Petite enfance : ce que le gouvernement prévoit dans son plan

La petite enfance en France connaît de nombreux dysfonctionnements. Ce que le gouvernement prévoit face à la maltraitance des tout-petits.

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Le monde de la petite enfance est actuellement touché par une crise. Selon le rapport de France Info, l’Inspection générale des affaires sociales dénonce des maltraitances dans le milieu.

Suite au décès d’un jeune enfant survenu dans une crèche collective en juin 2022, l’IGAS a été saisie par le ministre chargé des Solidarités. Elle a été chargée d’évaluer la qualité de l’accueil et la prévention de la maltraitance dans l’ensemble des établissements. 36 établissements publics et privés dans toute la France ont ainsi subi une inspection.

Sur les 27 671 parents, nombreux ont évoqué des maltraitances. Et le rapport gouvernemental a également fait mention :

« Des carences dans la sécurisation affective et dans l’éveil  dans certains établissements ».

Face à cela, la Première ministre Elisabeth Borne a récemment exposé les mesures à prendre sur le Plan de la petite enfance.

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Renforcement des financements dans le secteur petite enfance

Le jeudi 1er juin 2023, la Première ministre était en visite à Angers pour la présentation du plan du gouvernement dédié à la petite enfance. À cette occasion, Élisabeth Borne avait rendu visite au personnel de la crèche Roger Mercier.

Une table ronde y a été organisée et la femme d’Etat en a profité pour parler du renforcement des financements du secteur. Comme elle l’a donc annoncé, une enveloppe supplémentaire de 5 milliards d’euros va être débloquée au cours du quinquennat.

D’après Actu.fr, ces financements vont permettre la création de 100 000 places d’accueil d’ici à 2027 et 200 000 supplémentaires d’ici 2030. Grâce à cette somme, le gouvernement prévoit en plus la création d’une centaine de postes dans les Caisses d’allocations familiales.

Une bonne nouvelle pour les parents modestes qui pourront bénéficier d’une aide.

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Le gouvernement appelle à l’égalité au niveau de l’accueil des jeunes enfants

Lors de son discours, la Première ministre française a insisté sur le fait qu’il ne devrait plus y avoir d’inégalité d’accueil dans la petite enfance. Il n’est pas normal que :

« Faire appel à une assistante maternelle coûte deux fois plus cher que les crèches », a-t-elle énoncé.

Pour instaurer cette égalité au niveau des modes d’accueil, le gouvernement prévoit ainsi :

  • Une aide de la CAF : compensation d’une partie des frais avancés par les parents à la garde de leur(s) enfant(s).
  • Un déploiement de relais petite enfance dans les villes de plus de 10 000 habitants : un guichet unique pour connaître les offres de garde disponibles sera à la disposition des parents.
  • Un prélèvement de crédit d’impôt sur les enfants de 6 ans et plus.
  • Une labellisation de 1000 crèches pour prendre en charge des jeunes enfants des parents à la recherche d’emploi.
  • Une création d’un dispositif passerelle pour que les enfants de moins de deux ans puissent accéder à des temps d’éveil et de sociabilisation à l’école maternelle.

Outre les problèmes financiers, le secteur français de la petite enfance rencontre également une baisse des moyens humains. Un sujet que la femme d’Etat a aussi évoqué à la table ronde.

Amélioration des conditions de travail dans le secteur petite enfance

Dans la promesse du gouvernement français pour ce quinquennat, Madame Borne a également mentionné l’amélioration des conditions de travail dans la petite enfance. En rendant hommage au personnel du secteur, elle avait par ailleurs confié qu’il faudra être patient.

« Une concertation est en cours » et « des propositions doivent être faites prochainement au ministre des Solidarités », a-t-elle précisé concernant la rémunération.

Pareillement, au niveau du recrutement, le gouvernement a prévu de renforcer les formations. Et une campagne de sensibilisation sera en plus lancée pour inciter les demandeurs d’emploi à intégrer le secteur.

Une fois tout cela est mis en place, il s’agira ensuite de redonner confiance aux parents. Pour cela, des contrôles seront fréquemment réalisés dans les établissements. Le gouvernement promet en plus aux parents qu’un fonds sera créé pour améliorer les conditions d’accueil. De plus, il est exigé que deux adultes soient présents dans les micro-crèches, dès la présence d’un enfant.

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