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Ce dimanche 14 mai 2023, le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a annoncé des baisses d’impôts. Des baisses à l’endroit de ceux qui gagnent 1 500 à 2 500 euros par mois. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, vient de confirmer ces baisses.
Une baisse d’impôts pour les classes moyennes
Le gouvernement fait encore face à des contestations contre la réforme des retraites, récemment promulguée. Il souhaite donc en finir avec cet épisode et regagner le cœur des Français, notamment celui des classes moyennes.
En effet, l’exécutif semble avoir trouvé comment y parvenir : en promettant de baisser les impôts. En cette période de hausse des prix, cela va effectivement faire des heureux. D’ailleurs, le président Emmanuel Macron en a fait l’annonce ce dimanche 14 mai, lors d’une entrevue accordée à L’Opinion.
Le lendemain de cette annonce, c’est-à-dire ce lundi 15 mai, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a confirmé cette annonce.
« Nous allons baisser les impôts pour tous ceux qui travaillent », a-t-il affirmé à RMC.
🎙 "Il faut continuer la baisse des impôts de tous ceux qui travaillent."
Bruno Le Maire répond aux questions d'Apolline de Malherbe dans le #FaceAFace pic.twitter.com/yqs0qLnpQ1
— RMC (@RMCInfo) May 15, 2023
Selon le locataire de Bercy, cette baisse d’impôts concernera les personnes touchant un revenu mensuel de 1 500 euros à 2 500 euros. C’est selon le nombre d’enfants.
« Tous les gens qui travaillent, qui ont des salaires modestes, et qui payent l’impôts sur le revenu disent : “c’est encore trop” ». Le ministre de l’Économie.
Une meilleure rémunération pour les travailleurs
Bruno Le Maire n’a pour le moment donné aucun détail à propos de cette baisse. Impôts sur le revenu, crédit d’impôts, taxe foncière… on ne sait rien sur la forme que va prendre cette mesure. On en saura plus dans les semaines qui viennent.
On sait par contre que cette baisse pour les classes moyennes ne prendra pas la forme d’une baisse des droits de succession. C’est ce que le ministre a laissé entendre.
« La priorité, c’est le travail. C’était la priorité absolue du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, c’est la priorité du deuxième quinquennat », a-t-il déclaré.
Le ministre veut « de meilleures rémunérations » pour tous ceux qui travaillent.
2 millions d’euros de baisses d’impôts
Le chef de l’État avait quant à lui annoncé un geste pour ceux qui « sont trop riches pour être aidés », mais aussi pour ceux « pas assez riches pour bien vivre ». Emmanuel Macron veut donner la possibilité à ceux appartenant à la classe moyenne de vivre mieux avec leur salaire.
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Pour cela, baisser leurs impôts est indispensable selon le président de la République. Le locataire de l’Élysée a fixé comme objectif 2 millions d’euros de baisse d’impôts pour les classes moyennes. C’est ce qu’il a laissé entendre ce lundi 15 mai dans l’entretien 20 heures de TF1.
Il y a « tout un travail technique » à faire à Bercy, a laissé entendre Bruno Le Maire. Cependant, cette baisse d’impôts obéira quoi qu’il arrive à cette ligne politique qui a été fixée par Emmanuel Macron.
Sur les salaires et les difficultés à recruter
Lors de son entretien sur TF1, le président Macron a aussi évoqué la question des salaires et de la difficulté des entreprises à recruter.
« Nous allons trouver des solutions concrètes, des accompagnements, en plus du retour à l’emploi », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a souligné que la France affiche le salaire minimum le plus élevé d’Europe. Il continue en notant que la décision de revaloriser les rémunérations de ceux qui touchent moins ne revient pas à l’État.
Et ce, même après avoir augmenté de plus de 10 % le salaire minimum en quelques mois. Puis, le président de la République a rappelé que prochainement, un texte pour aller plus loin sur l’intéressement et la participation arrivera au parlement.
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Sur la réforme des retraites
Emmanuel Macron a également évoqué la réforme des retraites disant que cette réforme est « nécessaire » parce que les Français travailleraient moins que leurs voisins. Il a ainsi laissé entendre qu’il faut rééquilibrer le système de retraite « pour nos enfants ».
« Si on veut investir dans notre école, notre système de santé, notre défense, il faut produire plus de richesses dans le pays. Cette réforme le permet », avance-t-il.
Le président reproche à certains Républicains de ne pas vouloir de la réforme et justifie le recours au 49.3. Il a également répondu à ceux qui lui ont régulièrement accolé le terme « méprisant ».
« Le vrai mépris, c’est de mentir aux gens […] Si je méprisais vraiment les Français, je n’essaierais pas de faire ce qui est bon pour notre pays, je ne penserai qu’à ma pomme », a clarifié Emmanuel Macron.