Arnaque dans les transports en commun : Attention aux abonnements !

Les malfrats sont jamais en panne d'inspiration pour trouver de nouvelles méthodes pour soutirer de l'argent aux honnêtes gens… On vous dit tout.

Toutes les grandes villes de France disposent de leur société de transports en commun. Ce moyen de locomotion reste pratique et surtout permet de limiter son impact environnemental. Compte tenu de sa fréquence d’utilisation, il reste plus rentable d’opter pour un abonnement. Avec une carte ou alors directement sur une application mobile, ce sésame permet de vous affranchir de l’achat d’un ticket. Un gain de temps non négligeable. De même, en fonction de votre nombre de déplacements, cela s’avère bien souvent plus rentable. Pour cela rien de plus simple, vous pouvez vous orienter vers un guichet en gare. Ou dans certains cas, le faire sur internet comme pour le pass Navigo en région parisienne. Ceci dit, c’est ici que des personnes mal intentionnées ont décidé de monter leur arnaque. On vous explique.

Transports en commun : Une fausse interface d’abonnement

L’information a circulé au cours du journal de 20h de TF1. Antoine Lequeux, directeur de Kéolis dans la métropole d’Orléans y a déclaré :

« C’est plutôt une bonne copie, il y a la même photo de la rame de tram ».

En effet, la technique est simple. Le site internet mime à la perfection celui d’une société de transports existante. Cela dit, avec des prix bien plus attractifs. Par la suite, pour le paiement, ils vous demandent naturellement vos informations de carte bancaires. Et c’est ici que le piège se referme. Une fois les informations en poche, ils peuvent les utiliser pour divers achats, voire, vous vider votre compte. Le système est bien rodé puisque :

« Ce qu’on observe, c’est que quand cette page Facebook est fermée, une autre se rouvre, copie conforme de la première. À titre d’exemple, on met évidemment des commentaires sur cette page Facebook pour dénoncer le fait que ce soit une arnaque. Ces commentaires sont effacés par ceux qui produisent cette page… » déclare Antoine Lequeux

Une situation dramatique qui concerne plusieurs villes dont :

  • Nantes
  • Rouen
  • Dijon
  • Nice

D’ailleurs, cela s’applique pour plusieurs types de réseaux de transports en communs. Face à l’ampleur des méfaits, la police mène bien entendu l’enquête. Toutefois, Valéry Rieb-Marchive, rédacteur en chef de LeMagIT explique :

« On part de la publication Facebook mensongère puis on regarde le nom de domaine du site. Il pointe vers une adresse IP et, dans ce cas précis, l’hébergement principal se trouve en Russie »

Pour plus de prudence, vérifiez les URL des sites en question. HTTPS signifie que le site en question est protégé et donc moins susceptible d’être une arnaque.

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Sources : tf1info.fr

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