France Travail, victime d’une cyberattaque : 43 millions de personnes seraient touchées

Moins de 4 mois après son lancement, France Travail vient de faire face à attaque ciblant les données personnelles de très nombreux utilisateurs...

Jusqu’ici, les demandeurs d’emploi et les personnes en reconversion avaient affaire à Pôle emploi. Et les bénéficiaires des minimas sociaux s’adressaient à la Caf. Mais depuis janvier 2024, ceux qui perçoivent le RSA ou des indemnités chômage doivent se tourner vers France Travail. En France, cela concerne des citoyens, des habitants, des travailleurs, des retraités… Or, entre 6 février et le 5 mars dernier, une cyberattaque a frappé la base de données de l’agence. Au départ, l’alerte ne concernait que les conseillers des structures CAP emploi. À savoir, les services en charge de l’insertion des personnes souffrant d’un handicap.

Mais France Travail n’a pu constater cette attaque qu’au cours des derniers jours. En réalisation, les personnes suivies par Pôle emploi sur les vingt dernières années sont aussi concernées. Et le menace place aussi sur toutes les personnes ayant un espace candidat sur la plateforme. Afin de rechercher un poste. Au total, 43 millions de dossiers sont concernés

Que risquent les personnes victimes de la cyberattaque France Travail ?

En clair, si vous avez réalisé des démarches avec Pôle emploi ces dernières années, il est possible que vos données personnelles aient été divulguées. Cela inclut des informations sensibles. Comme votre identité, votre adresse, vos coordonnées email et téléphoniques. France Travail a précisé que cet événement n’aurait pas de conséquence sur les versements des bénéficiaires. Car les coordonnées bancaires ne sont pas concernées. Et les mots de passe non plus. C’est en tout cas ce que révèle une enquête parue ce 13 mars dans la rubrique PIXELS, du journal Le Monde.

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L’agence a déposé plainte, afin que l’auteur de cette cyberattaque soit traduit en justice. La CNIL a aussi été avertie de cet incident. Et une section de police spécialisée, basée à Paris, mène les investigations. Si vous estimez que cette fuite de données de France Travail vous concerne, vous avez la possibilité de remplir un formulaire en ligne. Cette étape vous permettra de déposer une plainte simplifiée.

À savoir : même si la base de données attaquée ne contenait pas de données bancaires, il faut rester prudent. En effet, des informations comme l’adresse ou le numéro de téléphone peuvent s’avérer utiles entre de mauvaises mains. Certains escrocs s’en servent pour se présenter comme des conseillers bancaires. Par courriel ou par un coup de fils, quelques arnaqueurs font ainsi de nombreuses victimes. L’affaire en cours chez France Travail doit vous inciter à la prudence.

Sources : lemonde.fr

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