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Aujourd’hui, chaque couple peut s’organiser avec la contraception pour avoir le nombre d’enfants désirés. Mais il arrive que des incidents surviennent pendant un rapport. Donnant lieu à des grossesses non désirées. Autrefois, les femmes n’avaient que deux choix. Le premier était d’accepter une nouvelle naissance. La seconde, était l’avortement clandestin et illégal. Pratiqué dans des conditions barbares et peu hygiéniques. Et parfois fatal pour ces malheureuses. Or, depuis 1975, la loi Veil autorise l’IVG, jusqu’à 14 semaines de grossesse. Alors que certains commencent à revenir sur ce droit, les sénateurs ont voté à la majorité, pour qu’il entre dans notre Constitution. Un soulagement pour bon nombre de femmes et de militantes féministes…
IVG : l’avortement fait maintenant partie intégrante de la Constitution
Certains pourraient se demander à quoi cette étape sert, sachant que la loi Veil autorise cette pratique depuis 1975. Sans aller dans les détails, disons que l’inscription d’un droit dans la Constitution garantit qu’il ne pourra pas disparaître sous un prochain gouvernement. Cet acte permet de sacraliser l’accès à l’IVG. Tant que nous restons sous la Vᵉ République… En effet, depuis 20 ans, le Front National (devenu Rassemblement National) gagne de plus en plus d’électeurs. Or, ce parti a plusieurs fois remis en cause ce droit. Parlant volontiers d’avortement de confort.
Et il y a quelques jours, CNews a présenté l’IVG comme la première cause de mortalité au monde. Ces propos ayant suscité un tollé, les journalistes de la chaîne du groupe Bolloré ont présenté leurs excuses. Mais dans ce contexte, on peut comprendre les craintes des femmes. Aussi, le vote du Sénat, ce 28 février au soir, a entraîné un soulagement pour beaucoup français et de françaises. L’inscription du droit à l’avortement a été adopté, avec 267 voix pour et 50 voix contre. La nouvelle a même réjoui Emmanuelle Béart, connue pour ses engagements féministes.
« Un vote historique. », commente l’actrice, en partageant sur Instagram, une vidéo du vote ayant eu lieu au Palais du Luxembourg.
Les réactions de la classe politique
L’un des premiers à avoir réagi, n’est autre que notre président de la République. Quelques minutes à peine après l’adoption de cette mesure, Emmanuel Macron a pris la parole sur Instagram.
« Je me suis engagé à rendre irréversible la liberté des femmes de recourir à l’IVG en l’inscrivant dans la Constitution. Après l’Assemblée nationale, le Sénat fait un pas décisif dont je me félicite. Pour le vote final, je convoquerai le Parlement en Congrès le 4 mars. », écrit le chef de l’État en légende de son post.
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Le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, a également salué cette avancée, qui permettra d’inscrire l’IVG dans la Constitution.
« Le Sénat a écrit une nouvelle page du droit des femmes, ce vote est historique. », a déclaré le Garde des Sceaux.
IVG dans la Constitution: "Ce vote est historique", déclare Éric Dupond-Moretti pic.twitter.com/oeyO7kvpgO
— BFMTV (@BFMTV) February 28, 2024
Au sein de l’opposition, des députés ont aussi pris la parole sur X, pour se réjouir de ce vote au Sénat. Comme Clémentine Autain, Mathilde Panot ou encore Manuel Bompard.
💚 VICTOIRE ! Le Sénat vote l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
Le dernier verrou a sauté. La France va devenir le premier État au monde à garantir le droit à l’avortement.
Nous écrivons l’Histoire ✊🏻
— Mathilde Panot (@MathildePanot) February 28, 2024
