Classes moyennes et baisse des impôts : qui sont concernés par cette mesure ?

Les classes moyennes pourront bel et bien profiter d’un allégement fiscal. Au Figaro, Bruno Le Maire a confirmé cette promesse du Président.

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Bruno Le Maire a confirmé l’engagement d’Emmanuel Macron. Interviewé au Figaro, le ministre de l’Économie a révélé à partir de quand les classes moyennes pourront profiter de l’allégement fiscal. Découvrez tous les détails dans cet article.

Classes moyennes : un allégement fiscal en 2025

Lors de son déplacement à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a remis sur la table sa promesse de baisse d’impôts. Pour rappel, le Président français avait annoncé en mai dernier un allégement fiscal pour les classes moyennes lors d’une interview télévisée.

Un engagement confirmé par Bruno Le Maire. Au Figaro, le ministre de l’Économie a en effet affirmé que le gouvernement prévoyait bel et bien de réduire les impôts pour les classes moyennes. Selon ses dires, la mesure va s’appliquer « si possible dès le budget 2025 ».

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Pour sa part, Bercy a confirmé à Capital l’inscription de cette mesure dans la loi de programmation des finances publiques. Une décision prise pour permettre au gouvernement de recourir au 49.3. En effet, l’exécutif projette de réduire d’au moins 3 % la dette publique d’ici 2027.

Cette dette s’élève actuellement à 112 %. L’allégement fiscal devrait coûter aux alentours de 2 milliards d’euros à l’État. Un mal nécessaire pour permettre aux classes moyennes de rehausser leur niveau de vie.

Pour rappel, Emmanuel Macron avait expliqué il y a de cela quelques mois que seules les personnes percevant entre 1 500 et 2 500 euros seront concernées par la baisse d’impôts. Ce sont ceux de cette catégorie que le gouvernement considère comme faisant partie de la classe moyenne.

Classes moyennes
Concept de calcul de taxes – Crédits photos : iStock

En outre, le chef d’État avait aussi promis un allégement des droits de succession. Un engagement très attendu, mais que beaucoup pensaient ne plus voir se réaliser au vu des contraintes budgétaires. Bonne nouvelle ! La promesse tiendrait toujours. Malgré les difficultés, l’exécutif affirme vouloir alléger les droits de succession.

« Aujourd’hui, l’engagement du président de la République n’est pas enterré. En revanche, il dépendra de nos marges de manœuvre budgétaires », a expliqué le ministre Thomas Cazenave.

« Il n’est pas question d’augmenter les impôts »

Alors que des rumeurs de hausse d’impôts vont bon train, Élisabeth Borne a pris la parole pour démentir. Lors de son passage à France Bleu le mercredi 23 août dernier, la Première ministre a assuré qu’aucune augmentation n’est pas à l’ordre du jour. Ni pour les classes moyennes ni pour les autres.

« Je vois que des rumeurs sur le sujet circulent, mais il n’est pas question d’augmenter les impôts des ménages. Ce n’est pas du tout la philosophie du gouvernement », a-t-elle expliqué.

La femme politique a fermement écarté l’idée d’une hausse d’impôts pour les ménages. Elle a même assuré que les enjeux de pouvoir d’achat sont pris très au sérieux par le gouvernement.

« On est aussi attentif à la classe moyenne », a-t-elle déclaré.

Au cours de son échange avec les auditeurs de France Bleu, Élisabeth Borne a également évoqué la période de forte chaleur. Elle avait ainsi affirmé que :

« La canicule nous renforce dans l’objectif d’accélérer sur la transition écologique. »

Selon ses dires, la très forte température a contraint à l’accélération des rénovations énergétiques des bâtiments. Elle pense aussi que le numéro vert canicule mis en place dernièrement ne permet pas de répondre à toutes les difficultés.

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Le report de la suppression de la CVAE

Rien à voir avec les classes moyennes, le gouvernement avait prévu de supprimer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises d’ici fin 2023. Finalement, l’échéance a été repoussée. Elle sera reportée de plusieurs années selon les dernières informations partagées.

Évidemment, cela a fait des mécontents. Soulignant l’importance de cette mesure pour les entreprises, Patrick Martin, président du Medef a demandé une accélération du processus.

« Nos entreprises, singulièrement nos entreprises industrielles, ont un impérieux besoin de cette suppression immédiate, au moment où la concurrence internationale s’intensifie et où nous devons investir massivement sur la décarbonation », a-t-il déclaré.

Selon le président du Medef, le report de la suppression d’impôt place les dirigeants d’entreprise dans une situation délicate. Par ailleurs, il pense aussi que cette mesure :

« Altère la confiance des entrepreneurs dans la parole de l’État. »

Pour sa part, le gouvernement a justifié le report par les difficultés financières rencontrées. Ainsi, voulant mettre les choses au clair, Élisabeth Borne a expliqué :

« Si on ne le faisait pas, je pense que tous les chefs d’entreprise le savent, ça aurait un impact immédiat sur les taux d’intérêt et donc sur notre activité économique. »

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