à Huit, le portrait d’Eric Cantona
Face aux caméras de Sept à Huit, Eric Cantona se décrit comme une personne avec beaucoup d’autodérision, il avoue beaucoup s’amuser dans sa vie. Pour lui, la vie reste un jeu et il l’a prouvé plusieurs fois. Il a notamment décidé de se lancer dans une carrière d’acteur après celle de footballeur professionnel. Il avoue même qu’un jour, sans la moindre expérience, il a décidé de se lancer dans le théâtre et a fini par se trouver devant une salle pleine. Pour lui, cela reste bien la preuve qu’il a un grain de folie non négociable. Il adore l’adrénaline et ne s’en cache pas.
La journaliste de Sept à Huit a aussi pu l’interroger sur sa colère sociale. À cela, Eric Cantona confie ne pas être réellement en colère. Mais il ne cache pas que les personnes en dehors de la société ne le dérangent clairement pas. Même si pour autant, il ne se catégorise pas comme un anarchiste. Il aime se donner une étiquette de brute au cœur tendre, entre un ange et un démon. De plus, il avoue que son côté impulsif et colérique a fini par se calmer avec le temps. Il semble s’assagir en étant conscient de ne justement pas être sage.
Son passé
Grâce à son passé, Eric Cantona avoue aux caméras de Sept à Huit avoir vécu une belle enfance. Dans sa famille, tout semble aller très vite, des disputes à deux doigts d’exploser aux embrassades entre tous. Mais, sa grand-mère a pu confier que depuis tout petit, ce dernier détestait les injustices. Et d’après lui, qui peut bien les tolérer ? Alors à cause de cette façon de penser, il lui est arrivé de tenir des discours controversés. En 2010 déjà, il s’opposait à la réforme des retraite avec Nicolas Sarkozy. Et pour que le peuple se fasse entendre, il a proposé que tout le monde retire son argent des banques. De cette façon, il pourrait faire tomber le système.
La journaliste de Sept à Huit a pu lui demander si il assume toujours autant ses propos. Et la réponse ne reste d’autre qu’un très franc oui. Il assume tout ce qu’il a pu dire ou faire, même si désormais, il en a une vision transformée. Mais, pour lui, si il subit bien souvent de la controverse, cela reste, car il dit ce qu’il pense et qu’il pense ce qu’il dit. Une vérité qu’il aime tempérer en ajoutant qu’il ne dit heureusement pas tout ce qu’il pense réellement. Auquel cas, de nombreuses personnes auraient sûrement à s’en faire pour elles.
