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Plus que quelques jours avant la date fatidique du 1er septembre 2023. Comme annoncé depuis plusieurs mois, différents changements auront lieu à cette date. En effet, la réforme des retraites qui entrera en vigueur apportera son lot de nouveautés. Voici tous les changements prévus.
Le recul de l’âge légal au 1er septembre
Il ne reste plus qu’un texte pour permettre l’application de la réforme des retraites. Ce texte concerne la retraite des élus, et devrait faire son apparition au journal officiel dans les prochains jours, d’après le ministre du Travail. En effet, le 1er septembre approche à grands pas.
À compter de cette date, plusieurs changements relatifs à la retraite et aux impôts auront lieu. Parmi ces changements, le recul de l’âge légal de départ à la retraite. Comme annoncé depuis plusieurs mois, l’âge légal de départ à la retraite reculera de trois mois par an à compter de cette année.
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Le but ? Le porter à 64 ans d’ici 2030. Ainsi, l’âge légal de départ à la retraite passera à 62 ans et 3 mois dès le 1er septembre pour la génération 1961. Pour la génération 1962, elle évoluera à 62 ans et six mois. Ceux qui sont nés entre 1963 et 1968 suivront également cette tendance.
Le recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite prendra fin avec la génération 1968. En plus du recul de l’âge légal, il y aura une accélération de la hausse de la durée de cotisation. En effet, pour profiter d’une retraite à taux plein, il faudra alors cumuler au moins 172 trimestres d’assurance.
La revalorisation de la pension de retraite
Les assurés qui prendront leur retraite à partir du 1er septembre verront également leur pension augmenter. Ils seront environ 200 000 nouveaux retraités à en bénéficier chaque année. Notons que pour bénéficier de cette hausse, il faudra réussir une carrière complète à temps plein au Smic.
Par ailleurs, cette revalorisation de la pension minimale concerne les agriculteurs, les artisans-commerçants, et les salariés. Les retraités actuels pourront également profiter de la revalorisation de la pension minimale. Pour ces derniers, les conditions d’accès à l’augmentation sont d’avoir cotisé au moins 120 trimestres.
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Près de 1,7 million de personnes pourront en bénéficier d’après l’exécutif. S’ils ont cotisé au moins 120 trimestres, et ont une retraite au taux maximum, leur pension minimale augmentera de 100 euros par mois.
« Au moins un demi-million de personnes seront concernées dès le 1er septembre », a affirmé Renaud Villard, directeur général de la Caisse nationale d’Assurance vieillesse, au Figaro.
Les personnes qui ne profiteront pas de l’augmentation à compter du 1er septembre n’ont pas à s’inquiéter. En effet, la revalorisation s’appliquera obligatoirement sur leur pension à partir du printemps 2024.
Le prélèvement à la source
Comme chaque année, le taux de prélèvement d’impôt à la source va être mis à jour le 1er septembre 2023. Pour information, l’actualisation du taux se fait automatiquement le 1er janvier ou le 1er septembre si la personne concernée ne l’a pas actualisé elle-même.
Pour ce faire, le fisc se base sur les données récoltées grâce à la déclaration de revenus de l’année précédente. Si vos revenus ont augmenté, il vous faut rehausser votre taux de prélèvement au risque de payer un complément d’impôt.
À l’inverse, s’ils ont baissé, vous devrez moduler à la baisse le taux de prélèvement pour éviter le surpaiement. À noter que pour ce dernier cas, le surplus que vous payez n’est pas perdu. En effet, le gouvernement vous rembourse le trop-perçu pendant la période estivale.
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Bon à savoir : la restitution de l’impôt sur le revenu se fait automatiquement. Même si vous ne faites aucune démarche, le fisc a l’obligation de vous rendre le surplus.
Voici comment vous devez procéder pour programmer une hausse ou une baisse du taux de prélèvement d’impôt à la source :
- Se rendre sur le site www.impots.gouv.fr
- Voir dans la rubrique « Gérer mon prélèvement à la source » et « actualiser suite à une hausse ou à une baisse de vos revenus »
Il vous est possible de diminuer le taux de prélèvement d’une différence supérieure ou égale à 5 % entre le nouveau montant et l’impôt initial. Auparavant, cette limite était d’au moins 10 %.